Juliette Berny

Séminaire nomade / OI PaLabRe : Corpus patrimoniaux et corps sociaux le 5 février 2025

séminaire nomade « Corpus patrimoniaux et corps sociaux »

Présentation

Cette cinquième édition du séminaire explorera les liens entre patrimoine et groupes sociaux, en analysant leurs logiques communes et leurs interdépendances. Nous interrogerons comment un corps social – défini comme un ensemble d’individus partageant des caractéristiques ou un concept commun – peut dialoguer avec un corpus patrimonial ou littéraire, constitué de documents ou d’objets réunis selon des critères de cohérence. En explorant la tension entre le tout et les parties ainsi que les interactions réciproques entre corps social et corpus patrimonial, ce séminaire adoptera une approche interdisciplinaire, combinant perspectives inductives et déductives. Nous chercherons à approfondir la compréhension des processus de catégorisation, de conceptualisation et de représentation des faits sociaux et patrimoniaux.

Nous recevrons Nicolas Perreaux, chargé de recherche au CNRS (LaMOP, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), qui travaille sur les grands corpus de données et interroge leur représentativité au regard des structures sociales de l’Europe médiévale, et ouvrira la réflexion autour de son travail Julien Randon-Furling, mathématicien, professeur à l’ENS Paris-Saclay (Centre Borelli). Nous aurons également le plaisir d’écouter Marion Bertin, chercheuse post-doctorante en anthropologie (Université catholique de Louvain), à propos du patrimoine kanak comme « corpus dispersé » et, comme répondante, Ariane Théveniaud, restauratrice, docteure en sciences du patrimoine et post-doctorante (FSP). Pierre-Olivier Dittmar, historien médiéviste, MCF à l’EHESS (GAHOM), interviendra, lui, autour des plafonds peints médiévaux et de la question de la « socialisation » d’un nouveau corpus d’images. Il aura comme répondante Clara Obadia, doctorante en droit sur le patrimoine culturel (ENS-Saclay, ISP). 

Inscriptions avant le 25 janvier 2025
Contact : oi.palabre@universite-paris-saclay.fr

informations pratiques

  • Date : Mercredi 5 février 2025
  • Horaire : 10h30 – 16h30 (accueil café dès 10h00)
  • Lieu : École normale supérieure Paris-Saclay
    4, avenue des Sciences, 91190 Gif-sur-Yvette
    Salle : 1B36 (Accueil café : espace Simondon)

Accessibilité :

Depuis Paris, vous pouvez rejoindre l’ENS Paris-Saclay en transports en commun :

  1. Depuis le RER B (direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse) :
    • Arrêt : Le Guichet
    • Puis prendre le bus 9 (direction Christ de Saclay)
    • Arrêt : Moulon (5 à 10 minutes depuis la gare).
  2. Depuis le RER B (direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse) ou RER C (direction Massy-Palaiseau) :
    • Arrêt : Massy-Palaiseau
    • Puis prendre l’un des bus suivants :
      • Bus 91.06C (direction Christ de Saclay)
      • Bus 91.06B (direction Saint-Quentin-en-Yvelines)
      • Bus 91.10 (direction Saclay)
    • Arrêt : Moulon (20 minutes depuis la gare).

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Séminaire nomade de l’OI SCult :transmissions et appropriation des gestes techniques par l’image – jeudi 21 novembre 2024

Résumé

La question de médiations des savoirs qu’ils soient scientifiques ou technologiques traverse les pratiques sportives notamment lorsqu’on s’intéresse à la transmission des techniques qui les alimentent. Parler de médiation revient ici à « se demander dans quelle mesure les savoirs sont constitutifs de culture – au sens anthropologique de ce qui permet de partager et d’interpréter des expériences communes » (Lehmans et Condette, 2022) en interrogeant la structuration de la communication, en décrivant les contenus informationnels et les savoirs en direction d’un public apprenants.


