Le philosophe André Comte-Sponville s’est beaucoup exprimé sur la pandémie dans les médias, pour regretter la panique qu’elle a suscitée et interroger notamment le choix du confinement et la sensibilité de nos sociétés à la mort des plus âgés. Son ami Jean-Pierre Dupuy lui adresse ici une lettre ouverte, qui est l’occasion de revenir sur ses arguments dans lesquels il reconnaît une forme de sophisme. Ce dialogue sur la vie et la mort soulève aussi nombre de questions éthiques auxquelles le virus nous a brutalement ramenés.