Le ministre de la Santé Olivier Véran a dessiné dimanche 17 mai les contours du très attendu plan pour l’hôpital public, et annoncé le lancement le 25 mai d’un « Ségur de la santé ». C’est que l’épidémie a rendu visible les choix économiques ayant conduit au démantèlement progressif d’un système de santé qui doit aujourd’hui « choisir ses morts ». Les morts dont il est question ici procèdent ainsi moins de choix fondés sur des critères ou principes médicaux, que de choix reposant sur des principes économiques.