Dans le monde sportif, les savoirs culturellement situés qui génèrent des expériences partagées sont constitués de techniques. Nous considérons ici que « la technique est l’ensemble des procédés qui se lèguent de génération en génération, se diffusent par la transmission orale, par l’apprentissage, par l’enseignement, et dont l’utilisation assure l’efficacité de l’action » (Combarnous, 1984, p. 31). Dès lors faire médiation consiste à créer les conditions d’une transmission des gestes techniques mais encore faut-il que les pratiquants soient en mesure de se les approprier. Pour les intervenants du monde sportif, cette question de la transmission ou de l’appropriation des techniques sportives se réalise en tenant compte d’une approche de plus en plus scientificisée du développement du sportif (développement des filières énergétiques, travail sur les éléments biomécaniques du geste sportif, accompagnement psychologique de l’engagement sportif, analyse de la production de la performance). Dans cette logique, l’image sportive déborde le simple cadre de la médiatisation pour être utile à la transformation du sportif lui-même. La mobilisation de l’image peut s’envisager dans des perspectives diverses, interrogeant de fait la compétence professionnelle du joueur, de l’entraineur mais aussi plus largement la communauté sportive et plus largement encore le téléspectateur. C’est dans cette perspective élargie que nous nous interrogerons selon différents angles d’approche l’image comme vecteur de diffusion des savoirs techniques en sport.

Bibliographie :
Combarnous, M. (1984). Les techniques et la technicité. Messidor/Éditions sociales
Lehmans, A. et Condette, S (2022) Médiations des savoirs, regards critiques, approches plurielles. Spirale, revue de recherche en éducation

informations pratiques

Lieu : Centre National de rugby –  Fédération française de rugby – 3-5, rue Jean de Montaigu 91460 Marcoussis

Date et horaires : le jeudi 21 novembre 2024 de 10h30 à 16h30

Inscription obligatoire avant le 14 novembre : ici

contact : oi.scult@universite-paris-saclay.fr

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Parution – Numéro 25 de la Nouvelle revue du Travail : L’individualisation de la Formation professionnelle continue

Numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail :

L’individualisation de la Formation professionnelle continue​

Le numéro 25 de La Nouvelle revue du Travail , revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !

Le dossier de cette livraison de la Nouvelle Revue du Travail porte sur l’individualisation de la formation professionnelle continue en s’interrogeant sur l’éventuel effacement des droits collectifs. En effet, celle-ci a été soumise à un intense réformisme social sous les différents gouvernements depuis trois décennies. Les auteur·es constatent le lent abandon du modèle universaliste au profit de la responsabilisation individuelle des salarié·es dans la gestion de leur carrière. Les articles interrogent ce processus de reconfiguration des pratiques et des usages, de la formation, que ce soit par ceux et celles qui la pensent, la mettent en œuvre ou celles et ceux qui y recourent encore… ou qui l’ont abandonnée.

La première contribution donne la parole à Françoise Laot, sociohistorienne de la formation des adultes qui s’exclame « C’est dangereux, la formation ! » Elle montre comment la formation continue a été pensée et conçue essentiellement par et pour des hommes souvent déjà qualifiés et travaillant dans des grandes entreprises. Parallèlement, elle souligne le rejet, dès les années 1970, des alternatives à l’individualisation de la formation professionnelle continue, aujourd’hui au cœur de la plupart programmes de celle-ci. Le second article s’intéresse aux coachs qui individualisent le « mal au travail », en particulier chez des salarié·es diplômé·es et professionnellement insatisfait·es de leur condition présente, pour trouver le « job de leur rêve ». L’analyse des discours des coachs montre une tendance à l’individualisation et à la dépolitisation des rapports au travail, là où les salariés sont incités à l’exit individuel plutôt qu’à la voice collective. L’article suivant traite de la reprise d’études à l’universitéqui reste une pratique marginale. Il explicite les paradoxes et les tensions d’échelles et d’intérêts qui accompagnent l’individualisation de la formation, entre impératifs collectifs, économiques et sociaux, ressources et émancipation individuelle. Le dernier article de ce Corpus nous fait découvrir les raisons du non-recours à la formation continue en entreprise qui concerne une part non négligeable de la population. L’auteur identifie une variété de profils, contrastés et hétérogènes de celle-ci en étudiant leurs rapports à la formation. Il y montre l’existence d’une « non-demande » de formation qui caractérise certains profils.

