Le programme du colloque inaugural est en ligne !
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ISIDORE est une plateforme de recherche permettant l’accès aux données numériques des sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier aux enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants, elle s’appuie sur les principes du web de données et donne accès à des données en accès libre (open access).
ISIDORE est une réalisation de la très grande infrastructure de recherche Huma-Num (CNRS, Aix-Marseille Université, Campus Condorcet). Un marché de réalisation a été confié à un consortium composé des sociétés Antidot, Sword et Mondéca en 2009, 2010.
Que met en place ISIDORE ?
La plateforme de recherche ISIDORE se distingue des moteurs de recherche classiques en de nombreux points :
Le moissonnage peut être incrémenté à convenance. Ces différents connecteurs permettent la récupération d’un ensemble de métadonnées et constituent des points d’entrée vers le texte intégral qui est lui aussi indexé quand cela est possible.La ré-exposition des métadonnées enrichies suit, quant à elle, les principes du Web de données dont se réclament les mouvements de mise à disposition des données publiques comme data.gov (USA) et data.gov.uk (UK). A ce titre, la plateforme de recherche ISIDORE y contribue largement au titre de la recherche en SHS en France. Outre un gage de transparence des actions effectuées par le moteur pour aider à la recherche, cette composante s’avère essentielle, car, plus que de simples interfaces de recherche, ISIDORE, offre de par cette fonctionnalité, les moyens à l’ensemble de la communauté d’enrichir constamment ses propres données.
De plus, sur www.rechercheisidore.fr, les interfaces de recherche offrent la possibilité d’étendre et de compléter sa recherche par des réponses venant des grands catalogues bibliographiques, comme ceux de l’ABES par exemple, ou de la BNF. Il est possible d’ajouter des catalogues bibliographiques.
De par sa vocation, ISIDORE privilégie l’accès à des données en libre accès (open access) produites par des organismes de recherche et de l’enseignement supérieur, des laboratoires, des équipes de recherche : édition électronique, bases de données documentaires, fonds numérisés de bibliothèques de recherche, carnets de recherche, annonces d’événements scientifiques.
ISIDORE, l’accès aux données numériques des SHS Lire la suite »
Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche (TGIR) visant à faciliter le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales.
Pour remplir cette mission, la TGIR Huma-Num est bâtie sur une organisation originale consistant à mettre en oeuvre un dispositif humain (concertation collective) et technologique (services numériques pérennes) à l’échelle nationale et européenne en s’appuyant sur un important réseau de partenaires et d’opérateurs.
La TGIR Huma-Num favorise ainsi, par l’intermédiaire de consortiums regroupant des acteurs des communautés scientifiques, la coordination de la production raisonnée et collective de corpus de sources (recommandations scientifiques, bonnes pratiques technologiques). Elle développe également un dispositif technologique unique permettant le traitement, la conservation, l’accès et l’interopérabilité des données de la recherche.
Ce dispositif est composé d’une grille de services dédiés, d’une plateforme d’accès unifié (ISIDORE) et d’une procédure d’archivage à long terme.
La TGIR Huma-Num propose en outre des guides de bonnes pratiques technologiques généralistes à destination des chercheurs.
Elle peut mener ponctuellement des actions d’expertise et de formation. Elle porte la participation de la France dans le projet DARIAH en coordonnant les contributions nationales. La TGIR Huma-Num est portée par l’Unité Mixte de Services 3598 associant le CNRS, l’Université d’Aix-Marseille et le Campus Condorcet.
Conférence, Stéphane POUYLLAU, directeur technique de la TGIR Huma-Num, à la Miason des Sciences de l’Homme de POitiers du 18/10/2016: :
Huma-Num, le TGIR des Humanités Numériques Lire la suite »
Les Petits Déjeuners Durkheim s’ouvrent en 2017 aux chercheurs des laboratoires de l’Université Paris-Saclay, et sont opérés par la MSH Paris-Saclay.
