Appel à contributions pour terrains & travaux : Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés

Appel à contributions pour terrains & travaux : "Violences de genre à l'encontre des groupes minorisés"

INFORMATIONS

La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes Violences de genre à l’encontre des groupes minorisés ».

Date de clôture de l’appel : 12 septembre 2024

Télécharger ici l’appel au format PDF

Présentation de l'appel

Depuis que #MeToo a placé la question des violences sexuelles subies par les femmes au cœur du débat public, des associations et scientifiques ont cherché à élargir le débat pour mettre en lumière la diversité des violences fondées sur le genre. Ces dernières renvoient à des violences interpersonnelles ancrées dans des rapports de genre qui reproduisent des normes et des inégalités structurelles de pouvoir autant qu’elles en sont le produit. Ces actes peuvent être différenciés selon leur nature (physique, sexuelle, verbale, etc.), les espaces dans lesquels ils surviennent (travail, rue, relations intimes, etc.), ou le type de personnes qu’ils affectent (femmes, hommes, adultes, enfants, minorités sexuelles, etc.). Si, comme le soulignent les données statistiques produites par l’enquête Violences et rapport de genre (Virage, Ined, 2015), ces violences sont essentiellement commises par des hommes à l’encontre de femmes, diverses études font apparaître une forte déclaration des violences de genre chez les populations minorisées dans le monde social. C’est par exemple le cas des femmes précaires, des migrantes, de celles qui vivent avec le VIH ou avec un handicap, des femmes sans-domicile, des minorités sexuelles féminines ou des femmes trans. Mais c’est aussi le cas des enfants et de certains hommes minorisés, tels que les hommes migrants, sans-domicile fixe, homosexuels ou trans. Ces résultats nous rappellent que le genre ne façonne pas seulement les rapports femmes/hommes : il produit également des différences et des hiérarchies au sein du groupe des femmes et de celui des hommes qui favorisent la perpétration de violences, en particulier à l’encontre de celles et ceux qui occupent une position dominée au sein de chacun de ces deux groupes. En retour, ces violences consolident ces hiérarchies. Par exemple, dans les cas des masculinités, les hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre sont considérés comme moins masculins, autrement dit, ils sont féminisés.

En outre, l’étude des violences de genre subies par les populations minorisées interroge les cadres d’analyse féministes qui se sont révélés particulièrement fructueux pour saisir les actes perpétrés par des hommes sur les femmes, hétérosexuel·les et cisgenres, et comprendre comment ils façonnent la vie des femmes. Ces cadres peinent en effet à tenir pleinement compte des effets de l’articulation du genre avec les rapports sociaux et de pouvoir (par exemple ceux de classe, de race ou d’âge). En quoi l’interaction du genre avec d’autres rapports sociaux et de pouvoir contribue-t-elle à produire des violences interpersonnelles ? En quoi l’expérience des violences est-elle façonnée par le contexte de minorisation ? S’intéresser aux déclarations de violences des populations minorisées incite alors à adopter une approche capable de penser la manière dont le genre est façonné par d’autres rapports sociaux.

Cet appel à articles a pour double objectif de documenter des objets encore peu saisis en sciences sociales (des violences de genre plus marginales ou vécues plus typiquement par des groupes minorisés) et d’explorer davantage les relations entre violence, genre et d’autres rapports sociaux et de pouvoir. Il cherche à faire un état des lieux et à confronter les travaux actuels sur la question, au sein de l’espace francophone et au-delà, en croisant les regards disciplinaires (sociologie, science politique, histoire, géographie, démographie, anthropologie, santé publique, etc.). Les propositions d’articles devront relever d’une approche empirique (terrains ou archives, données quantitatives ou qualitatives) et pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants.