Dans la Controverse, la revue a sollicité trois spécialistes de la formation professionnelle continue pour débattre de son individualisation, du recul des négociations collectives et de l’avenir du système de formation. Si des divergences apparaissent dans le débat, les participants conviennent que cette individualisation tient largement à une instrumentalisation par l’emploi ou par l’économie et d’un recul des droits collectifs. Face à la possible ou supposée liberté de choix des individus pour être acteurs de leur parcours professionnel, les contributions font part de différentes manières des capacités individualisées à s’émanciper socialement vers des changements professionnels. Enfin, si l’individualisation de la formation peut contribuer à ajuster les formations aux souhaits exprimés par les individus, l’organisation et le contenu de celles-ci sont bien souvent fortement prescrites ce qui nuit à leur efficacité.

Champs et contrechamps s’est intéressé au Travail vu par la bande dessinée à partir d’une publication bien particulière : le no 9 de la série « Toute la philo en BD ». Laquelle est réalisée par une professeure de philo (scénariste) et par une dessinatrice interrogées par la NRT. Les deux entretiens croisés dissèquent le processus de fabrication, les modalités de travail collaboratif ou de partage des tâches et l’intensité de la coopération pour mettre en image des concepts philosophiques ou la pensée d’auteur·es, souvent perçue comme ardue. Sans omettre les conditions de travail et de rémunération d’une BD dans une collection parascolaire où il s’agit, difficulté inédite, de conduire les lecteurs vers une appropriation différente et complémentaire des concepts philosophiques.

Matériaux et Méthodes propose un genre inédit : les réflexions d’un poète face à une sociologue qui l’interroge sur sa production. En effet, chacun·e possède ses règles, ses repères, ses méthodes mais surtout diverge ou pourrait diverger quant à ses fins. L’incertitude, que la poésie immisce jusqu’au cœur du mot, tranche avec la précision à laquelle aspire en principe la sociologie. Le poète auteur de deux recueils parus dans une grande maison d’édition possède quelques affinités avec la sociologie qu’il lit de temps à autre. Comment faire vivre les deux pratiques chez le même être ? Les réponses du poète montrent la genèse en actes de ses productions, elle-même réinscrite dans sa trajectoire professionnelle

Enfin, ce numéro de la NRT rassemble 23 recensions et notes de lecture plus ou moins critiques qui donnent envie de découvrir des ouvrages récents qui, quelquefois, échappent aux lecteurs, même vigilants…

Sommaire

Sommaire interactif du n° 25 de la Nouvelle Revue du Travail
 
In Memoriam
Deux figures marquantes de la sociologie, liées par l’amitié, par Danièle Linhart
 
La sociologie comme un moteur de l’engagement et de l’émancipation, par Nicolas Divert, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 

Corpus – L’individualisation de la formation professionnelle

Aurélie Gonnet, Prisca Kergoat et Emmanuel Quenson
 
Aurélie Gonnet et Emmanuel Quenson
 
Anne Jourdain
 
Christelle Manifet et Boris Ménard
 
Emmanuel de Lescure
 

Controverse

Didier GELOT, Florence LEFRESNE et Djamal TESKOUK
 

Champs et contrechamps

Martine Gasparov, Émilie Boudet, Isabelle Chambost, Lucie Goussardet Joyce Sebag
Le travail en bulles [Texte intégral] 
 

Matériaux et Méthodes

Alexandra Bidet
 

Recensions et notes de lecture

Jean-Pierre Durand, Alain Damasio, Vallée du silicium [Texte intégral] 

Diffusion

Ce numéro est disponible en version numérique (en accès ouvert immédiat) sur le journal openedition.

