De l’archive aux systèmes d’information géographique : des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (20-WS-07)
Porteurs
Davide GHERDEVICH (DYPAC)
Eric MERMET (EHESS)
Citlalli DOMINGUEZ (DYPAC)
Résumé
Depuis plusieurs années, différentes disciplines des sciences humaines et sociales comme l’histoire, la littérature, l’anthropologie sociale, la sociologie, l’archéologie ont renouvelé l’étude de la cartographie, utilisant des nouvelles approches théoriques, méthodologiques et techniques.
Lors de ces deux jours de workshop, nous souhaitons interroger les différentes manières d’utiliser la cartographie, les SIG et l’analyse spatiale dans les sciences humaines et sociales. Grâce en particulier à l’utilisation des archives, les chroniques, les systèmes d’information géographique et aux outils informatiques nous pouvons fournir de nouvelles analyses et de nouvelles données à partir de cartes.
Les territoires au temps de la pandémie du Covid 19 (20-WS-09)
Porteurs
André TORRE (SADAPT)
Lise BOURDEAU-LEPAGE (EVS)
Résumé
L’objectif de ce Workshop sur Les territoires au temps de la pandémie du Covid 19 est de réfléchir aux impacts sociaux et spatiaux de la pandémie et d’en tirer les enseignements pour penser les nouveaux mondes à venir. Trois domaines fondamentaux de l’activité et des sociétés humaines seront abordés : les déplacements avec l’étude des mobilités, les relations à distance avec l’analyse du confinement, l’alimentation avec les systèmes alimentaires territorialisés. Les intervenants.tes proviendront de différentes disciplines des sciences sociales ; économie, géographie, aménagement et sciences de gestion. Ils tireront, à partir de ces trois cas emblématiques, les enseignements de la crise en termes d’impacts territoriaux et se projetteront dans la conception des mondes futurs de l’après Covid.
ARAMOS, société savante de recherche en management de la santé, organise une conférence nationale annuelle (13-14 Octobre 2020, 150 participants attendus, soutien de la Fnege et du CNRS, publication dans le Journal de Gestion et d’Economie en Santé – seule revue française classée dans le domaine). Il s’agit d’une conférence organisée depuis 8 ans, multidisciplinaire (Sciences de Gestion, Médecine, sciences infirmières), réunissant académiques et professionnels venant du monde de la santé (directeurs d’hôpitaux, agences sanitaires, association de patients). Cette conférence apportera une visibilité nationale et internationale forte, à la fois du point de vue académique, que du point de vue des acteurs de la santé, dans le contexte de crise Covid-19. Elle aidera à créer des collaborations au sein de Paris-Saclay (par exemple, avec le centre de lutte contre le cancer de Gustave Roussy, leader européen en oncologie où Etienne Minvielle, l’un des organisateurs travaille en tant que médecin).
Symposium MAPS 2 – Management et Psychiatrie : Impacts et pilotage des innovations numériques en santé mentale (20-WS-12)
Porteurs
Annie BARTOLI (LAREQUOI)
Guy GOZLAN (SAMSAH)
Cécile BLATRIX (PRINTEMPS)
Résumé
La 2ème édition du symposium MAPS – Management et Psychiatrie, organisée par le laboratoire LAREQUOI de l’UVSQ / Université Paris-Saclay et le Samsah Prépsy, service d’accompagnement médico-social personnalisé, s’est tenue le mercredi 2 juin 2021. Elle était coprésidée par le Pr. Annie Bartoli et le Dr. Guy Gozlan. Le thème de l’édition 2021 était : « Impacts et pilotage des innovations numériques en santé mentale ». Le symposium a réuni une centaine de participants : chercheurs de différentes disciplines (management et organisation, économie, santé publique, psychiatrie…), médecins et professionnels de santé, usagers, institutionnels et acteurs politiques, etc.
Les apports et échanges ont mis en lumière les liens entre santé et numérique, ainsi que les spécificités et défis des innovations dans ce domaine, notamment lorsque celles-ci sont conçues et mises en oeuvre dans le champ de la santé mentale.
