Qu’est ce que le CVT Athena ?

Le CVT Athéna est une structure publique de valorisation de la recherche spécifiquement dédiée aux sciences humaines et sociales (SHS) au niveau national.
Le CVT Athéna (Consortium de Valorisation Thématique Athéna)  a été créé par les pouvoirs publics dans le cadre des investissements d’avenir afin d’œuvrer pour le compte du Centre national de la recherche scientifiques (CNRS), de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) et de l’Institut national des études démographiques (INED), dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Les objectifs du CVT Athéna sont :

• Faire croitre les liens entre la recherche en SHS et les acteurs économiques et sociaux ;

• Favoriser le dynamisme des échanges avec la sphère économique et sociale ;

• Communiquer en direction du monde socio-économique afin de faire connaitre le potentiel appliqué des recherches effectuées dans les laboratoires en SHS ;

• Communiquer symétriquement en direction des laboratoires pour leur faire connaitre les demandes en provenance des entreprises ;

• Identifier des projets innovants qui génèrent de l’activité économique, des emplois et de la croissance.

 

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CVT Ath̩na РCampus du CNRS (Meudon-Bellevue)

1 Place Aristide Briand, 92190 Meudon

cvt-athena@cnrs.fr

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Appel à communications Journée d’étude : « Eduquer les enfants à la santé : savoirs, acteurs, dispositifs et normativités » – MSH Lorraine

Définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de la 36e assemblée mondiale de la santé (1983), l’éducation à la santé désigne : « tout ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’ils peuvent individuellement et collectivement pour conserver la santé, à recourir à une aide en cas de besoin ». « L’éducation pour la santé est la composante des soins de santé qui vise à encourager l’adoption de comportements favorables à la santé. […] Par l’éducation pour la santé, on aide les gens à élucider leur propre comportement et à voir comment ce comportement influence leur état de santé. On les encourage à faire leurs propres choix pour une vie plus saine. On ne les force pas à changer. […] L’éducation pour la santé ne remplit pleinement sa fonction que si elle encourage les gens à participer et à choisir eux mêmes.
Ainsi, ce n’est pas faire de l’éducation pour la santé que dire simplement d’adopter un comportement favorable à la santé » (Manuel d’éducation pour la santé dans l’optique des soins de santé
primaires. Genève : OMS, 1990).

La journée d’étude entend développer et illustrer les spécificités liées à la catégorie « enfance ». Elle a pour ambition de préciser la nature, l’étendue et la variété des dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants, sans se resteindre au milieu scolaire. Dans la continuité des récents travaux menés sur ces sujets (Roussille et Deschamps, 2013 ; Batisse et Bernard, 2014 ; Fischer et Tarquinio, 2014), cette manifestation scientifique a pour objectif de faire se rencontrer des jeunes chercheurs nationaux et internationaux de diverses disciplines autour de la thématique de l’éducation et de la santé des enfants, sans exclusivité géographique. Ils sont invités à y présenter des recherches achevées ou en cours. La journée d’étude se veut également ouverte aux praticiens de santé et aux acteurs des territoires intéressés à participer à la réflexion sur le sujet.

Cette journée d’étude s’articulera autour de plusieurs axes qui viendront questionner le sujet en abordant :

AXE 1.Les acteurs et les savoirs de l’éducation à la santé auprès des enfants.
Le champ de l’éducation à la santé s’organise traditionnellement autour de plusieurs sources de compétences : les savoirs expérientiels et les expertises professionnelles. Les contributions pourront
discuter cette dichotomie ou se limiter à un certain type d’acteurs, à un champ d’intervention (milieu domestique, familial, scolaire, associatif, médical, etc.) ou encore, privilégier une approche globale des différentes formes d’éducations à la santé, complémentaires ou conflictuelles, assurées par une pluralité d’acteurs qui entourent l’enfant. Les communicants sont invités à exposer des données de recherche portant sur l’identification, sur le rôle et la place de la famille, sur des pairs, sur l’école, sur des politiques publiques, sur la médecine, sur les médias (en particulier les nouvelles technologies de l’information et de la communication) dans l’éducation à la santé des enfants. Les lieux et les espaces de l’éducation à la santé auprès des enfants pourront être également développés dans cet axe. D’autres communications pourront aussi aborder la façon dont l’enfant lui-même participe à son éducation à la santé dans la mesure où il est aussi un sujet capable d’agentivité. Car les enfants sont à l’origine d’une culture propre qui se détache des codes, des normes et des valeurs transmises par ceux qui les socialisent et les éduquent (Delalande, 2001).

