Numéro 219 de L’Homme & la Société : L’art du combat spontané

Numéro 219 de L'Homme & la Société : L'art du combat spontANé

Le numéro 219 (2023/2) de L’Homme & la Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, est paru !

L'art du combat spontané. Vers une reconfiguration des luttes sociales ?

Coordonné par Ivan Sainsaulieu et Manuel Cervera-Marzal

Les militants révolutionnaires sont souvent les premiers surpris lorsque survient le soulèvement tant attendu ! Plus largement, personne n’ignore que des luttes, même préparées, démarrent sans prévenir et se poursuivent le plus souvent dans l’incertitude et l’improvisation. Pourtant, les sciences sociales se méfient de la catégorie de « spontanéité » dans l’analyse des mouvements sociaux. La spontanéité est généralement tenue pour une « illusion », ou alors, si l’on en admet l’existence, c’est pour l’assimiler à la violence, la désorganisation ou l’inefficacité.

Ce dossier part du constat qu’une série de mobilisations récentes ont surpris les sociologues les plus avertis. Des Gilets jaunes aux Indignés espagnols, de l’Estallido chilien de 2019 à la résistance des ouvriers ukrainiens face à l’invasion russe, des émeutes en Guadeloupe aux mobilisations féministes et écologiques actuelles, il montre le déploiement d’une dynamique spontanée : préconditions culturelles et auto-organisation, accélération des interactions sociales in situ et in vivo, caisse de résonance et répercussions à terme. Il interroge aussi bien les pratiques que les représentations de la spontanéité dans le mouvement social.

 

Sommaire

ÉDITORIAL

DOSSIER

DÉBATS & PERSPECTIVES

NOTES CRITIQUES

COMPTES RENDUS

Diffusion

Ce numéro est disponible en version électronique ou en version papier à la demande sur le portail Cairn.

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Numéro 43 de terrains & travaux : Faire les fêtes / Les sciences sociales à l’épreuve de l’ouverture des données de la recherche

Numéro 43 de terrains & travaux : faire les fêtes / les sciences sociales à l'épreuve de l'ouverture des données de la recherche

Le numéro 43 (2023/2) de terrains & travaux, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Présentation

FAIRE LES FÊTES

Numéro coordonné par Camille Boubal, Yannick Le Hénaff et Jean-Samuel Beuscart

Le dossier thématique du numéro est constitué des articles de Myrtille Picaud, Audrey Safa, Claire Bodelet, Gaëtan Mangin, Jedediah Sklower, Maria-Elena Buslacchi et Flore Pavy.


LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

Dossier spécial coordonné par Selma Bendjaballah et Guillaume Garcia

Ce numéro propose également un dossier spécial composé des articles de Thibault Le Corre, Monica Heintz, Selma Bendjaballah, Guillaume Garcia et Nicolas Sauger, Dorothée Benhamou-Suesser, Fred Pailler et Valérie Schafer.

Sommaire

FAIRE LES FÊTES

LES SCIENCES SOCIALES À L’ÉPREUVE DE L’OUVERTURE DES DONNÉES DE LA RECHERCHE

 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.

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Appel à contributions pour terrains & travaux : Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Violences de genre à l'encontre des groupes minorisés"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés ».

Date de clôture de l’appel : 12 septembre 2024

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

Depuis que #MeToo a placé la question des violences sexuelles subies par les femmes au cœur du débat public, des associations et scientifiques ont cherché à élargir le débat pour mettre en lumière la diversité des violences fondées sur le genre. Ces dernières renvoient à des violences interpersonnelles ancrées dans des rapports de genre qui reproduisent des normes et des inégalités structurelles de pouvoir autant qu’elles en sont le produit. Ces actes peuvent être différenciés selon leur nature (physique, sexuelle, verbale, etc.), les espaces dans lesquels ils surviennent (travail, rue, relations intimes, etc.), ou le type de personnes qu’ils affectent (femmes, hommes, adultes, enfants, minorités sexuelles, etc.). Si, comme le soulignent les données statistiques produites par l’enquête Violences et rapport de genre (Virage, Ined, 2015), ces violences sont essentiellement commises par des hommes à l’encontre de femmes, diverses études font apparaître une forte déclaration des violences de genre chez les populations minorisées dans le monde social. C’est par exemple le cas des femmes précaires, des migrantes, de celles qui vivent avec le VIH ou avec un handicap, des femmes sans-domicile, des minorités sexuelles féminines ou des femmes trans. Mais c’est aussi le cas des enfants et de certains hommes minorisés, tels que les hommes migrants, sans-domicile fixe, homosexuels ou trans. Ces résultats nous rappellent que le genre ne façonne pas seulement les rapports femmes/hommes : il produit également des différences et des hiérarchies au sein du groupe des femmes et de celui des hommes qui favorisent la perpétration de violences, en particulier à l’encontre de celles et ceux qui occupent une position dominée au sein de chacun de ces deux groupes. En retour, ces violences consolident ces hiérarchies. Par exemple, dans les cas des masculinités, les hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre sont considérés comme moins masculins, autrement dit, ils sont féminisés.

