Dans le dernier article de sa série consacrée à Bruno Latour, Patrice Magnilier met en évidence un quatrième geste latourien : relativiser les questions portant sur l’universel pour leur préférer l’analyse des phénomènes de globalisation. Les concepts développés par Latour pour parler des phénomènes globaux sans les hypostasier permettent de mieux saisir l’unité de la Terre et l’expérience pandémique, ainsi que les liens profonds qui existent entre ces deux aspects de notre présent. Ainsi se conclut cet appel à lire l’une des œuvres majeures de notre temps afin de devenir nos propres contemporains.