Appels à communication – Réseau national des MSH

Appel à sessions – Colloque CIST – 22-23/03/2018

Après trois colloques qui ont successivement cherché à fonder les sciences du territoire (CIST2011), à en dépasser les fronts et frontières (CIST2014), notamment en termes de collaborations interdisciplinaires, et enfin à explorer la demande sociale territoriale (CIST2016), le 4e colloque du CIST vise à mobiliser les sciences territoriales pour aborder la question des représentations. L’objectif du colloque est de se saisir de cette approche des territoires par les représentations et de déterminer ce qu’elle apporte à l’analyse des territoires, d’un point de vue théorique, méthodologique et empirique.

Issues de champs disciplinaires divers, notamment de la psychologie, les analyses portant sur les représentations se sont diffusées dans l’ensemble des sciences humaines et sont abordées dans des acceptions très variées par les géographes, les sociologues, les historiens ou les spécialistes de sciences juridiques et politiques. Tant le concept de territoire que celui de représentation sont donc à même, du fait de leur polysémie, de permettre de croiser différentes thématiques, méthodes et disciplines.

Toutes les formes de « représentations » sont mobilisables dans le cadre de ce colloque : concepts, idées, schèmes, cartes, textes, images fixes ou animées, bases de données, vecteurs multimédias mobilisés dans le cadre de la construction, de l’aménagement et de la transformation des territoires. De même, les sources peuvent puiser dans une large gamme : des enquêtes, des entretiens, des biographies, des témoignages, des documents juridiques, politiques ou culturels, des plans, des programmes, des projets ou des rêves, des productions artistiques, des supports publicitaires, ludiques ou militants, des œuvres canoniques ou bien des traces fugaces sur les réseaux sociaux, etc. L’essentiel sera de pouvoir convoquer un matériau empirique susceptible d’apporter des réponses aux débats scientifiques portant sur la question du rôle des représentations dans la territorialisation des sociétés.

Aussi, les différents termes, présentés ci-dessous, ne doivent pas être entendus comme des cadres stricts pour les propositions de session, mais comme des illustrations des différents sens que l’on pourra donner au thème du colloque, « représenter les territoires ».
– Information territoriale;
– Représentations et pratiques territoriales;
– Cartographie et géomatique;
– Représentations numériques;
– Normes territoriales et représentations politiques;
– Projet et constructions de territoires;
– Communication et gouvernance territoriale;
– Maillages et élections;
– Cartes mentales;
– Territoires vécus, territoires perçus;
– Images et imaginaires territoriaux;
– Constructions identitaires des territoires;
– Modélisation des territoires et simulation;
– Inscription territoriale des parcours;
– Esthétiques, sensibilités et affects territoriaux;
– Symboliques, mémoires et patrimonialisation des territoires;
– Mise en paysage des territoires;
– Représentation et devenir des territoires.

Calendrier prévisionnel

  • 14 avril 2017 : date limite de soumission des propositions de session, à envoyer exclusivement par email, à l’adresse suivante : cist2018@sciencesconf.org
  • courant mai 2017 : réponses du comité scientifique
  • fin mai-fin août 2017 : appel à communications, exclusivement via le site internet du colloque cist2018.sciencesconf.org
  • fin octobre-fin novembre 2017 : sélection finale et montage du programme

 

Modalités de réponse

Chercheur.se.s, enseignant.e.s-chercheur.se.s, jeunes chercheur.se.s et doctorant.e.s peuvent proposer une session.

Les propositions devront comprendre :

  • un titre, éventuellement un sous-titre;
  • une présentation de problématique (entre 180 et 250 mots);
  • les types de communications attendues (théories, méthodes, terrains, résultats).

Ces trois premiers points devront être rédigés en français et en anglais. Ils serviront à rédiger l’appel à communication pour les sessions sélectionnées.

