Face aux attentats ou à l’épidémie, les citoyens sont continuellement sollicités, par les autorités, à agir, à se défendre, à s’adapter. Dans son livre, la chercheuse démontre comment, en maintenant les individus dans un état d’insécurité permanent, il s’agit de les contraindre à l’autosurveillance. Une gouvernance par la peur qui isole les populations et vise à légitimer la répression.