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Exposition : Rwanda 1994 – Traces du génocide des Tutsi – du 14 mai au 12 juillet 2024

Résumé

À l’occasion de la trentième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le réseau international de recherche RwandaMAP et la Contemporaine, bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains, présentent l’exposition itinérante “Rwanda 1994 : traces du génocide des Tutsi” du 14 mai au 12 juillet à la Contemporaine, avec le soutien de l’Institut français du Rwanda, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Maison des sciences de l’homme Paris Saclay.

Construite à partir des collections de la Contemporaine et enrichie d’archives publiques et privées, l’exposition propose de revisiter les principales dimensions du génocide à partir de matériaux inédits ou peu connus, qu’il s’agisse d’archives, de collections de presse, d’objets divers ou de témoignages.

L’exposition met en perspective trente ans de recherches et de débats scientifiues tout en interrogeant la valeur patrimoniale et documentaire des traces du génocide des Tutsi. Elle donne également aux visiteurs l’occasion de questionner les méthodes d’écriture de l’histoire du temps présent. Présentant un ensemble de cent cinquante documents reproduits, parfois inédits, l’exposition trilingue — français, kinyarwanda, anglais — a pour vocation de circuler dans plusieurs villes du Rwanda (Kigali, Huye, Musanze).

Dans le prolongement de l’exposition, le numéro de la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps, édité par l’association des amis de la Contemporaine, est consacré au génocide des Tutsi. Coordonné par les commissaires de l’exposition, Rémi Korman et François Robinet, il réunira les contributions de chercheurs francophones et anglophones, notamment rwandais. Un ensemble de rencontres est également programmé pendant la durée de l’exposition, dont l’adaptation d’Une saison de machettes par Dominique Lurcel le 14 mai à la maison de l’étudiant de l’Université Paris Nanterre.

 

Commissaires de l’exposition : Rémi Korman (Université catholique de l’Ouest) et François Robinet (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines).

Scénographie, graphisme : Atelier Ping Pong.

Programme des journées du 24 et 25 mai 2024

Vendredi 24 mai

Journée d’étude scientifique : « Enquête sur le génocide des Tutsi : entre archives et terrain »
La Contemporaine, salle n°3

9h30 : accueil

10h00 : mot d’accueil par Xavier Sené (Directeur de la Contemporaine)
Présentation scientifique de la journée par Rémi Korman (CHUS / UCO) et François Robinet (CHCSC / UVSQ)

10h15 – 11h45 : table ronde 1
Faire du terrain : évolutions, pratiques, enjeux de traduction

Modération : Magnifique Neza (Cespra / EHESS) et François Robinet (CHCSC / UVSQ)Violaine Baraduc (Imaf / EHESS) : « L’enquête et son contrechamp. Le binôme chercheur·se-traducteur·rice »Rémi Korman (CHUS / UCO) : « Les mots de l’histoire et de la mémoire du génocide des Tutsi au Rwanda »Louis Laurent (Cespra / EHESS) : « Parler du génocide des Tutsi à la paroisse Sainte-Famille avec les génocidaires. Entre disponibilité, réinsertion, déni, dissimulation et prudence. »

11h45 – 12h30 : visite de l’exposition « Rwanda 1994. Traces du génocide des Tutsi »

12h30-13h30 : déjeuner

13h30 – 15h15 : table ronde 2
Enquêter sur le génocide des Tutsi : accès, usages, préservation des archives

Modération : Marcel Kabanda (IBUKA) et Florence Rasmont (MMC / ULB)
Karen Taieb (Mémorial de la Shoah) et Luce Mourand (EHESS) : « Les archives du génocide des Tutsis au Mémorial de la Shoah : état des lieux et perspectives ? »
Philibert Gakwenzire (Université du Rwanda) : « Etudier le génocide des Tutsi à partir des archives de la Commune du Rwanda »
Timothée Brunet-Lefèvre (Cespra / EHESS) : « Les procès du génocide des Tutsi en France et ses archives : des sources pour quelle(s) histoire(s) ? »

15h30 – 17h00 : workshop – questions de recherche

Samedi 25 mai

10h30 – la Contemporaine

Rencontre autour des ouvrages Tout les oblige à mourir (CNRS éditions, 2024) de Violaine Baraduc, Le Choc (Galllimard, 2024) et du dossier scientifique « Rwanda 1994 : Archives, mémoires, héritages » de la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (la Contemporaine, 2024).