En outre, l’étude des violences de genre subies par les populations minorisées interroge les cadres d’analyse féministes qui se sont révélés particulièrement fructueux pour saisir les actes perpétrés par des hommes sur les femmes, hétérosexuel·les et cisgenres, et comprendre comment ils façonnent la vie des femmes. Ces cadres peinent en effet à tenir pleinement compte des effets de l’articulation du genre avec les rapports sociaux et de pouvoir (par exemple ceux de classe, de race ou d’âge). En quoi l’interaction du genre avec d’autres rapports sociaux et de pouvoir contribue-t-elle à produire des violences interpersonnelles ? En quoi l’expérience des violences est-elle façonnée par le contexte de minorisation ? S’intéresser aux déclarations de violences des populations minorisées incite alors à adopter une approche capable de penser la manière dont le genre est façonné par d’autres rapports sociaux.

Cet appel à articles a pour double objectif de documenter des objets encore peu saisis en sciences sociales (des violences de genre plus marginales ou vécues plus typiquement par des groupes minorisés) et d’explorer davantage les relations entre violence, genre et d’autres rapports sociaux et de pouvoir. Il cherche à faire un état des lieux et à confronter les travaux actuels sur la question, au sein de l’espace francophone et au-delà, en croisant les regards disciplinaires (sociologie, science politique, histoire, géographie, démographie, anthropologie, santé publique, etc.). Les propositions d’articles devront relever d’une approche empirique (terrains ou archives, données quantitatives ou qualitatives) et pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants.

1. Production de la violence et rapports sociaux multiples

Ce premier axe s’intéresse à la façon dont les violences subies par les populations minorisées invitent à renouveler et à complexifier l’analyse des rapports sociaux. Dans une perspective intersectionnelle, attentive à l’articulation des rapports sociaux et de pouvoir, de plus en plus de travaux s’intéressent à la production sociale des violences de genre et mettent en évidence l’importance non seulement de l’asymétrie de genre, mais aussi des inégalités économiques, statutaires, raciales et spatiales. Par exemple, le différentiel de pouvoir dans des relations, dans le cas de dépendance (économique, médicale, etc.) ou de différences d’âge, engendre un contexte de vulnérabilité sociale qui favorise le déploiement des violences de genre. En se penchant sur différents groupes marginalisés, les articles de cet axe pourront traiter de la construction des violences de genre : quels sont les dimensions sociologiques et les contextes qui favorisent l’émergence de ces actes aussi bien que leur dénonciation ? Comment les rapports sociaux de race, de classe ou d’âge, par exemple, redéfinissent les rapports de genre et exposent les individus aux violences ? En quoi ces expériences de violences sont-elles spécifiques, voire se distinguent-elles de celles des groupes majoritaires ? Quel est enfin l’effet des positions minorisées sur le rapport aux violences de genre, à leur identification et à leur dénonciation ? Dans quelle mesure des expériences ou des sociabilités minorisées développeraient la propension à dénoncer des actes subis ?

D’autres travaux s’intéressent non pas aux situations minoritaires qui produisent les violences de genre, mais à la façon dont ces violences sont susceptibles de contribuer aux logiques de minorisation. Bien que cette hypothèse contienne le risque d’adopter une approche pathologisante et réductrice des violences de genre et, ainsi, de négliger le rôle d’autres caractéristiques de la vie des individus (précarité, racisme, etc.), elle interroge la façon dont les expériences de violences travaillent le rapport aux normes de genre. Outre l’exemple des hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre, les violences sexuelles subies par les femmes avant leur entrée dans la sexualité ou au début de celle-ci seraient susceptibles de façonner, au moins en partie, le reste de leur parcours sexuel et participer de la mise à distance de certaines dimensions de l’hétéronormativité, en particulier l’hétérosexualité. Par ailleurs, si les parcours migratoires sont propices aux violences, ces dernières peuvent également être identifiées comme un motif de migrations. Les articles s’inscrivant dans cet axe pourront porter tant sur les difficultés qui entourent la mise au jour de ces mécanismes, que sur la critique de cette approche qui pense que les violences de genre peuvent façonner le rapport au genre des individus et ainsi contribuer à les minorer.