Les points suivants pourront être rédigés dans l’une ou l’autre langue :

  • les pistes de valorisation potentiellement envisagées (publications, partenariat, élargissement de réseaux);
  • des individus, équipes ou laboratoires visés, dans ou hors CIST, en fonction des travaux déjà menés (des références bibliographiques récentes peuvent être précisées);
  • un bref CV des co-animateurs de sessions (1/2 page).

 

Modalités d’évaluation des propositions

Les sessions proposées seront évaluées par le conseil scientifique du colloque qui comprend les membres du conseil scientifique du CIST élargi à des personnalités spécialistes de la question des représentations des territoires. Les propositions de sessions seront évaluées selon les critères suivants :

  • la cohérence avec la thématique générale du colloque;
  • l’ouverture à la pluridisciplinarité.

Seront par ailleurs valorisées :

  • les sessions co-animées par des porteurs appartenant à différentes structures, disciplines, courants, etc.;
  • l’ouverture de la session à des contributions internationales.

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Appel à communication – colloque « Numérique et accessibilité » – 01/06/2017

Le colloque a pour objet les usages du numérique dans les travaux sur les Handicaps et la perte d’Autonomie, à travers les questions de compensation et d’accessibilité.

A l’heure de la généralisation du numérique et du développement des nouvelles technologies notamment dans le secteur de l’éducation (MEN, 2015), l’objet de ce colloque international est de traiter des questions vives concernant les effets du numérique sur le développement des personnes en situation, ou non, de handicap et à travers différents âges du développement. De nombreuses recherches et expériences en ce domaine montrent l’intérêt de l’utilisation des outils numériques pour compenser les pertes d’autonomie, stimuler les capacités mentales (cognitives) et faciliter le maintien des liens sociaux (Cornet & Carre, 2008 ; Thommen, E., Cartier-Nelles, B., Guidoux, A. & Wiesendager, S., 2014), améliorer le confort et la qualité de vie des personnes âgées (Bobillier Chaumon, M.E. & Oprea Ciobanu, R., 2009), pour rendre accessibles les activités tant scolaires, éducatives que familiales ou personnelles.

Pour autant les usages sont diversifiés et si la réponse va naturellement vers l’équipement informatique pour mieux voir, mieux entendre, mieux se déplacer et mieux gérer ses activités quotidiennes, il semble pertinent d’en mesurer les enjeux et les risques, d’identifier les usages et les effets sur les activités des personnes en situation de handicap et celles en perte d’autonomie, à divers âges développementaux.

Ce colloque a alors pour objectif de dresser un bilan des possibilités offertes par le numérique et les nouvelles technologies à travers la présentation et l’analyse de projets développés pour ces populations. Autrement dit, il s’agit d’étudier les effets généraux de l’outil numérique sur le développement des personnes notamment en situation éducative ou d’apprentissage, y compris lors d’activités de type rééducationnel (stimulation cognitive, médiation dans les apprentissages, compensation du handicap, accessibilité aux activités régulières), et plus spécifiquement, de comprendre en quoi ces outils deviennent des instruments au service de l’activité des bénéficiaires, à travers leur appropriation et leurs usages, tel que défini par Rabardel (1995).

Les questions d’accessibilité et/ou de compensation seront principalement étudiées et transcendent les champs des handicaps et des pertes d’autonomie dues à l’âge notamment : il s’agit dans cette perspective d’apporter un regard critique sur l’utilisation des systèmes numériques dans les champs du handicap (Alzheimer, autisme etc.), et de la perte d’autonomie, et de faire la distinction dans leurs usages entre outil de compensation et outil d’accessibilité.