AXE 2. Les dispositifs d’éducation à la santé des enfants : formes et supports de communication.
Les recherches portant sur les actions et les outils au service d’une éducation à la santé auprès des enfants sont également attendues. Les livres, les films, les photographies, les sites internet, les publicités, les jeux, etc. sont autant d’instruments matériels et immatériels qui peuvent être au service de l’éducation à  la santé à destination des enfants. Cet axe questionne les processus de construction et de transformation des dispositifs d’éducation à la santé, l’efficacité des messages envoyés aux enfants et leur capacité à les comprendre. Sont-ils vraiment accessibles à tous ? Les contributions pourront développer la façon dont les enfants s’approprient les informations qui leur sont transmises et les mécanismes par lesquels ils parviennent à les reproduire au point de les intérioriser.
AXE 3. Les normativités véhiculées dans les dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants.
Il s’agira de développer leur contenu en mettant au jour les prescriptions soutenues par ceux qui participent à l’éducation à la santé des enfants. Sont en effet véhiculés certains rapports et usages du corps et des façons de penser, voir et vivre la santé. Il serait intéressant, par exemple, de traiter de la perception de différents acteurs (dont les acteurs de santé, les parents et les enfants) qui ne partagent pas un monde d’intercompréhension sur ce qu’est et ce qui fait une « bonne santé ». Cet axe pourra également discuter les aspects moralisateurs et bienfaiteurs qui ont longtemps dominé, comme une évidence, dans le champ de l’éducation à la santé. Enfin, l’éducation à la santé mobilise des catégories de l’enfance comme la petite enfance, la préadolescence, l’adolescence qui sont envisagées comme des périodes du grandir. Toutefois, l’enfance en tant que construction sociale et culturelle invite à explorer ses marges et ses frontières difficiles à déterminer (Galland, 2010). Les communications pourront donc interroger ces catégories, leur historicité et leurs usages.

Une communication peut s’inscrire simultanément dans un ou plusieurs axes. Ces axes ne sont que des pistes de réflexion, ils n’ont pas de valeur exhaustive. La journée d’étude se veut ouverte aux recherches portant sur la thématique générale.
Comité scientifique

  • Déborah KESSLER-BILTHAUER (co-organisatrice de la journée d’étude), Docteure en ethnologie, MSH Lorraine, CNRS/Université de Lorraine, 2L2S
  • Anne FERNANDES, (co-organisatrice de la journée d’étude), Doctorante en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Marie-Pierre JULIEN, Maîtresse de conférences en anthropologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Hervé LEVILAIN, Maître de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S.
  • Sarra MOUGEL, Maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris Descartes, CERLIS
  • Nicoletta DIASIO, Professeure des universités en sociologie, Université de Strasbourg, DynamE, MSH Alsace (MISHA)
  • Virginie VINEL, Professeure des universités en sociologie et en anthropologie, Université de Franche-Comté, LASA
  • Ingrid VOLERY, Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S, MSH Lorraine

Modalités de participation et calendrier

Types de contributions : orales (20 minutes)

Date limite de dépôt des propositions de communication : 5 mars 2017

Les propositions de communication sont à envoyer à Déborah KESSLER-BILTHAUER :
deborah.kesslerbilthauer@gmail.com et à Anne FERNANDES : fernandesanne57@gmail.com

Réponses communiquées : le 15 mars 2017

Les propositions de communication de 1500 signes (espaces compris) comporteront un titre, un résumé de la communication, une bibliographie indicative de 5 références maximum. Le résumé présentera le sujet de la recherche de façon synthétique en précisant l’approche méthodologique employée ainsi que les principaux résultats présentés à l’occasion de la communication.
Les propositions doivent également comprendre les différentes informations suivantes : nom, prénom, adresse mail, discipline et affiliation du communiquant ainsi que l’axe dans lequel il se pressent. Ces informations seront suivies d’une courte biobibliographie de 400 signes maximum (espaces compris).