Les séances sont ouvertes au public. Elles seront captées et mises en lignes sur le site internet de la MSH Paris-Saclay.
Programme 2017
Vendredi 20 janvier
Droit et Société : présentation de la revue et des collections d’ouvrages par Jacques Commaille, Laurence Dumoulin, Pierre Brunet et Vincent Simoulin
Vendredi 24 février
Camille Dupuy, Journalistes, des salariés comme les autres ? Représenter, participer, mobiliser (Presses universitaires de Rennes, 2016)
Vendredi 24 mars
Stéphane Blond, L’atlas de Trudaine. Pouvoirs, cartes et savoirs techniques au siècle des Lumières (Comité des travaux historiques et scientifiques – CTHS, 2014)
Vendredi 21 avril
Benoit Bastard, David Delvaux, Christian Mouhanna et Frédérix Schoenaers, Justice et précipitation : l’accélération du temps dans les tribunaux (Presses universitaires de Rennes, 2016),
Céline Béraud, Claire de Galembert et Corinne Rostaing, De la religion en prison (Presses universitaires de Rennes, 2016),
Vendredi 19 mai
Maryse Bresson, Jean Cartier-Bresson, Vincent Geronimi et Frédéric Leriche, Le temps des sciences sociales. Temporalités plurielles et défis de la mesure (Karthala, 2016)
Juin
L’héritage de la pensée de Durkheim (programme à venir)
Accès
Bibliothèque Durkheim
Bâtiment Laplace – ENS Paris-Saclay
61 avenu du Général Wilson – 94230 CACHAN
Inscription conseillée : bib.durkheim@ens-paris-saclay.fr
Les Petits Déjeuners Durkheim – Programme 2017 Lire la suite »
L’Ile-de-France, région phare de la photonique, des MedTech et des BioTech concentre acteurs académiques et industriels de ces trois domaines et crée ainsi un écosystème favorable à l’émergence de projets communs. Les technologies photoniques sont depuis toujours au cœur des outils à la disposition des médecins et des biologistes.
Les progrès importants réalisés ces dernières années en imagerie photonique et en traitement des images n’ont fait que renforcer cette place. L’Ile-de-France accueille 50% des entreprises françaises de BioTech, ce qui en fait la 3e région européenne. Elle est par ailleurs la 2e région française en MedTech (dispositifs médicaux).
BESOIN ?
La photonique est source d’innovation dans l’imagerie pour le biomédical dans 4 principaux domaines :
Les 3 SATT d’Ile-de-France (SATT IDF Innov, SATT Lutech et SATT Paris-Saclay) s’associent à Opticsvalley pour promouvoir l’émergence et la maturation de projets innovants dans le domaine de l’imagerie photonique pour le biomédical. Cet Appel à Manifestation d’Intérêt est ouvert aux chercheurs des universités et établissements publics de recherche d’Ile-de-France et de l’université de Compiègne.
Cet appel concerne toute technologie photonique pouvant répondre aux besoins de la biologie et/ou de la santé, notamment ceux exprimés précédemment, et à tout type de transfert (projet de start-up, transfert de licence(s) de brevet(s) et/ou de savoir-faire, etc.). Cet appel s’adresse à des projets d’une durée de 3 à 24 mois environ pour des montants de 5 000 à 250 000 € environ.
QUAND ?
Cet Appel à Manifestation d’Intérêt est ouvert du 2 janvier au 15 février 2017 et donnera lieu à un comité de pré-sélection (SATT / Opticsvalley / Investisseurs / experts scientifiques et entrepreneurs) en avril 2017.
Suite à ce comité, les porteurs de projets retenus seront accompagnés par les SATT pour affiner leur pré-projet. Le cas échéant, les projets affinés seront présentés aux organes décisionnels de chaque SATT pour décision finale et financement du projet.
