Raoult, c’est un terrible retour au temps des gourous

LE MONDE D’APRES. Le premier enseignement de cette pandémie, c’est que l’imprévisible le plus imprédictible, soudain, et planétaire peut désormais faire irruption, balayant toute crédibilité prophétique ou planificatrice, éreintant toute modélisation d’ »un » jour d’après, d’ »un » monde d’après. (…). Ainsi Hervé Le Bras déchiffre un séisme « total », qu’il appréhende par des biais éclairants : cellule familiale, risques des métiers, photographie populationnelle et migratoire, espaces de vie, mobilités, architecture, territoires… et aussi interdépendance des progrès médicaux, des protocoles sanitaires et des procédures statistiques. Laquelle convoque le « cas » Didier Raoult et déclenche le courroux du directeur d’études à l’EHESS : « Ses pantalonnades ne me font pas rire. C’est un terrible retour en arrière, au temps des gourous et du prétendu sens commun ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut