L’épidémie de Covid-19 et le confinement ont renforcé dans les universités européennes ce qu’on pourrait appeler « le mythe de la continuité pédagogique », particulièrement dans les facultés de lettres et sciences humaines. Pourtant, derrière la volonté d’innover et de proposer un enseignement tout numérique, se cache en réalité la même logique d’évaluation et de commercialisation des savoirs déjà à l’œuvre. On est encore loin de l’idéal d’une université émancipatrice !