Du fait des mesures de distanciation sociale, la ville pâtit, elle aussi, de la crise sanitaire. Elle nous est pourtant nécessaire, à nous humains, êtres sociaux ; elle est même notre habitat naturel. Pas plus que les poissons nous ne savons vivre en dehors de notre milieu et, privés d’espace public, non seulement nous manquons d’air mais nous nous départons d’une partie de nous-mêmes. Alors comment traverser la pandémie actuelle sans fragiliser l’espace urbain et ses qualités anthropologiques ?