Thématiques

Le colloque proposant plusieurs entrées, à titre indicatif, ci-dessous, une liste indicative des thématiques qui pourront être abordées par les communications:

  • Point de vue des IHM : Modèles de conception centrés sur utilisateurs atypiques
  • Point de vue de l’apprentissage et des pratiques éducatives
  • Point de vue de la gérontechnologie: vieillissement et personnes âgées
  • Point de vue transversal : autonomie, compensation et accessibilité dans les situations de handicap

Planning

Ouverture des inscriptions : 11/02/2017
Deadline des soumissions (poster/communication orale) : vendredi 10/03/2017
Réponse des soumissions : 15/04/2017
Possibilité de soumission des articles retenus dans la revue STICEF (classée par l’HCERES)

Plus d’informations ci-dessous et sur :
https://numaccess2017.sciencesconf.org/

 

 

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Appel à communications Journée d’étude : « Eduquer les enfants à la santé : savoirs, acteurs, dispositifs et normativités » – MSH Lorraine

Définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de la 36e assemblée mondiale de la santé (1983), l’éducation à la santé désigne : « tout ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’ils peuvent individuellement et collectivement pour conserver la santé, à recourir à une aide en cas de besoin ». « L’éducation pour la santé est la composante des soins de santé qui vise à encourager l’adoption de comportements favorables à la santé. […] Par l’éducation pour la santé, on aide les gens à élucider leur propre comportement et à voir comment ce comportement influence leur état de santé. On les encourage à faire leurs propres choix pour une vie plus saine. On ne les force pas à changer. […] L’éducation pour la santé ne remplit pleinement sa fonction que si elle encourage les gens à participer et à choisir eux mêmes.
Ainsi, ce n’est pas faire de l’éducation pour la santé que dire simplement d’adopter un comportement favorable à la santé » (Manuel d’éducation pour la santé dans l’optique des soins de santé
primaires. Genève : OMS, 1990).

La journée d’étude entend développer et illustrer les spécificités liées à la catégorie « enfance ». Elle a pour ambition de préciser la nature, l’étendue et la variété des dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants, sans se resteindre au milieu scolaire. Dans la continuité des récents travaux menés sur ces sujets (Roussille et Deschamps, 2013 ; Batisse et Bernard, 2014 ; Fischer et Tarquinio, 2014), cette manifestation scientifique a pour objectif de faire se rencontrer des jeunes chercheurs nationaux et internationaux de diverses disciplines autour de la thématique de l’éducation et de la santé des enfants, sans exclusivité géographique. Ils sont invités à y présenter des recherches achevées ou en cours. La journée d’étude se veut également ouverte aux praticiens de santé et aux acteurs des territoires intéressés à participer à la réflexion sur le sujet.

Cette journée d’étude s’articulera autour de plusieurs axes qui viendront questionner le sujet en abordant :

AXE 1.Les acteurs et les savoirs de l’éducation à la santé auprès des enfants.
Le champ de l’éducation à la santé s’organise traditionnellement autour de plusieurs sources de compétences : les savoirs expérientiels et les expertises professionnelles. Les contributions pourront
discuter cette dichotomie ou se limiter à un certain type d’acteurs, à un champ d’intervention (milieu domestique, familial, scolaire, associatif, médical, etc.) ou encore, privilégier une approche globale des différentes formes d’éducations à la santé, complémentaires ou conflictuelles, assurées par une pluralité d’acteurs qui entourent l’enfant. Les communicants sont invités à exposer des données de recherche portant sur l’identification, sur le rôle et la place de la famille, sur des pairs, sur l’école, sur des politiques publiques, sur la médecine, sur les médias (en particulier les nouvelles technologies de l’information et de la communication) dans l’éducation à la santé des enfants. Les lieux et les espaces de l’éducation à la santé auprès des enfants pourront être également développés dans cet axe. D’autres communications pourront aussi aborder la façon dont l’enfant lui-même participe à son éducation à la santé dans la mesure où il est aussi un sujet capable d’agentivité. Car les enfants sont à l’origine d’une culture propre qui se détache des codes, des normes et des valeurs transmises par ceux qui les socialisent et les éduquent (Delalande, 2001).