Tout au long de la journée, des séances plénières et des ateliers parallèles se sont déroulés en mode virtuel (plateforme SCOOCS financée en partie avec la subvention de l’UPSaclay).
SE METTRE EN RECIT FACE AUX INSTITUTIONS DISCIPLINAIRES : UTILISER LES INTERSTICES DES REGLEMENTS, COMPOSER AVEC LES NORMES (SOCIALES) DE GENRE (20-ws-13)
Porteurs
Natacha CHETCUTI-OSOROVITZ (IDHES)
Irène GIMENEZ (LARHRA)
Résumé
Ce workshop doctoral fait dialoguer des doctorantes dont les thèses en cours partagent des positionnements de recherche et des entrées thématiques croisant des institutions disciplinaires et une attention fine aux populations vivant dans ces institutions.
Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique : vers une interdisciplinarité didactique-philosophie-histoire (20-WS-14)
Porteurs
Laurence MAURINES (EST)
Christian BRACCO (Equipe Histoire de l’astronomie, Syrte)
Résumé
Pour faire face à l’évolution des
publics scolaires et universitaires ainsi qu’à la crise de la formation
scientifique, différentes réformes ont été engagées au niveau national. Parmi
les leviers envisagés pour l’enseignement des sciences par les textes
ministériels, figure l’introduction de l’histoire des sciences et d’éléments de
nature épistémologique. Les attendus institutionnels de cette introduction sont
souvent peu explicités et opérationnalisés. Sur le plan de la recherche, elle
reste source de questionnements. Ce workshop vise à soutenir le développement
de travaux sur l’introduction de l’histoire des sciences et des techniques et
de l’épistémologie dans l’enseignement et la formation scientifique. Il se
propose de discuter des enjeux éducatifs et sociétaux de cette introduction et
des questions qu’elle soulève. La réflexion sera principalement conduite dans
le cadre d’un champ disciplinaire donné, la physique, au travers
d’interventions croisées de didacticiens et d’historiens. Elle s’ouvrira à des
cas contemporains et à d’autres disciplines en conclusion.
Moteurs socio-économiques de la distribution de l’occupation du sol dans les Andes péruviennes (20-em-06)
Porteurs
Améline VALLET (ESE)
Thierry BRUNELLE (CIRED)
Résumé
Au cours des dernières décennies,
l’occupation des sols a été considérablement modifiée dans certaines régions du
monde avec des conséquences importantes en matière d’environnement et de
biodiversité. La compréhension des dynamiques socio-économiques du changement
d’occupation des sols et les facteurs qui y sont associés est essentielle afin
de limiter les impacts négatifs de l’anthropisation des terres. Ce projet est
centré sur le bassin versant du Mariño dans les Andes péruviennes avec pour
objectifs de : (1) produire une carte d’usage des sols de la zone en utilisant
des méthodes innovantes de télédétection ; (2) mettre en évidence l’importance
de facteurs biophysiques, socio-économiques sur la distribution des usages des
sols. La carte d’usage des sols sera créée en utilisant une nouvelle méthode
orientée objet : la chaine MORINGA. Cette méthode repose sur l’utilisation d’un
algorithme de machine learning (random forests) et différentes images
satellitaires (SPOT6-7 et Sentinel-2). Nous constituerons également une base de
données de différentes variables socio-économiques (densité de population,
distance aux marchés, accessibilité, etc.) et biophysiques (fertilité des sols,
ressources en eau). Nous testerons l’effet de ces facteurs sur la distribution
des usages des sols en utilisant des statistiques descriptives et des modèles
logit. Ce projet aboutira par la publication d’un data paper détaillant l’application
de la chaine Moringa dans la zone d’étude dans une revue de haut niveau avec
comité de lecture (par exemple Data in Brief ou Nature scientific data). La
carte d’usage des sols produite sera utilisée dans le cadre d’autres projets de
recherche portant sur la modélisation des services écosystémiques (projet
Cirad-Cifor, thèse d’Améline Vallet, nombreux stages).