Plus d’informations: photonique@satt.fr
Pour télécharger l’appel complet : AMI-Photonique-Imagerie-Médicale-2017
Née du programme « Investissements d’Avenir », la SATT Paris–Saclay est une Société d’Accélération de Transfert Technologique basée à Orsay, créée le 16 juillet 2014.
Trois directions la caractérise :
DYNAMISER L’INNOVATION
La SATT a pour but de valoriser la recherche et d’accompagner le transfert des technologies et des savoir-faire des laboratoires de l’Université Paris-Saclay en direction des entreprises. Elle favorise en cela la dynamisation de l’innovation en vue de développer richesse économique et emplois sur le territoire.
PROXIMITÉ ET CONFIANCE
La mission de la SATT Paris–Saclay est d’assurer la détection des inventions issues des laboratoires académiques, de sécuriser leur protection intellectuelle et de favoriser leur maturation jusqu’à la création de valeur économique via des transferts de technologie ou la création d’entreprises.
360 DEGRÉS
La SATT intervient sur toute la chaîne du transfert de technologies :
Qu’est-ce-que la SATT Paris-Saclay ? Lire la suite »
France Clusters, l’INRA et l’ANPP vous invitent à venir découvrir les concepts et enjeux liés au cluster d’aujourd’hui : innovation ouverte, ancrage territorial, politique d’aménagement du territoire, clusters et enjeux territoriaux, implication sociétale, interaction avec les parties prenantes…
Avec les présentations de :
Programme :
18h – 19h
Introduction : Philippe Serizier (Institut CDC pour la Recherche)
Cette soirée sera l’occasion de vous présenter :
19h – 20h
Débat suivi d’un apéritif convivial
Inscription
Inscription gratuite et obligatoire avant le 13 janvier 2017. Dans la limite des places disponibles.
Info pratique
Lieu : AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard, 75005 Paris
Date : le 18 janvier 2017 de 18h à 20h
Pour toute question : Elise DUREY – France Clusters / elise.durey@franceclusters.fr / 04 78 54 67 09
Soirée conférence « Concepts et enjeux liés au cluster d’aujourd’hui » Lire la suite »
Numéro spécial Revue française de sociologie : « Big Data, Sociétés et Sciences Sociales »
Coordination scientifique
Gilles BASTIN (Laboratoire PACTE, Sciences Po Grenoble),
Paola TUBARO (Laboratoire de Recherche en Informatique, CNRS, Université de Paris-Saclay)
Peu de sujets ont suscité dans les années récentes autant d’intérêt dans le débat public et dans les sciences sociales que celui des big data. La montée en puissance de nouvelles sources de données massives produites principalement par les technologies numériques alimente, depuis le début des années 2010, une réflexion et des craintes sur le fonctionnement des sociétés contemporaines et la production du savoir sur ces sociétés. Une grande part de la littérature consacrée aux big data oscille encore entre deux approches.
La première vise à caractériser de manière instrumentale ces données (par exemple par opposition aux données plus classiques utilisées par les chercheurs) et l’usage qui en est fait (Kitchin, 2013). La seconde met en avant de manière critique les risques induits par les big data : non seulement l’obsolescence de la méthode scientifique d’analyse des données appelée à être remplacée par des algorithmes sans lien fort avec les théories sociales (Anderson, 2006), mais aussi, et surtout, l’apparition d’une nouvelle forme de société « dirigée par les données » (Pentland, 2012), inaugurant des bouleversements de nos façons de vivre, de travailler et de penser (Mayer-Schönberger et Cukier, 2013) ou une nouvelle « gouvernementalité » (Rouvroy et Berns, 2013).
On dispose cependant encore de peu de travaux interrogeant les effets sociaux et les implications scientifiques des big data à partir d’une expérience de première main dans le domaine. Cet appel à contributions vise à mobiliser la communauté des sociologues qui s’intéressent aux big data et qui les utilisent autour de deux grandes questions qui ne nous paraissent pas devoir être séparées : comment les big data transforment-elles la société ?
Comment ces données affectent-elles la pratique des sciences sociales ? Cette double approche consistant, dans une perspective de sociologie des processus de datafication, à réfléchir à la quantification du social comme Alain Desrosières l’avait fait au sujet des statistiques, considérant en même temps « leurs apports de connaissance et les circuits sociaux de leur mise en forme et de leurs usages » (Desrosières, 2005). Notre objectif est par là de contribuer à la réflexion engagée depuis quelques années dans les sciences sociales sur les effets sociaux, économiques, juridiques et politiques, d’une part, méthodologiques et épistémologiques, d’autre part, du « déluge de données » (Hey et Trefethen, 2003) qui a accompagné trois phénomènes sociaux congruents. Le premier
est le développement des pratiques de documentation et de digitalisation de pans entiers de l’expérience sociale des individus sur le web.
Le second concerne la numérisation des produits culturels comme les livres, la musique ou les medias. Le troisième enfin est la généralisation de la collecte de traces d’usages et de pratiques sociales par des capteurs connectés au web dans des domaines très variés comme la santé, les déplacements ou la vie domestique.
Un premier type d’articles attendus concerne la généalogie du phénomène big data, aussi bien comme une forme d’innovation scientifique, dans des champs disciplinaires plus ou moins proches des sciences sociales, que comme un sujet du débat public (Beer, 2016). Les conditions historiques de diffusion du concept et des méthodes des big data pourront être examinées à l’aide d’études comparatives qui seraient utiles pour comprendre dans quelle mesure le contexte institutionnel pèse sur leur généralisation et la façon dont elles ont pénétré les espaces publics et académiques dans différents pays. La question du rapport (ou de l’écart) entre définition « publique » et définition « scientifique » des big data (Michael et Lupton, 2016) pourrait aussi être abordée dans des articles analysant ce phénomène sur un plan généalogique.
Les contributions pourront aussi aborder les nombreux problèmes publics qui ont émergé dans le sillage des big data. La façon dont la révolution des données modifie la perception de la vie privée et brouille la frontière entre sphère publique et sphère privée est un premier exemple de ces problèmes publics (Tubaro, Casilli et Sarabi, 2014). D’autres phénomènes peuvent être cités comme la question de la surveillance des populations rendue possible par la récupération massive d’informations sur les individus à partir des traces numériques de leurs activités. La question du « digital labor », souvent invisible et non rémunéré, qui permet d’alimenter les bases de données (Terranova, 2000 ; Cardon et Casilli, 2015 ; Scholz, 2012) comme celle du développement des algorithmes destinés à les traiter pourra aussi donner lieu à des propositions d’articles.
Le regard peut aussi se porter sur la propriété privée des données et sur l’injection de ressources informationnelles massives dans la chaîne de valeur économique, qui sont souvent l’apanage de grandes entreprises et qui déplacent les rapports de pouvoir en faveur de celles-ci, par rapport aux États et aux autorités publiques. Les contributions proposées pourront s’intéresser aux formes de discrimination « algorithmique » résultant des segmentations de marché très fines que les big data facilitent, ou aux inégalités d’éducation et d’accès aux données. Enfin des articles pourront aborder la manière dont les big data peuvent a contrario faciliter l’implication citoyenne et la participation démocratique, donnant une voix à des couches de la population traditionnellement moins bien représentées, notamment par la mise à disposition de données dans le cadre de l’open data (mouvements sociaux, datajournalisme, etc.).
Dans une perspective réflexive de sociologie de la profession de sociologue, d’autres propositions pourront aborder les effets de l’usage de ce type de données dont l’origine se situe généralement dans la pratique des individus et des institutions, en dehors de toute démarche de recherche. Si l’on adopte le point de vue réflexif de Burrows et Savage dans leur fameux article sur la « coming crisis » de la sociologie empirique (Savage et Burrows, 2007), celle-ci serait simplement en train de perdre sa « juridiction » sur tout un pan de la connaissance de la société. L’entretien et l’enquête par questionnaire qui lui ont longtemps assuré cette juridiction seraient en effet dépassés par de nouveaux modes de représentation de la société sans lien évident avec les connaissances sociologiques acquises et fondées sur la commodification des données personnelles.
