Contrairement à 2008, la crise économique et financière n’est pas cette fois endogène mais provoquée par un virus catalyseur qui vient révéler un ensemble de graves dysfonctionnements : un sous-investissement dans la santé, la recherche et l’éducation, un désengagement trop fort de l’État, une trop grande interdépendance de la production, une politique économique trop passive, et une finance trop peu régulée… Entretien avec l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, spécialiste des banques, de l’instabilité et de la régulation financière.