Tarification à l’activité (T2A), fermetures de lits, recours à l’intérim… Loin de marquer une rupture dans la politique de santé publique, le Ségur concède quelques miettes qui ne sont pas à la hauteur des problèmes structurels de financement de l’hôpital public, estime Nathalie Coutinet. Cette économiste à l’université de Paris-XIII et chercheuse au Centre d’économie de Paris-Nord, membre des Économistes atterrés pointe de surcroît l’enjeu du financement global du système de soins, angle mort du Ségur de la santé. Entretien.