Est-il difficile de comprendre que les agents des services publics ne soient pas heureux et enthousiasmés par les appels aux dons lancés par nos gouvernants en pleine crise sanitaire ? Comment ne pas voir dans cette substitution des dons à un financement pérenne et régulier, par le biais de l’impôt notamment, une forme de provocation ? Surtout quand ces appels émanent de ceux qui pourraient pratiquement – ils en ont le pouvoir théorique – transformer les règles du jeu qui mettent les services publics dans des situations intenables.