A défaut de cadavres, seuls les chiffres nous permettent de prendre conscience de l’ampleur de la pandémie. En lieu et place de Thucydide, Shakespeare, Defoe ou Manzoni, ce sont désormais les sciences sociales qui se chargent de porter la mort à notre connaissance quotidienne. Une analyse d’un grand historien américain, auteur récent du magistral ouvrage Le Travail des morts.