A la suite du workshop Musiques & sorties de guerre du 12 janvier 2018, un article publié par les porteurs du projet (CHCSC et SLAM) dans le magazine L’Histoire
A bas Wagner, vive le jazz !
par Anaïs Fléchet, Martin Guerpin, Philippe Gumplowicz
La démobilisation, dans la musique aussi, a pris du temps.
En juin 1921 au Théâtre des Champs-Élysées, une panoplie de vrombissements citadins sur une marche harmonique d’écolier maladroit déblaie la voie vers une musique que son initiateur désigne comme bruitiste. « Nous prenons infiniment plus de plaisir à combiner des bruits de tramways, d’autos, de voitures et de foules criardes qu’à écouter l’Héroïque ou la Pastorale », s’écrie Luigi Russolo (L’Art des bruits, 1913). Présentisme absolu. Le 15 décembre de la même année, la création parisienne du Pierrot lunaire de Schönberg fut « une révélation pour les uns, une offense pour les autres », écrit Jean Wiéner, l’organisateur du concert.
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