Une table-ronde modérée par François Robinet en présence de Violaine Baraduc, Samuel Kuhn et Florence Rasmont.  

Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker, Samuel Kuhn, Jean-Philippe Schreiber (dir.), Le Choc. Rwanda 1994: le génocide des Tutsi, Paris, Gallimard, 2024.  
Violaine Baraduc, Tout les oblige à mourir. L’infanticide génocidaire au Rwanda en 1994, Paris, CNRS éditions, 2024. 
Rémi Korman, François Robinet (coord.), « Rwanda 1994 : Archives, mémoires, héritages », in Matériaux pour l’histoire de notre temps, 2024/1, n°151-152, la Contemporaine, 2024. 

11h45 – la Contemporaine

Visite guidée de l’exposition « Rwanda 1994. Traces du génocide des Tutsi » par les commissaires Rémi Korman et François Robinet

13h30 – Auditorium Max Weber – Université Paris-Nanterre

Discussion avec Bruce Clarke, artiste plasticien et photographe britannique d’origine sud-africaine. Modération : Rémi Korman.

Bruce Clarke travaille sur des projets artistiques et mémoriels en relation avec le génocide des Tutsi. Il est notamment le créateur du « Jardin de la mémoire », qui s’étend sur 3 hectares dans le district de Kicukiro, au sud de Kigali. En 2014, Bruce Clarke a peint les « Hommes debout », ces silhouettes d’hommes, de femmes et d’enfants, représentées au Rwanda sur les lieux de commémorations. En 2024, il continue son œuvre avec les « Femmes debout », ainsi qu’une exposition au Camp des milles (Vies d’après).

15h – Auditorium Max Weber – Université Paris-Nanterre

Projection-débat : Rwanda, les collines parlent (Belgique, 2005, 50 min) de Bernard Bellefroid

En présence du réalisateur.

Onze ans après le génocide, ce film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face. Il y a Obede, accusé d’avoir tué des enfants et dont la demande de pardon n’est qu’une stratégie cynique pour être libéré. Il y a Gahutu, qui n’a « aucun remords » et qui, face à ses juges, parlent toujours de « serpents » pour parler de ceux qu’on exterminait. Enfin il y a François, obligé de tuer son propre frère pour pouvoir survivre et qui tente aujourd’hui de se réconcilier avec sa belle-sœur. À travers ces trois histoires, le film tisse un portrait d’une société en guerre contre l’idéologie toujours présente du génocide.

Entrée libre

informations pratiques

Lieu :
La Contemporaine
Université Paris Nanterre
184 cours Nicole Dreyfus
92 000 NANTERRE

Accès : Nanterre Université, RER A ou ligne L

Dates et horaires :

  • Du 14 mai au 12 juillet 2024
  • Du mardi au samedi de 13h00 à 19h00

Entrée libre et gratuite

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Appel à projets recherche 2025

Appel à projet recherche 2025

Informations

La Graduate School Sociologie et Science Politique (GS SSP) est l’une des 17 Graduate Schools de l’Université Paris-Saclay. Pluridisciplinaire dans sa structure, elle rassemble deux disciplines centrales des sciences sociales, la sociologie et la science politique, qui analysent des objets au cœur des enjeux contemporains en ayant recours à l’ensemble des méthodes des sciences sociales (qualitatives et quantitatives).

Elle lance un appel à projets de recherche doté d’un montant total de 68 000 €. Les projets pourront être financés pour des montants compris entre 10 000 et 25 000 €. L’appel est ouvert à l’ensemble des membres des laboratoires du périmètre de la GS SSP. Le montant alloué par la GS peut éventuellement venir compléter des sources de financement alternatives.

