Un gouvernement démocratique se grandit lorsqu’il accepte, même en pleine crise, le flot continu des critiques, et il perd son crédit lorsqu’il croit pouvoir placer cette production sociale de la critique sous un coma artificiel. La comparaison entre la première guerre mondiale et la crise sanitaire actuelle permet de mieux saisir la nécessité politique de rendre des comptes, et nous alerte sur le risque de basculer dans le règlement de comptes.