Date de présentation des communications orales : le 25 avril 2017
Une publication sous la forme d’un ouvrage collectif ou d’un numéro de revue scientifique est envisagée à l’horizon 2018.

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Séminaire « Photovoltaïque et SHS »

Le Club de l’Orme, club informel qui rassemble les unités de recherche, écoles et industriels impliqués dans les aspects SHS et techniques de la transition énergétique, organise un séminaire d’une journée, sur le thème « Photovoltaïque et SHS ».

Les partenaires suivants sot également associés : le département SHS de l’Université Paris-Saclay, la MSH Paris-Saclay,  l’alliance ANCRE et l’institut de recherche en photovoltaïque du Plateau (IPVF).

Consultez le programme provisoire : Programme provisoire journée PV SHS

Téléchargez le bulletin d’inscription : Bulletin d’inscription

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Colloque « Création artistique et territoires »

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du lancement du pôle « Arts & Création » de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne qui met en lumière l’importance des équipes d’enseignement et de recherche dans le domaine des arts et de la création. Il vise à parfaire l’interconnaissance entre les laboratoires et chercheurs à l’échelle de la Bretagne et les acteurs et institutions spécialisés. L’objectif est de susciter la discussion entre chercheurs, artistes, et institutions, mais aussi d’en porter témoignage face à un public plus large. Le croisement des notions de   « création » et « territoires », fait sens pour les institutions, pour qui la question de la territorialité des pratiques culturelles prend, à l’ère de la mondialisation, une dimension essentielle. Conformément à la philosophie des Maisons des sciences de l’homme, cet événement s’oriente dans une perspective résolument interdisciplinaire.

Le colloque s’articulera autour de cinq ateliers en lien avec la thématique « Création artistique et territoires ».

Atelier 1: Territoires des publics ~ 22 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : N. Blanchard [CRBC Brest], C. Camus [ENSAB]

Atelier 2: Territoires des artistes ~ 23 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : L. Corbel [APP], F. Nicol [CELLAM]

Atelier 3: Territoires des institutions ~ 23 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : J-M Poinsot [HCA], M. Loquet [CREAD]

Atelier 4: Territoires des Å“uvres ~ 24 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : N. Boulouch [HCA], H. Jannière [HCA]

Atelier 5: Territoires des représentations ~ 24 mars 2017 (après-midi)

Programme prévisionnel détaillé  : cliquez ici

Inscriptions en ligne : cliquez ici

Les inscriptions sont ouvertes du 25/01/2017 au 10/03/2017.

  • Inscription jusqu’au 3/03/2017

Auditeurs : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : gratuit

Étudiants & doctorants : gratuit

  • Inscription à partir du 4/03/2017

Auditeurs : 20€ par jour et 10€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Étudiants & doctorants : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

 

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Colloque « Vieillissement et transformations des modes de vie en Méditerranée : données et questionnements en sciences sociales »

La Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) annonce la tenue du colloque « Vieillissement et transformations des modes de vie en Méditerranée : données et questionnements en sciences sociales » qui se déroulera les 21 et 22 mars 2017 dans ses locaux (grand amphithéâtre).

Dans une approche pluridisciplinaire (anthropologie, démographie, sociologie, géographie, histoire), ce colloque réunira différents chercheurs français et étrangers qui seront amenés à confronter leurs analyses dans le cadre de quatre tables rondes et de trois conférences.