Conditions de candidature :

La Graduate School Sociologie et Science Politique accompagne les projets de recherche pour des actions tels que : l’édition scientifique, le recrutement temporaire, les déplacements, le traitement de données, l’accès à la documentation, les gratifications de stage, etc. Les réponses à cet appel à projets de recherche doivent aller au-delà des seules demandes de financement pour des séminaires ou des workshops. Toutefois, l’organisation de tels événements scientifiques peut tout à fait être envisagée comme l’un des débouchés des projets de recherche soumis et bénéficier d’un financement dans ce cadre.

• Il est possible de cumuler plusieurs financements dans le cadre d’un projet, en fonction de la pertinence du montage budgétaire.
• Les projets devront porter sur au moins l’un des 4 axes thématiques communs aux équipes de recherche de la GS SSP.
• Les projets soutenus devront être portés par des membres d’au moins 2 unités du périmètre de la GS SSP (les projets impliquant des membres de 2 unités de recherche d’un même établissement sont éligibles).

L’équipe projet s’engage à diversifier ses effectifs en termes d’ancienneté, d’expérience et de statut des chercheurs et chercheuses impliquées.

Calendrier

Date limite d’envoi des dossiers de candidature : 5 mars 2025
• Date de notification des proposition retenues : au plus tard le 30 avril 2025
• Date de mise en place des financements : juin 2025
• Date limite d’engagement des dépenses : juin 2026

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Appel à projets jeunes chercheurs

Appel à projet Jeunes chercheurs : financement de missions de recherche

Informations

La Graduate School Humanités-Sciences du Patrimoine de l’Université Paris-Saclay lance un appel à projet pour l’année universitaire 2024-2025. Il s’agit de soutenir financièrement des étudiant-e-s de master (M1 et M2) dont les recherches ou travaux justifieraient un déplacement en région ou à l’étranger (pour consultations d’archives, pratiques de terrain, entretiens oraux…). Les candidatures destinées à effectuer une mobilité internationale pour une communication scientifique, une participation à une Summer School ou
à une journée d’étude seront également valorisées. Chaque projet retenu pourra bénéficier d’un financement pouvant aller jusqu’à 600€. Sont concernés par l’appel, les étudiants des mentions : Archives ; Culture, patrimoine et médiation ; Design ; Histoire ; Lettres-Langues ; Musicologie ainsi que les étudiants du parcours Anglais de spécialité de la mention LLCER.

Conditions de candidature :

● Travailler et mener des travaux de recherches en doctorat au sein d’un laboratoire de la Graduate School Humanités Sciences du Patrimoine de l’Université Paris-Saclay.
● Justifier précisément de la nécessité ou de la pertinence d’un déplacement ou d’un séjour en région ou à l’étranger.
● Présenter un budget prévisionnel des dépenses à engager qui précisera les éventuelles autres sources de financement.
● Les frais prévus au projet, tels que décrits dans le dossier de candidature, ne doivent pas avoir été engagés avant que la GS HSP ait statué sur le dossier. Si le projet est retenu, aucun remboursement de frais engagés antérieurement à la
notification de cette décision ne pourra être effectué.
● Les déplacements devront être réalisés au plus tard le 18/07/2025.
● Les projets de doctorat sélectionnés et financés pourront faire l’objet d’une participation et d’une communication lors de la journée de rentrée des doctorants organisée annuellement par la Graduate School.

Calendrier

Les dossiers de candidatures sont à retourner au plus tard le 17 janvier 2025. Une réponse sera adressée aux étudiants porteurs d’un projet au plus tard le 14 février 2025.

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Les petits déjeuners Durkheim le 19 décembre 2024

PRESENTATION

La MSH Paris-Saclay, les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay vous invitent à une nouvelle saison des Petits Déjeuners Durkheim.

Autour d’un café à la bibliothèque Durkheim, chercheurs, enseignants, étudiants et tout public intéressé sont conviés à débattre suite à la présentation d’ouvrages issus de travaux en Sciences Humaines et Sociales.

Pour information : Les doctorants venus assister en présentiel aux présentations peuvent créditer des heures de formations dans le cadre de l’École doctorale. L’attestation est à demander à l’adresse suivante : elsa.bansard@ens-paris-saclay.fr et à déposer ensuite sur l’ADUM.