2. Construction de l’action publique et mobilisations collectives

Historiquement, l’action étatique et associative s’est développée en se concentrant sur les violences masculines faites aux femmes sans bien tenir compte des populations minorisées. Certaines campagnes et mesures ont visé des violences spécifiquement subies par les femmes migrantes (mariage forcé, excision) et des associations ont pu se constituer pour accompagner par exemple les femmes en situation de handicap ou lesbiennes, mais ces initiatives n’ont pas transformé le cadrage général des politiques publiques. Non seulement certaines catégories de populations restent largement absentes des cibles de l’action publique, mais leurs conditions matérielles d’existence ne sont pas pleinement prises en compte. Au début des années 1990, la juriste Kimberlé Crenshaw prend l’exemple de la lutte contre le viol pour souligner l’exclusion sociale et raciale qu’engendrent les actions des militantes féministes majoritaires et des pouvoirs publics qui se concentrent sur la pénalisation. Celles-ci occultent ce que représentent les forces de l’ordre et le monde judiciaire pour des femmes noires dans un contexte de racisme institutionnel, ainsi que les besoins des femmes noires en matière de logement et d’accès aux droits. Cette critique de l’action publique peut se transposer à d’autres catégories sociales, en particulier les femmes des classes populaires, dont les conditions d’autonomisation peuvent dépendre des politiques sociales.

L’occultation des populations minorisées s’accompagne toutefois d’une mise en lumière de certaines affaires (comme celle des « tournantes » au début des années 2000) ou de certaines catégories de violences (l’excision, par exemple) qui tendent à racialiser ou à territorialiser le problème des violences fondées sur le genre. Dans ce cas, des violences quantitativement minoritaires tendent à devenir une grille de lecture de l’ensemble des violences dans l’espace public, et occultent celles, majoritaires, qui sont commises dans la sphère privée. Cet axe appelle des contributions qui s’attachent à analyser cette tension structurante dans la définition des contours des problèmes publics et la construction de l’action publique.

3. Conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées

Un dernier axe vise à interroger les conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées dans les enquêtes sociologiques, historiques, quantitatives ou qualitatives. La production de données statistiques détaillées pour décrire et comprendre la forte déclaration de violences des populations minorisées est limitée, du fait de leurs effectifs relativement faibles dans les échantillons en population générale. Les collectes alternatives – échantillons de convenance, méthodes mixtes avec des entretiens ou des observations qualitatives, etc. – peuvent alors être nécessaires et utiles pour étudier les parcours de ces populations et mieux connaître leurs expériences. Les enquêtes fondées sur des entretiens et des terrains ethnographiques soulèvent des questions méthodologiques semblables s’agissant de la constitution des matériaux et des conditions d’émergence d’un discours sur les violences : comment recueillir, et parfois qualifier et requalifier, les expériences des individus pour faire surgir la question des violences au cours des entretiens et de leurs analyses ? Comment se rendre dans des espaces traversés par les violences mais difficilement accessibles, comme les zones de conflits ou certaines frontières ? Comment saisir la façon dont l’organisation formelle et informelle des espaces de grande vulnérabilité participe à la production de violences de genre ? De la même manière, la production de savoirs historiens sur les dimensions prises par les violences à l’encontre de groupes minorisés et ce qu’en disent celles et ceux qui les vivent au cours du temps requiert des méthodologies propres, qui pourront être présentées dans cet axe. Les contributions pourront également traiter des nouveaux défis posés par le numérique pour la constitution de son propre matériau, dans le contexte d’un espace numérique où les voix minorisées font l’objet d’attaques organisées virulentes.

Consignes de soumission

  • Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).

Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 12 septembre 2024 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

Des intentions de soumettre un article peuvent être envoyées aux coordinatrices pour le 15 avril 2024 ; ces dernières donneront alors, si nécessaire, aux contributrices·eurs potentiel·les un avis indicatif sur l’intérêt de leur proposition, sur son adéquation à l’appel et/ou sur une orientation que l’article pourrait privilégier. L’avis du comité de rédaction ne sera transmis qu’après l’examen des versions complètes du texte.

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

Présentation des coordinatrices

Pauline Delage, sociologue, chargée de recherche CNRS, rattachée au CRESPPA-CSU, et co-coordinatrice du réseau de recherche Violences fondées sur le genre (VisaGe). Ses travaux portent essentiellement sur les transformations des mouvements féministes et sur l’action publique contre les violences de genre.

Émeline Fourment, politiste, MCF à l’Université de Rouen Normandie, rattachée au CUREJ, et co-cordinatrice du réseau VisaGe. Sa thèse soutenue en janvier 2021 portait sur les appropriations des théories féministes à Berlin et Montréal. Elle s’intéresse aujourd’hui d’une part, aux questions des pratiques aternatives à la justice pénale en matière de violences sexuelles et, d’autre part, aux production des savoirs sur la santé des femmes dans le mouvement des femmes ouest-allemand des années 1970-1980.

Margot Giacinti, docteure en science politique rattachée au Laboratoire Triangle (ENS de Lyon) et co-coordinatrice du réseau ViSaGe. Ses recherches de doctorat ont porté sur le féminicide en France, dans une perspective socio-historique et d’histoire sociale des idées politiques. Elle s’intérèsse aujourd’hui à la question des violences faites aux femmes âgées.

Tania Lejbowicz, sociodémographe, postdoctorante au Centre de recherche de l’Institut de Démographie de l’université Paris 1 (Cridup), docteure affiliée à l’Institut national d’études démographique (Ined) et co-coordinatrice du réseau VisaGe. Ses travaux portent sur les rapports de genre, la sexualité et la conjugalité à travers, entre autres, l’étude des expériences de violences.

Anna Perraudin, sociologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR Citeres, Université de Tours, et membre de l’Institut migrations. Ses travaux portent sur les migrations internationales, avec une approche attentive aux rapports sociaux de genre, de classe, de race, et aux statuts migratoires.

[illustration : Margot Giacinti]

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Sport, santé et environnement le 22 novembre 2024

PRESENTATION

Le vendredi 22 novembre 2024 se déroulera toute la journée le colloque : sport, santé et environnement.

Plusieurs thèmes seront abordés tout au long de la journée :

  • Sport et santé

– L’encadrement de la pratique du sport
– De la performance aux excès
– Le matériel sportif

  • Sport et environnement

– Sport et sobriété énergétique
– Sport et protection animale

inscription gratuite mais obligatoire : ici

Colloque organisé avec le soutien de : DANTE – VIP – GS Droit UPS – MSH UPS 

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : Auditorium de la Bibliothèque Universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines – 45 Boulevard Vauban 78280 GUYANCOURT

Organisateurs du cycle de colloques : 
Anaïs Szkopinski, Maître de conférences en droit privé, Laboratoire DANTE, UVSQ
Nathalie Wolff, Maître de conférences en droit public, Laboratoire VIP, Vice-Doyen en charge de la culture, UVS
Eric Azabou, PU-PH en neurophysiologie, Chargé de mission JOP 2024, Inserm 1173, UFR Santé, UVSQ

 

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Séminaire Gestion et émergence des communs à l’échelle des territoires 29 novembre 2024

Séance 7 : Les enjeux de la gestion des communs à partir de l'exemple des eaux souterraines

INFORMATIONS

Intervenant : Olivier Petit est Maître de conférences en économie à l’Université d’Artois et chercheur au Clersé (CNRS-Université de Lille)

 

Présentation scientifique du cycle de conférences :

L’émergence des questions environnementales, telles que la gestion de la biodiversité ou la mise en discussion des différents usages de l’eau, l’appropriation du vivant, et en particulier des gènes végétaux et animaux, interroge les modalités de gestion de ces biens naturels. 

La nécessaire transition écologique nécessite une transformation des institutions et sans doute l’émergence de nouvelles formes d’organisations ancrées dans les territoires. Il convient par ailleurs d’aborder la gestion des communs au plus près des acteurs pour en évaluer l’efficacité.

