Le Parlement hongrois a approuvé ce mardi 16 juin la fin de l’état d’urgence qui permettait à Viktor Orban de gouverner par décrets depuis plus de deux mois. Si les États ont dû partout prendre des mesures coercitives pour endiguer l’épidémie de Covid-19, les « démocraties illibérales » y ont trouvé une nouvelle occasion de restreindre la liberté de la presse et des institutions parlementaires. L’épidémie laissera des traces politiques, particulièrement en Hongrie et en Pologne, et un affaiblissement de l’Etat de droit.