1. Production de la violence et rapports sociaux multiples

Ce premier axe s’intéresse à la façon dont les violences subies par les populations minorisées invitent à renouveler et à complexifier l’analyse des rapports sociaux. Dans une perspective intersectionnelle, attentive à l’articulation des rapports sociaux et de pouvoir, de plus en plus de travaux s’intéressent à la production sociale des violences de genre et mettent en évidence l’importance non seulement de l’asymétrie de genre, mais aussi des inégalités économiques, statutaires, raciales et spatiales. Par exemple, le différentiel de pouvoir dans des relations, dans le cas de dépendance (économique, médicale, etc.) ou de différences d’âge, engendre un contexte de vulnérabilité sociale qui favorise le déploiement des violences de genre. En se penchant sur différents groupes marginalisés, les articles de cet axe pourront traiter de la construction des violences de genre : quels sont les dimensions sociologiques et les contextes qui favorisent l’émergence de ces actes aussi bien que leur dénonciation ? Comment les rapports sociaux de race, de classe ou d’âge, par exemple, redéfinissent les rapports de genre et exposent les individus aux violences ? En quoi ces expériences de violences sont-elles spécifiques, voire se distinguent-elles de celles des groupes majoritaires ? Quel est enfin l’effet des positions minorisées sur le rapport aux violences de genre, à leur identification et à leur dénonciation ? Dans quelle mesure des expériences ou des sociabilités minorisées développeraient la propension à dénoncer des actes subis ?

D’autres travaux s’intéressent non pas aux situations minoritaires qui produisent les violences de genre, mais à la façon dont ces violences sont susceptibles de contribuer aux logiques de minorisation. Bien que cette hypothèse contienne le risque d’adopter une approche pathologisante et réductrice des violences de genre et, ainsi, de négliger le rôle d’autres caractéristiques de la vie des individus (précarité, racisme, etc.), elle interroge la façon dont les expériences de violences travaillent le rapport aux normes de genre. Outre l’exemple des hommes victimes de viols en prison ou en temps de guerre, les violences sexuelles subies par les femmes avant leur entrée dans la sexualité ou au début de celle-ci seraient susceptibles de façonner, au moins en partie, le reste de leur parcours sexuel et participer de la mise à distance de certaines dimensions de l’hétéronormativité, en particulier l’hétérosexualité. Par ailleurs, si les parcours migratoires sont propices aux violences, ces dernières peuvent également être identifiées comme un motif de migrations. Les articles s’inscrivant dans cet axe pourront porter tant sur les difficultés qui entourent la mise au jour de ces mécanismes, que sur la critique de cette approche qui pense que les violences de genre peuvent façonner le rapport au genre des individus et ainsi contribuer à les minorer.

2. Construction de l’action publique et mobilisations collectives

Historiquement, l’action étatique et associative s’est développée en se concentrant sur les violences masculines faites aux femmes sans bien tenir compte des populations minorisées. Certaines campagnes et mesures ont visé des violences spécifiquement subies par les femmes migrantes (mariage forcé, excision) et des associations ont pu se constituer pour accompagner par exemple les femmes en situation de handicap ou lesbiennes, mais ces initiatives n’ont pas transformé le cadrage général des politiques publiques. Non seulement certaines catégories de populations restent largement absentes des cibles de l’action publique, mais leurs conditions matérielles d’existence ne sont pas pleinement prises en compte. Au début des années 1990, la juriste Kimberlé Crenshaw prend l’exemple de la lutte contre le viol pour souligner l’exclusion sociale et raciale qu’engendrent les actions des militantes féministes majoritaires et des pouvoirs publics qui se concentrent sur la pénalisation. Celles-ci occultent ce que représentent les forces de l’ordre et le monde judiciaire pour des femmes noires dans un contexte de racisme institutionnel, ainsi que les besoins des femmes noires en matière de logement et d’accès aux droits. Cette critique de l’action publique peut se transposer à d’autres catégories sociales, en particulier les femmes des classes populaires, dont les conditions d’autonomisation peuvent dépendre des politiques sociales.

L’occultation des populations minorisées s’accompagne toutefois d’une mise en lumière de certaines affaires (comme celle des « tournantes » au début des années 2000) ou de certaines catégories de violences (l’excision, par exemple) qui tendent à racialiser ou à territorialiser le problème des violences fondées sur le genre. Dans ce cas, des violences quantitativement minoritaires tendent à devenir une grille de lecture de l’ensemble des violences dans l’espace public, et occultent celles, majoritaires, qui sont commises dans la sphère privée. Cet axe appelle des contributions qui s’attachent à analyser cette tension structurante dans la définition des contours des problèmes publics et la construction de l’action publique.

3. Conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées

Un dernier axe vise à interroger les conditions d’objectivation des violences de genre subies par les populations minorisées dans les enquêtes sociologiques, historiques, quantitatives ou qualitatives. La production de données statistiques détaillées pour décrire et comprendre la forte déclaration de violences des populations minorisées est limitée, du fait de leurs effectifs relativement faibles dans les échantillons en population générale. Les collectes alternatives – échantillons de convenance, méthodes mixtes avec des entretiens ou des observations qualitatives, etc. – peuvent alors être nécessaires et utiles pour étudier les parcours de ces populations et mieux connaître leurs expériences. Les enquêtes fondées sur des entretiens et des terrains ethnographiques soulèvent des questions méthodologiques semblables s’agissant de la constitution des matériaux et des conditions d’émergence d’un discours sur les violences : comment recueillir, et parfois qualifier et requalifier, les expériences des individus pour faire surgir la question des violences au cours des entretiens et de leurs analyses ? Comment se rendre dans des espaces traversés par les violences mais difficilement accessibles, comme les zones de conflits ou certaines frontières ? Comment saisir la façon dont l’organisation formelle et informelle des espaces de grande vulnérabilité participe à la production de violences de genre ? De la même manière, la production de savoirs historiens sur les dimensions prises par les violences à l’encontre de groupes minorisés et ce qu’en disent celles et ceux qui les vivent au cours du temps requiert des méthodologies propres, qui pourront être présentées dans cet axe. Les contributions pourront également traiter des nouveaux défis posés par le numérique pour la constitution de son propre matériau, dans le contexte d’un espace numérique où les voix minorisées font l’objet d’attaques organisées virulentes.

Consignes de soumission

  • Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).

Ils devront parvenir aux coordinateur·rices du numéro avant le 12 septembre 2024 aux adresses suivantes :

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

Des intentions de soumettre un article peuvent être envoyées aux coordinatrices pour le 15 avril 2024 ; ces dernières donneront alors, si nécessaire, aux contributrices·eurs potentiel·les un avis indicatif sur l’intérêt de leur proposition, sur son adéquation à l’appel et/ou sur une orientation que l’article pourrait privilégier. L’avis du comité de rédaction ne sera transmis qu’après l’examen des versions complètes du texte.

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

Présentation des coordinatrices

Pauline Delage, sociologue, chargée de recherche CNRS, rattachée au CRESPPA-CSU, et co-coordinatrice du réseau de recherche Violences fondées sur le genre (VisaGe). Ses travaux portent essentiellement sur les transformations des mouvements féministes et sur l’action publique contre les violences de genre.

Émeline Fourment, politiste, MCF à l’Université de Rouen Normandie, rattachée au CUREJ, et co-cordinatrice du réseau VisaGe. Sa thèse soutenue en janvier 2021 portait sur les appropriations des théories féministes à Berlin et Montréal. Elle s’intéresse aujourd’hui d’une part, aux questions des pratiques aternatives à la justice pénale en matière de violences sexuelles et, d’autre part, aux production des savoirs sur la santé des femmes dans le mouvement des femmes ouest-allemand des années 1970-1980.

Margot Giacinti, docteure en science politique rattachée au Laboratoire Triangle (ENS de Lyon) et co-coordinatrice du réseau ViSaGe. Ses recherches de doctorat ont porté sur le féminicide en France, dans une perspective socio-historique et d’histoire sociale des idées politiques. Elle s’intérèsse aujourd’hui à la question des violences faites aux femmes âgées.

Tania Lejbowicz, sociodémographe, postdoctorante au Centre de recherche de l’Institut de Démographie de l’université Paris 1 (Cridup), docteure affiliée à l’Institut national d’études démographique (Ined) et co-coordinatrice du réseau VisaGe. Ses travaux portent sur les rapports de genre, la sexualité et la conjugalité à travers, entre autres, l’étude des expériences de violences.

Anna Perraudin, sociologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée à l’UMR Citeres, Université de Tours, et membre de l’Institut migrations. Ses travaux portent sur les migrations internationales, avec une approche attentive aux rapports sociaux de genre, de classe, de race, et aux statuts migratoires.

