Depuis des mois, les pouvoirs publics s’obstinent à maintenir les théâtres vides. Que cette fermeture soit provisoirement nécessaire, soit… mais attention. Car si l’on considère que la fermeture des salles ne répond qu’à l’absence d’un plaisir passager, il n’y a pas grand drame. Mais décidément, non. En interdisant les théâtres, ce n’est ni de l’essentiel ni du non-essentiel dont le pouvoir nous prive. Plutôt, il ampute notre commune appartenance au monde.