Dans notre société fragilisée par la crise sanitaire, l’idée d’une jeunesse sacrifiée pour sauver les plus âgés, d’une « guerre des générations », s’est progressivement imposée. Pour y répondre, il faut admettre l’existence des interdépendances entre les individus et leurs liens, tant sociaux qu’intergénérationnels. À la fraternité de notre devise doit se substituer la solidarité, afin de pouvoir assumer une politique qui lierait le sort des générations entre elles par l’instauration de contraintes fiscales ou institutionnelles.