Ce sont ces questions qui sont explorées dans le cadre de ce séminaire. Pour cela, celui-ci s’articule autour de contributions génériques en sciences de gestion, en économie et en droit et des études de cas portant sur des secteurs économiques particuliers ou sur des objets particuliers, comme l’eau ou la génétique.

Date & horaire : vendredi 29 novembre à 14h30

Lieu: Laboratoire LAREQUOI – UVSQ salle 523 – bâtiment Vauban – 47 boulevard Vauban, 78047 Guyancourt Cedex
 

Plus de détails et inscription : ici

Programme

Prochaine date à retenir :

Séance 8 : Mardi 10 décembre 2024

 

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Séminaire Gestion et émergence des communs à l’échelle des territoires 10 décembre 2024

Séance 8 : Communs, bien commun et responsabilité systémique de l'entreprise

INFORMATIONS

Intervenante :  Cécile Renouard, ESSEC Business School & présidente du Campus de la Transition.

Présentation scientifique du cycle de conférences :

L’émergence des questions environnementales, telles que la gestion de la biodiversité ou la mise en discussion des différents usages de l’eau, l’appropriation du vivant, et en particulier des gènes végétaux et animaux, interroge les modalités de gestion de ces biens naturels. 

La nécessaire transition écologique nécessite une transformation des institutions et sans doute l’émergence de nouvelles formes d’organisations ancrées dans les territoires. Il convient par ailleurs d’aborder la gestion des communs au plus près des acteurs pour en évaluer l’efficacité.

Ce sont ces questions qui sont explorées dans le cadre de ce séminaire. Pour cela, celui-ci s’articule autour de contributions génériques en sciences de gestion, en économie et en droit et des études de cas portant sur des secteurs économiques particuliers ou sur des objets particuliers, comme l’eau ou la génétique.

Date & horaire : mardi 10 décembre à 14h00-16h00

Plus de détails et inscription : ici

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Les petits déjeuners Durkheim le 21 novembre 2024

PRESENTATION

La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à une nouvelle saison des Petits Déjeuners Durkheim.

Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.

Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM.

Christian Bessy Expropriation by law, Février 2024, Editeur : Edward Elgar Publishing, p204, ISBN: 978 1 03532 614 3

Résumé : Placing himself at the crossroads of economics, law, and sociology, Christian Bessy investigates the contemporary transformation of intellectual property rights (IPR) with the emergence of new conventions for their valuation. He demonstrates how entities previously considered inappropriate have now become the object of property rights by means of a creeping legal codification and generate inequalities.

Discutant : Thomas Vendryes (CEPS, Université Paris Saclay)

INFORMATIONS PRATIQUES

Date – horaire  : jeudi 21 novembre 2024, de 10h à 11h30.

Lieux : la bibliothèque Durkheim est située au 3e étage, Bât.sud-ouest au sein de l’ENS, 4 avenue des Sciences 91190 – Gif-sur-Yvette

A distance : https://ens-paris-saclay-fr.zoom.us/j/97127415350?pwd=lyL53abhL4XF1eS0au98RZe4s8eHcl.1

ID de réunion: 971 2741 5350
Code secret: 50511035

En partenariat avec les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay .

programme à venir

Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :

  • jeudi 19 décembre 2024 : Baptiste Coulmont et Pierre Mercklé, Pourquoi les top-modèles ne sourient pas, Chroniques sociologiques.
  • jeudi 23 janvier 2025 : Laurence Maurines et Christian Bracco Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique-histoire des sciences-épistémologie.
  • jeudi 20 février 2025 : Vincent Négri et Nathan Schlanger (dir.) 1941. Genèse et développements d’une loi sur l’archéologie
  • jeudi 20 mars 2025 : Olivier Wieviorka Histoire totale de la seconde guerre mondiale
  • jeudi 10 avril 2025
  • jeudi 22 mai 2025 : Michela Barbot Les règles de la valeur. Une histoire juridique de l’estimation des biens, A paraitre – Discutant : Noé Wagener (ISP, Université Paris Saclay)
  • jeudi 19 juin 2025

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nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement le 20 novembre 2024

PRESENTATION

Le mercredi 20 novembre 2024 à 17h30 se déroulera la troisième séance du cycle 2024/2025 de conférences portant sur les nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement – Raréfaction : le prisme du sol

La séance n°3 aura pour thème : l’érosion des sols

Intervenants :