La Revue française de sociologie souhaite aussi susciter des réflexions d’ordre méthodologique sur les big data. Les chercheurs en sciences sociales se sont engagés récemment dans l’analyse et, de plus en plus, l’utilisation de ces nouveaux matériaux (Cardon, 2012). Il nous semble que ce numéro pourrait leur donner l’occasion de rendre visibles les écueils qu’ils rencontrent en chemin et la façon dont ces données mettent en tension les « assemblages » techniques, méthodologiques et déontologiques qui forment leur appareil de preuve (Ruppert, Law et Savage, 2013).
Si, dans le discours courant, les big data sont souvent présentés en termes de rupture, ces contributions pourront notamment s’interroger à partir d’exemples concrets sur les éléments de continuité que l’on peut trouver dans leur utilisation par rapport à celle des small et des medium data dont s’est nourrie la sociologie tout au long de son histoire : l’enquête de terrain, l’interview, la statistique publique, etc. Un défi qui pourrait être discuté est celui des compétences désormais exigées du sociologue et par là, de l’interdisciplinarité nouvelle qui se crée dans les lieux de production de ces données.
L’usage des big data suppose en effet que le sociologue se forme aux méthodes de pointe de l’informatique (machine learning, visualisation des données) ou collabore avec des spécialistes de ces méthodes. Les effets de ces changements doivent être analysés dans le détail à l’image des opérations concrètes de ce que l’on peut appeler la datafication, par exemple le travail des « petites mains » des données (Dagiral et Peerbaye, 2012) ou des conflits d’interprétation qui naissent de la production des données d’enquête lorsque le sociologue doit les négocier avec leurs producteurs individuels, les plateformes d’agrégation de contenus et la CNIL (Bastin et Francony, 2016). La question de l’échantillonnage des données pourra aussi être au centre de propositions d’articles dans la lignée des débats soulevés par exemple par le Great British Class Survey (Savage et al., 2013 ; Mills, 2014).
Enfin, sur un plan épistémologique, des articles sur les aspects théoriques de l’épistémologie des sciences sociales à l’heure des big data pourront être publiés dans ce numéro. Les big data bouleversent-ils l’espace de l’enquête et le raisonnement sociologique (Passeron, 1991) comme l’avancent certains en craignant le glissement de l’explication causale à la simple mise en évidence de corrélations que provoqueraient les big data ? Comment comprendre l’émergence de notions comme celle de « trace » qui remet au goût du jour le paradigme de l’indice (Ginzburg, 1980) dans les études sur le numérique (Merzeau, 2009) ou encore celui de l’enquête fondée sur le modèle de la police scientifique — « forensic social science » (Goldberg, 2015) ?
Si ces quelques exemples n’épuisent pas l’ensemble des interrogations possibles sur le sujet de ce numéro spécial, il est opportun de préciser que des travaux discutant d’aspects méthodologiques spécifiques ou des défis techniques posés par les big data (par exemple, les problèmes de documentation ou de curation) seront les bienvenus pourvu qu’ils apportent des éléments permettant de les relier à la théorie ou la pratique sociologique. Réciproquement, sur les questions les plus théoriques soulevées par la thématique du numéro, un ancrage dans une étude de cas documentée précisément sera fortement apprécié.
Gilles Bastin et Paola Tubaro
Références
Anderson, C. (2006). « The End of Theory: The Data Deluge Makes the Scientific Method Obsolete », Wired.
Bastin, G. et Francony, J.-M. (2016). « L’inscription, le masque et la donnée. Datafication du web et conflits d’interprétation autour des données dans un laboratoire invisible des sciences sociales », Revue d’Anthropologie des connaissances, 10(4).
