Du 1er au 3 juillet 2024 auront lieu à l’Université d’Evry la 18e édition des Journées internationales de sociologie du travail (JIST), Elles seront organisées par le laboratoire Printemps, le Centre Pierre Naville et la Graduate School Sociologie et Science Politique de l’Université Paris-Saclay. Cet événement à portée internationale réunit les spécialistes de sociologie du travail de nombreux pays pour discuter, pendant trois jours, de l’évolution des questions liées au travail et à l’emploi. Cette année, elles auront pour thème général « Organiser, désorganiser, réorganiser le travail », et permettront de réfléchir à l’ensemble des thématiques les plus actuelles sur le travail et l’emploi (mutations du travail, crise des organisations de travail, politiques publiques du travail et de l’emploi, numérique, mobilisations…). L’intitulé du congrès cache le fait que de nombreux aspects du colloque seront consacrés à d’autres disciplines liées au travail, en premier lieu l’histoire, mais aussi la science politique et la gestion.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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Cette journée de travail se concentre sur le défi persistant des faibles taux de réussite en première année de Licence dans les filières scientifiques. La transition de l’enseignement secondaire au supérieur est cruciale et complexe, marquée par des écarts notables entre les croyances et attentes des étudiantes et étudiants et des enseignantes et enseignants au sujet des pratiques d’étude et d’enseignement. Ce constat établi par nos premières études exploratoires, souligne l’urgence de comprendre et d’adresser ces décalages. Pour prolonger et approfondir ces travaux, il est nécessaire d’articuler différentes perspectives au sein des sciences de l’éducation : didactique, pédagogie du supérieur, psychologique, sociologique, ainsi qu’une approche genrée de ces phénomènes. C’est l’objet de ce workshop, qui permettra aux participantes et participants de travailler sur ces articulations théoriques et sur une construction méthodologique associée.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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Le congrès de l’AFSE est l’évènement hexagonal annuel majeur des sciences économiques. A audience internationale, ce congrès entièrement en anglais consiste en un espace d’échanges et d’émulsions académiques à travers la bonne représentation de la richesse des thèmes de recherche investis sur le territoire national. Cette cohésion se singularise par les divers sessions organisées par l’Association Charles Gide Society for the study of Economic Thought (Gide), Association de Science Régionale de Langue Française (ASRDLF), French Association of Research in Digital Economics (AFREN), French Association of Environmental and Resource Economists (FAERE), French Association of Experimental Economics (ASFEE), French Cliometric Association (AFC), French Economic Association of Law and Economics (AFED), French Economic History Association (AFHE), French Health Economics Association, French Association in Spatial Econometrics and Statistics (FASES),  Monnaie, Banque, Finance, GdR Jeux, Association des Économistes de l’Énergie (AEE), Association Française d’Economie du Développement (AFEDEV).

Sur les trois jours, le programme comprend 9 sessions parallèles et 3 lectures, 6 table-rondes, entrecoupés de pauses café et déjeuners. Les moments de convivialité comprennent un cocktail de bienvenue, un diner, un cocktail de fin de conférence, et une pièce de théâtre dédiée au monde académique et animée par la scène de recherche. Les tables rondes porteront les politiques de migrations, le réchauffement climatique, l’évolution de la démocratie, les VSS dans le monde académique français, et le placement non-académique des jeunes docteures et docteurs de l’hexagone.

La conférence sera année organisée par le Centre d’économie de Paris-Saclay, une fédération d’unités de recherche situées sur deux campus : l’ENS Paris-Saclay et l’Université d’Evry Paris-Saclay. Elle se déroulera du 2 au 4 juin 2025 à l’ENS Paris-Saclay.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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Le colloque « Travail, emploi et organisations à l’ère du numérique » se tiendra les 20 et 21 mars 2025. Cet évènement pluridisciplinaire vise à faire le point sur les transformations du travail, de l’emploi et des organisations à l’ère de la digitalisation des sociétés en analysant la manière dont ces objets s’articulent et s’influencent mutuellement. Pour saisir ces interpénétrations multiples, ce colloque s’organisera autour de six ateliers thématiques : 1) Le numérique comme outil de rationalisation du travail ; 2) Les dispositifs numériques comme instruments de mise au travail ; 3) Pratiques de travail à l’ère numérique et effets sur l’articulation entre la vie professionnelle et personnelle ; 4) Les travailleur·ses du numérique ; 5) Flexibilisation de l’emploi à l’heure du numérique ; 6) Conditions de travail et santé à l’épreuve du numérique.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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La manifestation MAPS3 est donc une troisième édition, qui capitalise sur les apports des deux précédentes. Son objectif général est de comprendre et mettre en évidence les contributions potentielles, les défis et les enjeux des innovations numériques pour l’amélioration de la coordination dans le cadre des prises en charge en santé mentale. Les implications sociales et managériales attendues concernent par ailleurs des pistes d’amélioration des parcours patient/usager en santé mentale. Toujours orienté sur l’identification d’innovations favorables au secteur de la psychiatrie, l’événement de cette année est donc particulièrement centré sur l’étude des impacts et effets des innovations
numériques sur la coordination des parcours de santé mentale.