  • Hervé Piegay, Directeur de recherche CNRS-EVS ENS de Lyon, géographe fluvialiste : « L’érosion fluviale est-elle toujours un problème ? Comment la gérer ? »
  • Catherine Ribot, Professeure de droit public, Université de Montpellier : « L’action publique face à l’érosion des sols »

Animation de la séance : Jérôme Fromageau, Président de la SFDE

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : 17h30 en salle Vedel, Faculté Jean Monnet, 54 boulevard Desgranges, Sceaux

Lien visio : ICI

Contact : yasmina.belahcen@universite-paris-saclay.fr

 

PROGRAMME DU CYCLE 2024/2025

Séance n° 1 inaugurale. Mercredi 2 octobre 2024. Enjeux de la protection du sol

Séance n° 2. Mercredi 16 octobre 2024. Pollution des sols

Séance n° 3. Mercredi 20 novembre 2024. Érosion des sols

Séance n° 4. Mercredi 29 janvier 2025. Artificialisation des sols

Séance n° 5 conclusive. Mercredi 12 février 2025. Accaparement des sols

 

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Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 15 novembre 2024

SÉMINAIRE Transatlantic Culture - CARAïBES CONNECTées

INFORMATIONS

Le vendredi 15 novembre 2024 de 16h à 19h 

Intervenants :

Alejandro Gómez (historien, maître de conférences à l’université Sorbonne Nouvelle / CREDA UMR 7227)
Rafael Pedemonte (historien, maitre de conférences à l’université de Poitiers, CRLA-Archivos / ITEM UMR 8132)

Ce carnet de recherche traite des sources, des acteurs et des espaces des circulations culturelles dans le cadre d’une histoire connectée de l’espace transatlantique. Mettant en réseau les travaux scientifiques de chercheurs internationaux, il est articulé à la plateforme numérique Transatlantic Cultures – Histoires culturelles de l’espace atlantique, XVIIIe-XXIe siècles.

Cette séance est mutualisée avec le séminaire SigloXX- SéculoXX (IHEAL)

Lieu : à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, de 16 h – 19 h, en salle Peiresc

Plus d’info : ICI

Programme

Prochaines dates à retenir :

  • Vendredi 6 décembre 2024 – ARTS DÉCO
  • Vendredi 17 janvier 2025 – CULTURES D’EXIL
  • Vendredi 14 février 2025 – NOUVEAUX RÉCITS DE VOYAGE
  • Vendredi 21 mars 2025 – AMERICAN CONTACT
  • Vendredi 16 mai 2025 – CINÉMA
  • Vendredi 13 juin 2025 – ARTS VISUELS

Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI

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Open Science Week du 4 au 8 novembre 2024

l'Université Paris-Saclay s’engage pour la Science Ouverte !

INFORMATIONS

Présentation :

L’Université Paris-Saclay organise chaque année l’Open Science Month. Un événement d’envergure internationale visant à promouvoir l’accès aux résultats de la recherche.

Cette année, du 4 au 8 novembre 2024, l’événement devient l’Open Science Week et se fera principalement en ligne. L’occasion de revenir sur les bonnes pratiques et les défis disciplinaires dans les domaines tels que les sciences humaines et sociales, géosciences/environnement, les sciences du vivant, la santé…

L’Open Access Week est un événement international visant à promouvoir l’accès aux  résultats de la recherche. L’Université Paris-Saclay s’inscrit dans cette dynamique .

L’évènement, proposé principalement en ligne, sera l’occasion de revenir sur les bonnes pratiques et les défis disciplinaires dans les domaines tels que les sciences humaines et sociales, géosciences/environnement, les sciences du vivant, la santé…

Public cible : enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants, étudiants en masters.

Le programme inclut :
• Des conférences et webinaires interactifs sur les outils et ressources de la science ouverte
• Des projets innovants comme le catalogue de données Agrilogue ou le code de simulation Smilei
• Des discussions sur les aspects juridiques et les pratiques éthiques liés à la gestion et la publication des données de recherche
• Des tables rondes multidisciplinaires, comme celle sur la science ouverte en sciences du sport
• Et bien d’autres initiatives pour encourager la collaboration scientifique à travers le monde

Plus de détails : ICI

Lieux :

L’événement se déroulera principalement en ligne, avec quelques sessions en présentiel à l’Université Paris-Saclay.

Inscriptions : ici

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