[illustration : Margot Giacinti]

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Open Science Week du 4 au 8 novembre 2024

l'Université Paris-Saclay s’engage pour la Science Ouverte !

INFORMATIONS

Présentation :

L’Université Paris-Saclay organise chaque année l’Open Science Month. Un événement d’envergure internationale visant à promouvoir l’accès aux résultats de la recherche.

Cette année, du 4 au 8 novembre 2024, l’événement devient l’Open Science Week et se fera principalement en ligne. L’occasion de revenir sur les bonnes pratiques et les défis disciplinaires dans les domaines tels que les sciences humaines et sociales, géosciences/environnement, les sciences du vivant, la santé…

L’Open Access Week est un événement international visant à promouvoir l’accès aux  résultats de la recherche. L’Université Paris-Saclay s’inscrit dans cette dynamique .

L’évènement, proposé principalement en ligne, sera l’occasion de revenir sur les bonnes pratiques et les défis disciplinaires dans les domaines tels que les sciences humaines et sociales, géosciences/environnement, les sciences du vivant, la santé…

Public cible : enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants, étudiants en masters.

Le programme inclut :
• Des conférences et webinaires interactifs sur les outils et ressources de la science ouverte
• Des projets innovants comme le catalogue de données Agrilogue ou le code de simulation Smilei
• Des discussions sur les aspects juridiques et les pratiques éthiques liés à la gestion et la publication des données de recherche
• Des tables rondes multidisciplinaires, comme celle sur la science ouverte en sciences du sport
• Et bien d’autres initiatives pour encourager la collaboration scientifique à travers le monde

Plus de détails : ICI

Lieux :

L’événement se déroulera principalement en ligne, avec quelques sessions en présentiel à l’Université Paris-Saclay.

Inscriptions : ici

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Séminaire Gestion et émergence des communs à l’échelle des territoires 7 novembre 2024

Séance 6 : L’immobilier à l’assaut des communs ? Modèles immobiliers alternatifs aux logiques de marché.

INFORMATIONS

Intervenant : Fanny Cottet, Doctorante UMR Géographie-Cités

 

Présentation scientifique du cycle de conférences :

L’émergence des questions environnementales, telles que la gestion de la biodiversité ou la mise en discussion des différents usages de l’eau, l’appropriation du vivant, et en particulier des gènes végétaux et animaux, interroge les modalités de gestion de ces biens naturels. 

La nécessaire transition écologique nécessite une transformation des institutions et sans doute l’émergence de nouvelles formes d’organisations ancrées dans les territoires. Il convient par ailleurs d’aborder la gestion des communs au plus près des acteurs pour en évaluer l’efficacité.

Ce sont ces questions qui sont explorées dans le cadre de ce séminaire. Pour cela, celui-ci s’articule autour de contributions génériques en sciences de gestion, en économie et en droit et des études de cas portant sur des secteurs économiques particuliers ou sur des objets particuliers, comme l’eau ou la génétique.

Date & horaire : jeudi 7 novembre à 14h30

Lieu: Laboratoire LAREQUOI – UVSQ salle 523 – bâtiment Vauban – 47 boulevard Vauban, 78047 Guyancourt Cedex
 

Plus de détails et inscription : ici

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Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 15 novembre 2024

SÉMINAIRE Transatlantic Culture - CARAïBES CONNECTées

INFORMATIONS

Le vendredi 15 novembre 2024 de 16h à 19h

Ce carnet de recherche traite des sources, des acteurs et des espaces des circulations culturelles dans le cadre d’une histoire connectée de l’espace transatlantique. Mettant en réseau les travaux scientifiques de chercheurs internationaux, il est articulé à la plateforme numérique Transatlantic Cultures – Histoires culturelles de l’espace atlantique, XVIIIe-XXIe siècles.