Beer, D. (2016). « How should we do the history of Big Data ? », Big Data & Society, 3(1).
Cardon, D. (2012). « Regarder les données », Multitudes, 2012/2, n° 49.
Cardon, D. et Casilli, A.A. (2015). Qu’est-ce que le digital labor ?, Éditions de l’INA.
Dagiral, É. et Peerbaye, A. (2012). « Les mains dans les bases de données », Revue d’anthropologie des connaissances, 6(1).
Desrosières, A. (2005). « Décrire l’État ou explorer la société : les deux sources de la statistique publique », Genèses, n° 58.
Ginzburg, C. (1980). « Signes, traces, pistes », Le débat, n° 6.
Goldberg, A. (2015). « In defense of forensic social science », Big Data & Society, 2(2).
Gray, J., Chambers, L. et Bounegru, L. (2012). The data journalism handbook. O’Reilly Media, Inc.
Hey, A. J. et Trefethen, A. E. (2003). « The data deluge: An e-science perspective »In, Berman, F., Fox, G. C. and Hey, A. J. G. (eds.) Grid Computing – Making the Global Infrastructure a Reality, Wiley and Sons.
Kitchin, R. (2014). The Data Revolution: Big Data, Open Data, Data Infrastructures and Their Consequences, Sage.
Mayer-Schönberger, V. et Cukier, K. (2013). Big data: A revolution that will transform how we live, work, and think, Houghton Mifflin Harcourt.
Merzeau, L. (2009). « Du signe à la trace : l’information sur mesure », Hermès, La Revue, 2009/1, n° 53.
Michael, M. et Lupton, D. (2016). « Toward a manifesto for the ‘public understanding of big data’ », Public Understanding of Science, 25(1).
Mills, C. (2014). « The great British class fiasco: A comment on Savage et al. », Sociology, 48(3).
Passeron, J.-C. (1991). Le raisonnement sociologique : l’espace non-poppérien du raisonnement naturel, Paris, Nathan.
Pentland, A. (2012). « Reinventing society in the wake of big data ». Edge. Available online at: https://www.edge.org/conversation/alex_sandy_pentland-reinventing-society-in-the-wake-of-big-data
Rouvroy, A. et Berns, T. (2013). « Gouvernementalité algorithmique et perspectives d’émancipation », Réseaux, 2013/1, n° 177.
Ruppert, E., Law, J. et Savage, M. (2013). « Reassembling social science methods: The challenge of digital », Theory, culture & society, 30(4).
Savage, M. et Burrows, R. (2007). « The coming crisis of empirical sociology », Sociology, 41(5).
Savage, M., Devine, F., Cunningham, N., Taylor, M., Li, Y., Hjellbrekke, J., Le Roux, B., Friedman, S. et Miles, A. (2013). « A new model of social class? Findings from the BBC’s Great British Class Survey experiment », Sociology, 47(2).
Scholz, T. (ed.) (2012). Digital labor: The Internet as playground and factory, Routledge.
Terranova, T. (2000). « Free labor: Producing culture for the digital economy ». Social text, 18(2).
Thrift, N. (2005). Knowing capitalism, Sage.
Tubaro, P., Casilli, A.A. et Sarabi, Y. (2014). Against the Hypothesis of the End of Privacy, Springer.
Consignes pour les auteurs
Les propositions de contribution (min. 1 000 mots – max. 1 500 mots, bibliographie non incluse), en français ou en anglais, devront être adressées à Christelle Germain
(christelle.germain@cnrs.fr), secrétaire de rédaction, au plus tard le 28 février 2017.
Elles feront l’objet d’un examen conjoint par les signataires de cet appel et un autre membre de la Rédaction. La notification d’acceptation sera rendue au plus tard le 30 mars 2017.