AXE 2. Les dispositifs d’éducation à la santé des enfants : formes et supports de communication.
Les recherches portant sur les actions et les outils au service d’une éducation à la santé auprès des enfants sont également attendues. Les livres, les films, les photographies, les sites internet, les publicités, les jeux, etc. sont autant d’instruments matériels et immatériels qui peuvent être au service de l’éducation à  la santé à destination des enfants. Cet axe questionne les processus de construction et de transformation des dispositifs d’éducation à la santé, l’efficacité des messages envoyés aux enfants et leur capacité à les comprendre. Sont-ils vraiment accessibles à tous ? Les contributions pourront développer la façon dont les enfants s’approprient les informations qui leur sont transmises et les mécanismes par lesquels ils parviennent à les reproduire au point de les intérioriser.
AXE 3. Les normativités véhiculées dans les dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants.
Il s’agira de développer leur contenu en mettant au jour les prescriptions soutenues par ceux qui participent à l’éducation à la santé des enfants. Sont en effet véhiculés certains rapports et usages du corps et des façons de penser, voir et vivre la santé. Il serait intéressant, par exemple, de traiter de la perception de différents acteurs (dont les acteurs de santé, les parents et les enfants) qui ne partagent pas un monde d’intercompréhension sur ce qu’est et ce qui fait une « bonne santé ». Cet axe pourra également discuter les aspects moralisateurs et bienfaiteurs qui ont longtemps dominé, comme une évidence, dans le champ de l’éducation à la santé. Enfin, l’éducation à la santé mobilise des catégories de l’enfance comme la petite enfance, la préadolescence, l’adolescence qui sont envisagées comme des périodes du grandir. Toutefois, l’enfance en tant que construction sociale et culturelle invite à explorer ses marges et ses frontières difficiles à déterminer (Galland, 2010). Les communications pourront donc interroger ces catégories, leur historicité et leurs usages.

Une communication peut s’inscrire simultanément dans un ou plusieurs axes. Ces axes ne sont que des pistes de réflexion, ils n’ont pas de valeur exhaustive. La journée d’étude se veut ouverte aux recherches portant sur la thématique générale.
Comité scientifique

  • Déborah KESSLER-BILTHAUER (co-organisatrice de la journée d’étude), Docteure en ethnologie, MSH Lorraine, CNRS/Université de Lorraine, 2L2S
  • Anne FERNANDES, (co-organisatrice de la journée d’étude), Doctorante en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Marie-Pierre JULIEN, Maîtresse de conférences en anthropologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Hervé LEVILAIN, Maître de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S.
  • Sarra MOUGEL, Maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris Descartes, CERLIS
  • Nicoletta DIASIO, Professeure des universités en sociologie, Université de Strasbourg, DynamE, MSH Alsace (MISHA)
  • Virginie VINEL, Professeure des universités en sociologie et en anthropologie, Université de Franche-Comté, LASA
  • Ingrid VOLERY, Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S, MSH Lorraine

Modalités de participation et calendrier

Types de contributions : orales (20 minutes)

Date limite de dépôt des propositions de communication : 5 mars 2017

Les propositions de communication sont à envoyer à Déborah KESSLER-BILTHAUER :
deborah.kesslerbilthauer@gmail.com et à Anne FERNANDES : fernandesanne57@gmail.com

Réponses communiquées : le 15 mars 2017

Les propositions de communication de 1500 signes (espaces compris) comporteront un titre, un résumé de la communication, une bibliographie indicative de 5 références maximum. Le résumé présentera le sujet de la recherche de façon synthétique en précisant l’approche méthodologique employée ainsi que les principaux résultats présentés à l’occasion de la communication.
Les propositions doivent également comprendre les différentes informations suivantes : nom, prénom, adresse mail, discipline et affiliation du communiquant ainsi que l’axe dans lequel il se pressent. Ces informations seront suivies d’une courte biobibliographie de 400 signes maximum (espaces compris).

Date de présentation des communications orales : le 25 avril 2017
Une publication sous la forme d’un ouvrage collectif ou d’un numéro de revue scientifique est envisagée à l’horizon 2018.

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