Cette séance est mutualisée avec le séminaire SigloXX- SéculoXX (IHEAL)

Lieu : à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, de 16 h – 19 h, en salle Peiresc

Plus d’info : ICI

Programme

Intervenant.e.s : informations  à venir…

Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI

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nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement le 20 novembre 2024

PRESENTATION

Le mercredi 20 novembre 2024 à 17h30 se déroulera la troisième séance du cycle 2024/2025 de conférences portant sur les nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement – Raréfaction : le prisme du sol

La séance n°3 aura pour thème : l’érosion des sols

Intervenants :

  • Hervé Piegay, Directeur de recherche CNRS-EVS ENS de Lyon, géographe fluvialiste : « L’érosion fluviale est-elle toujours un problème ? Comment la gérer ? »
  • Catherine Ribot, Professeure de droit public, Université de Montpellier : « L’action publique face à l’érosion des sols »

Animation de la séance : Jérôme Fromageau, Président de la SFDE

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : 17h30 en salle Vedel, Faculté Jean Monnet, 54 boulevard Desgranges, Sceaux

Lien visio : ICI

Contact : yasmina.belahcen@universite-paris-saclay.fr

 

PROGRAMME DU CYCLE 2024/2025

Séance n° 1 inaugurale. Mercredi 2 octobre 2024. Enjeux de la protection du sol

Séance n° 2. Mercredi 16 octobre 2024. Pollution des sols

Séance n° 3. Mercredi 20 novembre 2024. Érosion des sols

Séance n° 4. Mercredi 29 janvier 2025. Artificialisation des sols

Séance n° 5 conclusive. Mercredi 12 février 2025. Accaparement des sols

 

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Sport, santé et environnement le 22 novembre 2024

PRESENTATION

Le vendredi 22 novembre 2024 se déroulera toute la journée le colloque : sport, santé et environnement.

Plusieurs thèmes seront abordés tout au long de la journée :

  • Sport et santé

– L’encadrement de la pratique du sport
– De la performance aux excès
– Le matériel sportif

  • Sport et environnement

– Sport et sobriété énergétique
– Sport et protection animale

inscription gratuite mais obligatoire : ici

Colloque organisé avec le soutien de : DANTE – VIP – GS Droit UPS – MSH UPS 

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : Auditorium de la Bibliothèque Universitaire de Saint-Quentin-en-Yvelines – 45 Boulevard Vauban 78280 GUYANCOURT

Organisateurs du cycle de colloques : 
Anaïs Szkopinski, Maître de conférences en droit privé, Laboratoire DANTE, UVSQ
Nathalie Wolff, Maître de conférences en droit public, Laboratoire VIP, Vice-Doyen en charge de la culture, UVS
Eric Azabou, PU-PH en neurophysiologie, Chargé de mission JOP 2024, Inserm 1173, UFR Santé, UVSQ

 

PROGRAMME DU CYCLE 2024/2025

Séance n° 1 inaugurale. Mercredi 2 octobre 2024. Enjeux de la protection du sol

Séance n° 2. Mercredi 16 octobre 2024. Pollution des sols

Séance n° 3. Mercredi 20 novembre 2024. Érosion des sols

Séance n° 4. Mercredi 29 janvier 2025. Artificialisation des sols

Séance n° 5 conclusive. Mercredi 12 février 2025. Accaparement des sols

 

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Workshop : Producing animals on an everlarger scale 28 et 29 novembre 2024

Workshop « Producing animals on an ever-larger scale »

INFORMATIONS

Le 28 & 29 novembre 2024 

Réunissant des sociologues, des historien.nes, des géographes et un anthropologue, ce workshop vise à appréhender les logiques sous-jacentes à l’établissement et au maintien d’un système agro-industriel puissant produisant des animaux à grande échelle, et ce malgré les critiques importantes qu’il soulève quant à ses effets sur l’environnement, la santé humaine et les conditions de vie des animaux.

Programme : ICI
 
Inscription : Le workshop est ouvert au public. Si vous souhaitez y assister, vous devez vous inscrire avant le 18 novembre prochain à l’adresse suivante : form.jotform.com/242733672804055
 

Lieu : Campus Condorcet – Centre des Colloques/ Conference Center – Room 50
Place du Front populaire
93300 Aubervilliers

Plus d’info : ICI

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Colloque AVISA le 17 et 18 octobre 2024

PRESENTATION

Il aura pour thème : Partout et en tous temps? Les lieux propices au harcèlement sexuel avant #metoo.