Les auteurs dont la proposition aura été retenue devront soumettre leur texte, dont la longueur ne dépassera pas 70 000 signes (espaces, bibliographie et figures compris), au plus tard le 15 septembre 2017. Chaque article sera évalué indépendamment par les coordinateurs scientifiques du dossier et, de manière anonyme, par le comité de lecture de la Revue française de sociologie.
L’ANR s’associe au programme de financement « transformations vers la durabilité » (Transformations to Sustainability – T2S) placé sous l’égide du Belmont Forum et du réseau NORFACE. Dans ce cadre, un appel à projets, réunissant les agences de financement de 14 pays, sera lancé courant décembre.
Son objectif ? Soutenir des projets internationaux et interdisciplinaires sur la question des transformations vers la durabilité.
Les sociétés contemporaines font face à des bouleversements climatiques, une dégradation environnementale et un épuisement des ressources sans précédent au niveau mondial. Ni les moyens mis en œuvre, ni les solutions avancées jusqu’à présent pour faire face aux défis liés à la question de la durabilité n’ont démontré leur efficacité.
Ainsi, il semble nécessaire de porter un effort concerté et global visant à stimuler des projets de recherche sur les transformations vers la durabilité à même de faire surgir de nouvelles solutions aux défis sociétaux et environnementaux. T2S est un nouveau programme de financement placé sous l’égide du Belmont Forum et du réseau NORFACE, afin de soutenir des projets internationaux et interdisciplinaires.
Un appel à projets internationaux ouvert en décembre.
Dans ce cadre, un appel à projets sera lancé courant décembre. Il associe les agences de financement des pays suivants : Allemagne, Belgique, Brésil, Etats-Unis d’Amérique, Finlande, France, Irlande, Japon, Luxembourg, Norvège (informations complémentaires à venir), Royaume-Uni, Slovénie, Suisse et Taïwan. Il devrait également recevoir le soutien de l’Union européenne, dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020.
L’appel à projets portera sur les trois thèmes suivants :
1. Gouvernance et dimensions institutionnelles des transformations vers la durabilité
2. Economie et finance des transformations vers la durabilité
3. Bien-être, qualité de vie, identité, et valeurs sociales et culturelles en rapport des transformations vers la durabilité
Les propositions de projets devront s’intéresser à un ou plusieurs de ces thèmes. Ceux-ci ne doivent cependant pas être limitatifs, et il est attendu des participants qu’ils proposent des thèmes complémentaires. Les porteurs de projets sont également invités à prendre en considération les connexions entre les thèmes, et notamment autour des thématiques transversales interrogeant les aspects conceptuels des processus transformatifs et des innovations méthodologiques. La co-production des savoirs et la formulation des questions de recherche étant des aspects critiques du processus de transformation sociétale, les participants sont fortement encouragés à associer à leurs projets les parties-prenantes à la question de la durabilité, notamment les acteurs de la société civile.
Conditions de composition des consortia
Chaque projet doit inclure des équipes de recherches d’au moins trois pays distincts, éligibles à un financement par les agences de financement participantes. Sur ces trois équipes de recherche, au moins deux doivent être éligibles auprès des agences de financement européennes participantes, et au moins une auprès de l’une des agences extra-européennes (Brésil, Etats-Unis, Japon, Taïwan). La participation d’acteurs extra-académiques est encouragée.
Le budget maximal que chaque équipe de recherche est en droit de demander, ainsi que les conditions particulières qui y sont attachées, sont définis par l’agence de financement dont elle dépend. Le financement cumulé maximal alloué à un projet ne peut excéder 1,5 millions d’euros pour une durée maximale de 3 ans.