Deux ouvrages de chroniques seront ici l’objet des échanges :

Baptiste Coulmont et Pierre Mercklé, Pourquoi les top-modèles ne sourient pas, Chroniques sociologiques.

Frédéric Lebaron Savoir et agir. Chroniques de conjoncture (2007-2020),

INFORMATIONS PRATIQUES

Date – horaire  : jeudi 19 décembre 2024, de 10h à 11h30.

Lieux : la bibliothèque Durkheim est située au 3e étage, Bât.sud-ouest au sein de l’ENS, 4 avenue des Sciences 91190 – Gif-sur-Yvette

En partenariat avec les laboratoires CEPS, IDHES et ISP de l’ENS Paris Saclay .

programme à venir

Un jeudi par mois, de 10h à 11h30, voici le programme que nous vous proposons :

  • jeudi 23 janvier 2025 : Laurence Maurines et Christian Bracco Apprendre et penser les sciences dans l’enseignement et la formation scientifique. Vers une interdisciplinarité didactique-histoire des sciences-épistémologie.
  • jeudi 20 février 2025 : Vincent Négri et Nathan Schlanger (dir.) 1941. Genèse et développements d’une loi sur l’archéologie
  • jeudi 20 mars 2025 : Olivier Wieviorka Histoire totale de la seconde guerre mondiale
  • jeudi 10 avril 2025
  • jeudi 22 mai 2025 : Michela Barbot Les règles de la valeur. Une histoire juridique de l’estimation des biens, A paraitre – Discutant : Noé Wagener (ISP, Université Paris Saclay)
  • jeudi 19 juin 2025

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Séminaire ECOPOLIEN 9 janvier 2024

Séminaire ECOPOLIEN - Béton et infrastructures : construction d’une hégémonie en France et en Afrique

INFORMATIONS

Ecopolien est un groupe de travail inter-universitaire (établissements ESR d’Ile de France) et transdisciplinaire (science humaines, sciences de la nature) s’intéressant aux causes des bouleversements écologiques actuelles et aux solutions proposées pour y remédier.

Nous aurons le plaisir d’écouter les interventions de :

  • Nelo Magalhães, chercheur au Centre de Recherche Historique (EHEES)
  • Armelle Choplin, professeure associée et directrice de l’institut Gouvernance de l’Environnement et Développement Territorial (Université de Genève)

Le premier exposé de Nelo Magalhães proposera de penser la dynamique des grandes infrastructures de transport en France depuis 1945 par une entrée matérielle. A partir de différents exemples historiques, tels des conflits ou des crises, il dépliera les différentes étapes : construction, élargissement et maintenance. Il rattachera ces moments à l’évolution de structures clés du capitalisme français et discutera, enfin, la question de leur pouvoir supposé.

A travers une exploration de la filière du béton en Afrique de l’Ouest et à la frontière Franco-Suisse, Armelle Choplin cherchera ensuite à comprendre comment ce matériau est devenu hégémonique, au point de rendre complexe l’utilisation d’autres matériaux, notamment ceux géo et bio sources comme la terre, la fibre… Il s’agira de saisir comment le béton s’est imposé globalement, grâce à des acteurs politiques et économiques puissants mais aussi en répondant à une forte demande sociale. Et alors qu’il fait l’objet de critiques croissantes en Europe, la demande en béton n’a jamais été aussi forte sur le continent africain. Cette présentation posera la question des possibles alternatives et bifurcations dans le monde de la construction.

S’en suivra une discussion avec le public.

Pour en savoir plus sur l’Ecopolien

INSCRIPTIONS

Ouvert à tou.te.s, inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire : https://ecopolien.org/

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Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 17 janvier 2025

SÉMINAIRE Transatlantic Culture - cultures d'exil

INFORMATIONS

Le vendredi 17 janvier de 16h à 19h 

en cours de réactualisation…

Ce carnet de recherche traite des sources, des acteurs et des espaces des circulations culturelles dans le cadre d’une histoire connectée de l’espace transatlantique. Mettant en réseau les travaux scientifiques de chercheurs internationaux, il est articulé à la plateforme numérique Transatlantic Cultures – Histoires culturelles de l’espace atlantique, XVIIIe-XXIe siècles.