Renseignements et inscription (nombre de place limité) : https://sodemomed2017.sciencesconf.org/

Programme détaillé : cliquez ici

Intervenants : Dionigi Albera, Elena Ambrosetti, Claudine Attias-Donfut, Olivier Baude, Thierry Blöss, Isabelle Blöss-Widmer, Catherine Bonvalet, Patrice Bourdelais, Cinzia Castagnaro, Christophe Chantraine, Alain Chenu, Giambattista Cantisani, Youssef Courbage, Fiorenza Deriu, Yoann Doignon, Anne-Marie Guillemard, Anne Laferrère, Margarita Leon Borja, Claude-Michel Loriaux, Agnès Martial, Claude Martin, Laurent Nowik, Sébastien Oliveau, Thierry Paccoud, Stéphane Palicot, Serge Paugam, Stéphane Pouyllau, Denise Pumain, Manuel Ribeiro, Mohamed Tozy, Florence Weber.

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Séminaire Valeur, prix et politique

Séminaire organisé par Christian BESSY, ENS Paris-Saclay

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Economie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur la valeur des choses ou encore le pouvoir de valorisation de certains acteurs économiques. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant pour le moins d’une forme de disproportion sinon de sentiments de forte injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).
La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-take-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles économiques ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011). Seuls les travaux dans la lignée d’Akerlof et de Stiglitz ont montré le rôle des prix comme des « signaux de qualité », se substituant à leur fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande
De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que Lucien Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.
L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).
Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier sera mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et plus généralement dans leur contribution à la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer plus généralement à une anthropologie des façons essentielles dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées (Boltanski et Esquerre, 2014)
Le séminaire comporte des séances de lecture consacrées aux textes d’auteurs importants et donne lieu à des présentations des chercheurs du laboratoire IDHES ou d’invités extérieurs.

Programme 2016-2017

  • Jeudi 15 septembre
    Intervention de Christian Bessy sur « Valeur et prix des brevets ».
  • Jeudi 13 octobre
    Intervention d’Alain Herscovici sur « La tragédie des communs : éléments pour une analyse alternative ».
  • Jeudi 17 novembre
    Intervention de Pierre-Marie Chauvin sur « Une théorie générale des réputations est-elle possible? »
  • Jeudi 15 décembre
    Intervention de Florence Jany-Catrice sur « Conflit de mesure et d’usage dans la mesure de l’indice des prix »
  • Jeudi 19 janvier
    Intervention d’Etienne Anheim sur « La genèse d’un dispositif d’évaluation de la peinture » (titre à confirmer)
  • Jeudi 23 février
    Intervention de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre sur « Les formes conventionnelles de mise en valeur des choses ».
  • Jeudi 16 mars
    Intervention de Simon Hupfel sur « La mise en commun de savoir technologique dans le secteur de la soierie au 18ème siècle ».
  • Jeudi 21 avril
    Intervention de Maud Simonet sur « La valeur du travail bénévole »
  • Jeudi 18 mai
    Intervention de David Flacher et Hugo Harrari-Kermatec sur « Les frais de scolarité : un prix très politique »
  • Jeudi 15 juin
    Intervention de Delphine Corteel autour du livre collectif  « Que faire des restes ?»

 

Informations pratiques

Le séminaire se tient le Jeudi, de 14h30 à 16h30, à l’IDHES , ENS Paris-Saclay (bâtiement Laplace – salle Pollak)

Adresse :  ENS Paris-Saclay – 61, avenue du Président WIlson – 94230 CACHAN

Inscription obligatoire auprès de Christian BESSY (bessy@idhe.ens-cachan.fr)

 

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ISIDORE, l’accès aux données numériques des SHS

ISIDORE est une plateforme de recherche permettant l’accès aux données numériques des sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier aux enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants, elle s’appuie sur les principes du web de données et donne accès à des données en accès libre (open access).

ISIDORE est une réalisation de la très grande infrastructure de recherche Huma-Num (CNRS, Aix-Marseille Université, Campus Condorcet). Un marché de réalisation a été confié à un consortium composé des sociétés Antidot, Sword et Mondéca en 2009, 2010.

Que met en place ISIDORE ?