Objectifs du projet

Françoise Héritier s’interrogeait quelque temps avant sa mort sur le moment historique que l’Occident vit depuis l’affaire Weinstein, un moment qui semble marquer une rupture de sensibilité sur la question du harcèlement sexuel et qui correspondrait à une libération de la parole des femmes devant les violences qu’elles subissent.

Pour établir la singularité de l’ère post-Weinstein, il apparaît cependant nécessaire de considérer le harcèlement sexuel comme un phénomène historique ayant connu des occurrences antérieures à la post-modernité, une position déjà défendue en 1994 par Carol Bacchi et Jim Jose, qui mettaient en garde contre la tendance à représenter le harcèlement sexuel comme une « découverte » des mouvements féministes actuels (Bacchi & Jose 263). Bacchi et Jose considéraient cette démarche comme « un piège téléologique » pouvant conduire à la négation des expériences des femmes des siècles passés. Cette tendance n’a pas entièrement disparu comme en témoigne la déclaration d’Alain Corbin dans un article de 2017 dans La Croix : « Le mot de harcèlement est très nouveau. Longtemps, la question ne se posait pas car les hommes et les femmes se croisaient peu, du moins dans les villes. Par exemple, jusqu’à la première partie du XIXe siècle, la femme honnête ne sortait pas seule dans la rue, où il n’y avait d’ailleurs pas de trottoir ».

Le projet AVISA vise donc à faire émerger d’autres périodes dans le passé au cours desquelles des femmes et des hommes ont subi, parfois dénoncé des comportements relevant du harcèlement sexuel et éventuellement lutté contre eux, de manière juridique ou symbolique. Sur la base des enseignements apportés par les nombreux travaux sur l’histoire des violences sexuelles, on ne pourra prétendre à une historicisation linéaire du harcèlement sexuel en Occident notamment dans la mesure où, comme pour les violences sexuelles, les sources s’annoncent rares, disparates et inégales selon les lieux et les siècles (D’Cruze 378-379). Cela ne signifie pas que le harcèlement sexuel n’est pas un fait social chronique constant et omniprésent (Bularzik 119) mais seulement que son histoire ne peut être écrite que de manière fragmentée et qu’elle doit dépasser le tabou scientifique du chiffre noir. Ce n’est pas parce que nous ne parviendrons pas à rendre compte de l’entièreté de la réalité historique en la matière que nous devons continuer de la passer sous silence. Et c’est la raison pour laquelle notre projet s’inscrit dans un premier temps dans l’histoire des représentations qui permet d’ouvrir le chantier de l’historicisation du harcèlement sexuel sur la longue période en mobilisant la littérature, l’histoire, le cinéma, les arts.
Le harcèlement sexuel est ici entendu, hors d’un cadre juridique précis en raison d’une recherche collective sur la longue période et dans plusieurs espaces géographiques, dans un cadre conceptuel qui englobe ses versions française, européenne et anglophone. Il renvoie au fait d’incommoder quelqu’un :
–    en tenant de manière répétée des propos à caractère sexuel ou des gestes à caractère sexuel (lorgnades, sifflements, cris, etc…)
–    en imposant des contacts physiques non désirés (baisers, attouchements, pincements, etc…) constituant une agression.
–    en faisant des avances sexuelles non désirées.

Le harcèlement sexuel peut précéder dans le temps et précède dans la hiérarchie des violences sexuelles la coercition sexuelle ou le viol. Il consiste en des micro-agressions assimilables selon la formule de Mary Bularzik à un « petit viol » puisqu’elles constituent une invasion de la personne par suggestion ou par intimidation en confrontant la victime, de manière plus ou moins frontale, à sa vulnérabilité (Bularzik 118). Le harcèlement sexuel est donc une forme de pression qui vise à déstabiliser une personne pour qu’elle cède et s’abandonne à l’acte sexuel. Il s’agit d’un outil d’emprise mentale qui annihile toute forme possible de consentement et dont l’invisibilité est nourrie par le soupçon récurrent de la fausseté de la résistance féminine.

