L’OMS l’a annoncé le 6 octobre, qualifiant l’événement d’ « historique » : le premier vaccin antipaludique, Mosquirix, va être déployé massivement en Afrique. Une avancée qui s’inscrit dans un tournant de la santé publique, dont témoigne aussi la mise en œuvre de la vaccination massive pour lutter contre le Covid-19. Une santé publique qui à force de responsabiliser les individus, est devenue verticale et moralisatrice, au risque de faire passer l’enjeu d’une démocratie sanitaire au second plan.