Ces manifestations pluridisciplinaires et pluri-établissements ont fait l’objet d’un soutien de la MSH Paris Saclay en 2019 et également en 2020.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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Beppe Fenoglio (1922-1963) est l’écrivain qui, plus que d’autres, a réussi à raconter l’histoire de la Résistance italienne. Depuis 2013, date de la découverte de ses armes, l’intérêt pour ses œuvres et son activité de résistant n’a cessé de  croître, conduisant à la numérisation de ses textes en 2022. À cette occasion, Giovanni Vitali a été nommé responsable des activités numériques dédiées à l’auteur par le Centre d’études Beppe Fenoglio à Alba. Parmi les manuscrits numérisés il y a Ur Partigiano Johnny. Notre projet vise à proposer l’étude philologique et l’édition numérique de ce texte, qui a une valeur historique fondamentale : il est le seul témoin écrit des activités militaires de l’aéroport de Vesime que les Alliés avaient réussi à mettre en place au-delà de la ligne du front contrôlée par les nazis. Ce manuscrit avait été publié à titre posthume par l’éditeur Einaudi en 1978, mais cette édition ne tient pas compte de tous les documents récemment découverts. Cette œuvre inachevée, en anglais, est pratiquement inconnue et ignorée par la critique : l’édition de 1978, aujourd’hui introuvable, est la seule. Ur Partigiano Johnny mérite une nouvelle attention, soulignant sa valeur indispensable pour l’étude de l’œuvre de Fenoglio. Cette recherche produira une édition actualisée et innovante (dans les matériaux, les méthodes et les technologies) qui répondra à un besoin répandu dans la communauté scientifique.

(Mise à jour le 18 juillet 2024)

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Ce projet de recherche a pour objet d’aborder l’unique « opéra » de Beethoven envisagé depuis son origine à nos jours afin de mener une réflexion sous le triple angle des transferts, des circulations et des appropriations. Tout en s’appuyant sur les études philologiques et les travaux réalisés jusqu’à présent, le projet n’entend pas reprendre l’histoire de la genèse de l’œuvre, mais vise à poser les fondements d’une histoire « connectée » de Fidelio. Il s’inscrit d’une part, dans le temps long, de 1798 (avec la création de Léonore qui a servi de source à Beethoven) jusqu’au XXI’ siècle et, d’autre part, à une échelle spatiale d’envergure. Il entend poser les bases d’une réflexion internationale et interdisciplinaire (histoire, musicologie, Kulturwissenschaft, histoire de 1’art, études théâtrales, histoire des idées) en mobilisant les apports d’un dialogue scientifique franco-allemand et en faisant appel à de jeunes chercheurs (doctorants et post-doctorants) et à des chercheurs confirmés venant d’horizons disciplinaires différents.

Le projet est articulé en trois ateliers et un colloque conclusif. La présente demande porte sur le deuxième atelier intitulé « Fidelio : circulations et adaptations » prévu à Zürich (Institut für Musikwissenschaft) les 2 et 3 juin 2017.

(Mise à jour le 17 juillet 2024)

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Ce projet a pour but de développer des coopérations nouvelles entre chercheurs en SHS (sociologie, économie) et en mathématiques et sciences de l’ingénieur, autour de la pertinence et la portée des méthodes quantitatives d’analyses des séries temporelles relatives pour le traitement des phénomènes socio-économiques historiques.

Il s’agira, à partir de bases de données facilement accessibles constituées d’indicateurs socio-économiques historiques portant sur différents pays (World Top Incomes DataBase, données macroéconomiques comme celles utilisées par David Hendry pour l’Angleterre), d’évaluer la pertinence et l’apport de divers outils d’analyse des séries temporelles pour décrire et comprendre les processus à l’oeuvre : tendances, cycles, stationnarité, dépendances, etc.

Ce projet sera d’abord l’occasion de discuter de l’intérêt et des limites des cadres méthodologiques et interprétatifs développés par les chercheurs en sciences sociales dans leurs analyses des processus socio-économiques historiques.

Une attention particulière sera portée aux réflexions de François Simiand (Simiand, 1932), David Hendry (Hendry, 1981) ou encore Thomas Piketty (Piketty, 2013), s’agissant des relations entre revenus, inégalités, processus de répartition, prix, politiques publiques et changements idéologiques

Il s’agit en particulier de mettre à l’épreuve l’idée centrale selon laquelle les dynamiques socio-économiques contemporaines, en particulier leurs aspects inégalitaires surtout depuis les années 1980 (Piketty 2013, Atkinson 2016), sont le produit de la conjonction de facteurs monétaires et financiers d’ordre structurel, de changements notables dans les politiques publiques et de transformations idéologiques de grande ampleur ayant vu en particulier le succès des idées « néolibérales » (Denord 2016).

(Mise à jour le 17 juillet 2024)

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