NarraPol – Evolution du journalisme et transformation de la narration politique (20-MA-01)
Porteurs
Etienne OLLION (CREST)
Michèle SEBAG (LRI)
Résumé
Comment les journalistes couvrent-ils la politique ? Et cette manière de raconter la politique a-t-elle évolué ? Cette question, lourde de conséquences pour la démocratie, a fait l’objet de travaux dans les sciences sociales. Au cours des dernières décennies, un consensus s’est même imposé : à travers les pays, les journalistes décrivent de moins en moins le contenu ou les débats politiques, mais se focaliseraient de plus en plus sur le fonctionnement du champ politique et sur ses coulisses. Indéniable, cette thèse a toujours des zones d’ombres importantes, car ni la chronologie, ni l’étendue, ni les principaux facteurs qui ont donné lieu à cette mutation ne sont l’objet d’un accord dans la littérature (française et internationale). Nous faisons le pari que le verrou scientifique principal est la méthode utilisée (un codage manuel). Nous proposons de le lever en mobilisant des techniques de NLP qui permettraient de traiter de vastes ensembles de textes. Ce passage à l’échelle apportera une réponse à ces questions à la fois nouvelle et solide. Ce faisant, ce projet poursuivra un double but : 1. structurer un projet collaboratif pluridisciplinaire déjà entamé afin de répondre à une question pressante pour les sciences sociales, comme pour la démocratie et 2. Importer dans les sciences sociales certains des outils les plus récents issus du machine learning, tout en offrant une réflexion critique sur ces méthodes, leurs apports et leurs limites.
Les vraies voix de l’intelligence artificielle (20-MA-02)
Porteurs
Paola TUBARO (LRI)
Ioana VASILESCU (LISN)
Antonio CASILLI (i3)
Résumé
S’intégrant dans l’axe thématique « Numérique et humanité » de la MSH, ce projet lève le voile sur la production de l’intelligence artificielle (IA) en s’intéressant aux plateformes de « micro-travail » réalisé dans l’ombre pour annoter et préparer les données pour les algorithmes de machine learning. Nous explorons les ramifications de ce marché mondialisé surtout dans les pays hispanophones, qui étaient restés auparavant dans l’ombre malgré leur forte participation.
Conjuguant plusieurs domaines des sciences humaines et sociales représentés dans le périmètre saclaysien, ce projet mobilise des données multi-sources explorées avec un appui numérique. Nous joignons à l’analyse de données socio-économiques issues d’une enquête empirique quali-quantitative originale, l’exploration linguistique des témoignages oraux des micro-travailleurs et travailleuses, prétraités avec des outils issus des technologies de la parole.
Cette méthode novatrice augmente la « boîte à outils » de la sociologie en permettant de traiter des enjeux jusqu’ici sous-théorisés relevant des transformations du travail liées au numérique, et des conséquences de l’emploi de ces humains dans la production d’IA. Elle fait aussi progresser l’étude linguistique des facteurs de variation de la langue parlée, en enrichissant les corpus avec de riches ensembles de métadonnées provenant des enquêtes sociologiques.
A noter que le projet a été cofinancé par la MITI du CNRS (mars 2020-décembre 2021), qui a pris en charge une autre partie de la collecte des données (desk research et passation d’un questionnaire en ligne) et par l’Inria (un stage de trois mois pour des fonctions de support).
Traduction du français vers l’anglais d’un article publié dans la revue Flux en 2020. « Conversion écologique vs dépendance automobile. Une analyse des dissonances entre attitudes environnementales et usages de
l’automobile auprès de ménages populaires en zone périurbaine et rurale » (21-ETS-01)
Porteurs
Yoann DEMOLI (PRINTEMPS)
Résumé
La demande concerne la traduction du français vers l’anglais d’un article publié dans la revue Flux en 2020. La traduction a été suggérée par le comité de rédaction de la revue, afin de donner de la visibilité à certains articles du numéro paru sur les automobilités.