La plateforme de recherche ISIDORE se distingue des moteurs de recherche classiques en de nombreux points :

  • Moissonnage ciblé des métadonnées et données scientifiques structurées selon des standards internationaux et disponibles en accès libre sur le Web ;
  • Indexation des données non structurées (texte intégral, d’un article scientifique par exemple) et des données structurées (métadonnées documentaires, par exemple) ;
  • Normalisation des métadonnées et enrichissement des données en s’appuyant sur des référentiels reconnus dans la communauté ;
  • Interface graphique de recherche exploitant la richesse des données structurées et des référentiels pour faire de l’utilisateur un acteur de sa recherche ;
  • Mise en exergue des sources de données indexées ;
  • Mise à disposition, selon les possibilités et les accords avec les producteurs de données, des métadonnées enrichies par le moteur selon les principes du web de données (SPARQL endpoint) ;
  • Intégration possible du moteur de recherche ISIDORE dans un autre environnement par la mise à disposition d’API Web (cf. isidore@huma-num.fr. Pour ce faire, cette plateforme de recherche utilise différentes façons de moissonner les données, ce qu’on appelle des connecteurs :
    • moissonnage d’entrepôts de métadonnées et données OAI-PMH ;
    • récupération des actualités : Calenda, fabula, CNRS, MSH, Universités de Lettres et SHS (RSS, ATOM) ;
    • indexation ciblée de pages Web issues du web de données (RDF)

Le moissonnage peut être incrémenté à convenance. Ces différents connecteurs permettent la récupération d’un ensemble de métadonnées et constituent des points d’entrée vers le texte intégral qui est lui aussi indexé quand cela est possible.La ré-exposition des métadonnées enrichies suit, quant à elle, les principes du Web de données dont se réclament les mouvements de mise à disposition des données publiques comme data.gov (USA) et data.gov.uk (UK). A ce titre, la plateforme de recherche ISIDORE y contribue largement au titre de la recherche en SHS en France. Outre un gage de transparence des actions effectuées par le moteur pour aider à la recherche, cette composante s’avère essentielle, car, plus que de simples interfaces de recherche, ISIDORE, offre de par cette fonctionnalité, les moyens à l’ensemble de la communauté d’enrichir constamment ses propres données.

De plus, sur www.rechercheisidore.fr, les interfaces de recherche offrent la possibilité d’étendre et de compléter sa recherche par des réponses venant des grands catalogues bibliographiques, comme ceux de l’ABES par exemple, ou de la BNF. Il est possible d’ajouter des catalogues bibliographiques.

De par sa vocation, ISIDORE privilégie l’accès à des données en libre accès (open access) produites par des organismes de recherche et de l’enseignement supérieur, des laboratoires, des équipes de recherche : édition électronique, bases de données documentaires, fonds numérisés de bibliothèques de recherche, carnets de recherche, annonces d’événements scientifiques.

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Huma-Num, le TGIR des Humanités Numériques

Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche (TGIR) visant à faciliter le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales.

Pour remplir cette mission, la TGIR Huma-Num est bâtie sur une organisation originale consistant à mettre en oeuvre un dispositif humain (concertation collective) et technologique (services numériques pérennes) à l’échelle nationale et européenne en s’appuyant sur un important réseau de partenaires et d’opérateurs.

La TGIR Huma-Num favorise ainsi, par l’intermédiaire de consortiums regroupant des acteurs des communautés scientifiques, la coordination de la production raisonnée et collective de corpus de sources (recommandations scientifiques, bonnes pratiques technologiques). Elle développe également un dispositif technologique unique permettant le traitement, la conservation, l’accès et l’interopérabilité des données de la recherche.

Ce dispositif est composé d’une grille de services dédiés, d’une plateforme d’accès unifié (ISIDORE) et d’une procédure d’archivage à long terme.

La TGIR Huma-Num propose en outre des guides de bonnes pratiques technologiques généralistes à destination des chercheurs.

Elle peut mener ponctuellement des actions d’expertise et de formation. Elle porte la participation de la France dans le projet DARIAH en coordonnant les contributions nationales. La TGIR Huma-Num est portée par l’Unité Mixte de Services 3598 associant le CNRS, l’Université d’Aix-Marseille et le Campus Condorcet.

Conférence, Stéphane POUYLLAU, directeur technique de la TGIR Huma-Num, à la Miason des Sciences de l’Homme de POitiers du 18/10/2016: :

  • Partie 1
  • Partie 2

 

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