Quand un changement climatique favorise l’évolution de bacilles virulents, tel celui de la peste bubonique, un empire peut s’effondrer. C’est précisément ce qui s’est passé pour Rome. Dans un ouvrage important, paru en français l’an dernier, l’historien américain Kyle Harper analyse brillamment le rôle décisif (et non exclusif) des facteurs climatique et épidémique dans cet événement historique majeur. Il tente ici un parallèle avec la situation pandémique actuelle.