Il s’agira dans un premier temps de reconstituer le lexique sous lequel ces agissements, marqueurs de la domination masculine, ont été signalés et dénoncés. Notre approche comparatiste, puisqu’elle sera menée par des chercheurs et chercheuses spécialistes de différents espaces géographiques, entend également étudier les spécificités nationales de ces phénomènes et les variantes culturelles notamment dans leurs justifications ou explications. Cela nous conduira parallèlement à nous interroger sur les éventuelles sanctions imposées aux auteurs de ces actes et à leur traitement judiciaire. Enfin, nous projetons de  réaliser à partir de nos sources une topographie socio-historique recensant les lieux propices à ce phénomène social.

Bibliographie

Mary Bularzik, « Sexual Harassment at the workplace » in James Green (ed.), Workers’ Struggles, Past and Present: A « Radical America » Reader, Temple University Press, 1983, p. 117-136
Carol Bacchi et Jim Jose, « Historicising Sexual Harassment », Women’s History Review, 3.2, 1994, 263-270.
Alexis Buisson, « Harcèlement sexuel, des ressorts culturels », La Croix, Vendredi 10 novembre 2017, 2-3.
Shani D’Cruze, « Approaching the History of Rape and Sexual Violence : Notes towards Research », Women’s History Review, 1. 3, 377-397.

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : Amphi 1b26 – ENS Paris-Saclay, 4 avenue des Sciences 91190 Gif-sur-Yvette

Horaires : 9h-18h

Plus d’infos : ici

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nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement le 16 octobre 2024

PRESENTATION

Le mercredi 16 octobre 2024 à 17h30 se déroulera la deuxième séance du cycle 2024/2025 de conférences portant sur les nouveaux champs de recherche en droit de l’environnement – Raréfaction : le prisme du sol

La séance n°2 aura pour thème : la pollution des sols

Intervenants :

  • Stéphane Bazot, Professeur en écologie fonctionnelle à l’Université Paris-Saclay, spécialiste des interactions sol-plante : « Le sol et ses fonctions »
  • Isabelle Doussan, Directrice de recherche INRAE : « La protection des sols agricoles, un impensé du droit »

Animation de la séance : Aude Farinetti, Maitresse de conférences en droit public à l’Université Paris-Saclay (Faculté Jean Monnet, IEDP)

INFORMATIONS PRATIQUES

Lieux : 17h30 en salle Vedel, Faculté Jean Monnet, 54 boulevard Desgranges, Sceaux

Lien teams : ici

Contact : yasmina.belahcen@universite-paris-saclay.fr

PROGRAMME DU CYCLE 2024/2025

Séance n° 1 inaugurale. Mercredi 2 octobre 2024. Enjeux de la protection du sol

Séance n° 2. Mercredi 16 octobre 2024. Pollution des sols

Séance n° 3. Mercredi 20 novembre 2024. Érosion des sols

Séance n° 4. Mercredi 29 janvier 2025. Artificialisation des sols

Séance n° 5 conclusive. Mercredi 12 février 2025. Accaparement des sols

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Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 11 octobre 2024

SÉMINAIRE Transatlantic Culture - Intellectuels

INFORMATIONS

Le vendredi 1 1 octobre 2024 de 16h à 19h

Ce carnet de recherche traite des sources, des acteurs et des espaces des circulations culturelles dans le cadre d’une histoire connectée de l’espace transatlantique. Mettant en réseau les travaux scientifiques de chercheurs internationaux, il est articulé à la plateforme numérique Transatlantic Cultures – Histoires culturelles de l’espace atlantique, XVIIIe-XXIe siècles.

Cette séance est mutualisée avec le séminaire SigloXX- SéculoXX (IHEAL)

Lieu : à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, de 16 h – 19 h, en salle Benjamin

Plus d’info : ICI

Programme

Intervenant.e.s :

  • Franck Poupeau (Directeur de recherche en sociologie, CNRS), Bourdieu dans les Amériques
    La séance sera animée par Olivier Compagnon (Professeur d’histoire contemporaine, Université Sorbonne Nouvelle)

Modération : Olivier Compagnon (Professeur d’histoire contemporaine, Université Sorbonne Nouvelle, IHEAL, CREDA UMR 7227, IUF)

Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI

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