Plus d’info : ICI

informations pratiques & Programme

Lieu : à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), 2 rue Vivienne, 75002 Paris, de 16 h – 19 h, en salle Peiresc

Prochaines dates à retenir :

  • Vendredi 14 février 2025 – NOUVEAUX RÉCITS DE VOYAGE
  • Vendredi 21 mars 2025 – AMERICAN CONTACT
  • Vendredi 16 mai 2025 – CINÉMA
  • Vendredi 13 juin 2025 – ARTS VISUELS

Retrouvez l’intégralité du programme Transatlantic Cultures ICI

Séminaire Tracs Transatlantic Cultures 17 janvier 2025 Lire la suite »

Séminaire Propriété, environnement, patrimoine et société 20 janvier 2025

Propriété, environnement, patrimoine et société (PEPS)

INFORMATIONS

Date & horaire : lundi 20 janvier à 14h00-16h00

Mark Thatcher | Université Luiss, Rome
Le déplacement des statues dans l’espace public 

discussion animée par Emmanuelle Sibeud | Université Paris 8, IDHE.S

Lieu: École normale supérieure Paris-Saclay, Salle 3E35, 4 avenue des Sciences 91190 Gif-sur-Yvette

Plus de détails et inscription : ici

présentation du séminaire

L’idée de ce séminaire est de comparer les formes de propriété en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs.

Les questions traitées seront aussi disparates que : une œuvre d’art dans l’espace public, une invention brevetée, la perspective offerte par un paysage, un site antique menacé par l’ouverture d’un chantier, une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique.

Il n’y a pas de propriété. Il n’y a que des formes de propriété aux propriétés différentes. L’idée de ce séminaire est de les comparer en travaillant à partir d’objets complexes tels que le patrimoine, l’environnement et les savoirs. On travaillera particulièrement sur les conflits de qualification autour de ces objets, en prêtant entre autre attention au degré de juridicité des revendications et à la distribution des pouvoirs qui s’y déploient. Les questions traitées seront aussi disparates que : une œuvre d’art dans l’espace public, une invention brevetée, la perspective offerte par un paysage, un site antique menacé par l’ouverture d’un chantier, une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique… Les questions patrimoniales peuvent recouper les questions environnementales au sens où il y a une intention humaine de préservation et de transmission aux générations futures, une forme de revendication pouvant rentrer en conflit avec les droits attachés à la propriété d’un bâtiment, d’une installation industrielle ou de produits fabriqués. On peut donner l’exemple du droit de propriété individuel d’un maître d’ouvrage sur un bâtiment qualifié d’utilitaire, lui permettant des modifications pour répondre à des nouveaux besoins, modifications qui vont rentrer en tension avec des revendications en termes de patrimoine architectural ou de droit d’auteur de l’architecte qui a conçu initialement le bâtiment ou, encore, de l’artiste qui a réalisé à même une fresque.

Ces conflits de qualification seront étudiés à l’aune des formes de valorisation des choses en présence, des jeux d’argumentation et des dispositifs de négociation inventés par les acteurs. D’un point de vue pratique et la façon de vivre ce séminaire, nous organiserons des déambulations sur les différents terrains et procéderont à des expérimentations et des collectes de matériaux et d’arguments.

Les dates des séminaires s’échelonnent du 23 septembre 2024 au 12 mai 2025.
Un lundi par mois, 14 h – 16 h


Pour connaître l’ensemble du programme

organisation

Michela Barbot | Université Paris 1, IDHES
Christian Bessy | ENS Paris-Saclay, IDHES
Marie Cornu | ENS Paris-Saclay, ISP
Noé Wagener | Université de Créteil et ISP

Séminaire Propriété, environnement, patrimoine et société 20 janvier 2025 Lire la suite »

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