Une équipe extra-européenne (Brésil, Etats-Unis, Japon, Taïwan) est pleinement autorisée à coordonner un projet. Chaque projet doit être coordonné par chercheur issu des sciences sociales, mais il doit aussi intégrer des chercheurs relevant d’autres champs disciplinaires (sciences de la nature, sciences techniques, etc.) en fonction de la pertinence scientifique de leur participation au projet et de leur éligibilité au regard des agences de financement. Enfin, chaque participant, quel que soit son pays, ne peut participer à plus de 2 projets, et un seul s’il le fait en qualité de coordinateur.
Processus de soumission
L’ouverture de l’appel devrait intervenir courant décembre 2016. Tous les projets devront être déposés exclusivement via le portail de soumission de Belmont Forum (www.bfgo.org). Le processus d’évaluation se fera en deux temps : pré-proposition (outline-proposal) et proposition définitive (final proposal).
Plus d’information
www.belmontforum.org
www.norface.net
Le Belmont Forum
Principal groupe d’agences de financement de la recherche dans le domaine des changements environnementaux globaux, le Belmont Forum est une structure informelle réunissant des pays du G8 et des pays émergents du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Il met en place des appels à proposition conjoints. L’ANR en accueille le secrétariat depuis 2015.
NORFACE
Le réseau NORFACE (New Opportunities for Research Funding Agency Co-operation in Europe) associe les agences de financement de la recherche de 18 pays européens dans le domaine des sciences sociales et comportementales. Depuis sa création en 2004, il lance régulièrement des appels à projets transnationaux.
Transformations vers la durabilité : un appel à projets transnational bientôt lancé Lire la suite »
Ce séminaire est organisé par le laboratoire Séminaire IDHE.S – ENS Paris-Saclay
Objectifs
L’objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en œuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats.
Quelles sont les limites de validité des énoncés adossés à des données quantitatives ? Comment et pourquoi articuler données « qualitatives » et « quantitatives » ? Comment passer de sources « qualitatives » à des données quantifiables ? Telles sont les questions qui guideront les activités du
séminaire cette année, à partir de présentations de recherches abouties ou en cours.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement, et de l’émergence de grandes bases de données, posant des problèmes spécifiques de traitement et d’analyse. Il y a donc nécessité à développer une réflexion et une pratique collectives sur la quantification en sciences sociales.
Programme
16 décembre 2016 – Qualifier et quantifier les agents hors statut : quand le flou statistique favorise la dualisation de la fonction publique de l’État, Aurélie Peyrin (LEST, Aix-Marseille Université, CNRS).
20 janvier 2016 – Bases de données environnementales et modélisations climatiques au secours des catastrophes « naturelles » en Afrique sahélienne ? Réflexions à partir d’une ethnographie du pastoralisme mobile peul (Sénégal), Chloé Gardin (IMAF, EHESS).
24 février 2017 – Diversité d’origines et inégalités à l’embauche au prisme des canaux de recrutement, Bertille Picard (ENS Cachan) et Yaël Brinbaum (CEE)
17 mars 2017 – Une sociographie des armées françaises dans la Grande Guerre est-elle utile/possible : quel usage des registres matricules des soldats ? Nicolas Mariot (CESSP, CNRS).
21 avril 2017 – Le genre des carrières artistiques. Une analyse à partir d’Artfacts et d’entretiens biographiques, Mathilde Provansal (IDHES, Université Paris 1, CNRS) et Ionela Roharik (CESPRA, CNRS).
19 mai 2017 – À quoi sert de compter ? Statistique des fonctionnaires et « gouvernement par les nombres » (France, 19e-20e siècles), Emilien Ruiz (IRHiS, Lille 3)
16 juin 2017 – La preuve par l’image : faire la publicité des médicaments dans la presse médicale en France et en Allemagne, des années 1920 aux années 1970, Joséphine Eberhart (CERMES, EHESS)
Informations pratiques
Les séances ont lieu le vendredi, de 11h à 13h, ENS Paris-Saclay, Bâtiment Laplace, salle Pollack (2e étage) – Plan d’accès
Contacts
Séminaire Quantitativisme Réflexif – Programme 2016-2017 Lire la suite »