MONCADA

MONCADA
Prénom
Marie
Titre
Doctorant
Laboratoire
PRINTEMPS
E-mail professionnel
marie.moncada@hotmail.fr
Site web du laboratoire
Discipline(s)
Science politique
Axe de recherche MSH Paris-Saclay
Axe 2 – Environnement et Santé
Objets de recherche
Titre probable de la thèse : « Policy subsystem », « deep core belief » et « negative feedback » : comprendre la stabilité de l’accès aux soins des étrangers irréguliers en France et aux États-Unis (1970-2016)

Cette thèse vise à comprendre pourquoi les possibilités de régularisation et les dispositifs publics et peu coûteux de vaccination, de dépistage et de traitement curatif des maladies infectieuses accessibles aux étrangers adultes en situation irrégulière diffèrent en France et aux États-Unis. Plus précisément, comment comprendre la stabilité de ces instruments d’action publique en dépit des controverses publiques dont la plupart fait l’objet ? La période étudiée porte du début des années 1970 à décembre 2016.

L’hypothèse principale est la suivante : le modèle des coalitions de cause de Paul SABATIER semble être utile pour répondre à cette question en raison des conclusions tirées par la littérature scientifique sur ce sujet.
Méthodes de recherche
Les données se composent d’archives et d’une centaine d’entretiens effectués dans les deux pays. Ces archives incluent environ 300 rapports de l’exécutif, 4000 débats et rapports parlementaires, 30 000 articles de presse et 1500 communiqués de groupes d’intérêt.

La méthode utilisée est quantitative et qualitative. L’analyse quantitative est effectuée à l’aide du logiciel NVivo et se rapporte, généralement, à une recherche d’occurrences et aux relations existant entre elles. Ces occurrences se rapportent aux vingt instruments retenus pour les deux pays, aux principaux groupes d’intérêt identifiés sur ce sujet, au vocable utilisé pour évoquer les étrangers irréguliers (« clandestin » ou « sans-papiers » en France par exemple) ainsi qu’au lexique majoritairement employé dans certaines archives. L’analyse qualitative porte sur des échantillons relativement représentatifs d’environ cent documents pour chaque instrument et pour chaque type d’archive (exécutif, législatif, groupe d’intérêt, presse). Elle est ensuite rédigée par coalition, c’est-à-dire par opposition d’arguments. Les entretiens sont utilisés afin de confirmer ou de nuancer les résultats obtenus.

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