Est-il possible de penser la manière dont des processus de domination peuvent s’exercer conjointement sur les femmes et sur la nature sans assigner la féminité à une essence intangible ? Associer les femmes à la nature, cela peut sembler une essentialisation qui ferait obstacle à leur émancipation. Mais cela peut aussi permettre de renverser notre regard et, à l’heure des crises écologiques que nous traversons, de questionner la prétendue évidence selon laquelle l’arrachement à la nature serait un préalable nécessaire à toute libération.
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