Les quartiers populaires fournissent le gros des troupes face à l’épidémie de Covid-19. Il n’est donc pas interdit d’espérer qu’à la « guerre sanitaire » succédera une bataille politique et sociale, pour que leurs habitants ne soient plus considérés comme une menace, mais voient leurs mérites reconnus et les risques disproportionnés qu’ils encourent enfin pris en compte. N’en déplaise aux spécialistes de la stigmatisation qui ont encore donné de la voix ces derniers jours.