mai 2021

Séminaire PéLiAS – 18/06/2021

La troisième séance du séminaire PéLiAS, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay, se tiendra le 18 juin de 16h à 18h en visioconférence sur le thème : Périodiques et typographie.

L’accès au séminaire se fera sur inscription, avec l’envoi d’un mail à l’adresse suivante :
alexiakalantzis@gmail.com
Le lien zoom sera envoyé aux participants quelques jours avant.

  • Sébastien Plutniak (Centre Émile Durkheim, Bordeaux) : La publication des données scientifiques : questions d’impression, de standardisation, et de numérisation.

L’expérience d’un format universel de description et d’échange en archéologie préhistorique. D’importantes transformations ont affecté les modalités de publication scientifique au cours des dernières décennies. Elles comprennent l’apparition de formes éditoriales nouvelles, telles que la publication en ligne, le recours à des formats de description bibliographique, l’usage de dépôts de données, de « matériaux supplémentaires » et de formats de fichiers spécifiques visant à faciliter leur réutilisation. Cette présentation portera plus particulièrement sur la publication des données. Elle proposera un examen historique de l’évolution de certaines formes et pratiques à partir d’un cas d’étude en archéologie. La publication abondante de « données », au sens d’« observations », est constitutive de l’établissement de ce domaine du savoir (par ex. les tomes de la Description de l’Égypte, suite à la campagne napoléonienne). De ce fait, et en raison de la quantité de données concernées, certains archéologues furent, en sciences de l’homme, parmi les premiers à rechercher des modes nouveaux de représentation et de manipulation des données sous l’influence conjointe du renouveau formel en linguistique et des débuts de l’automatique dans les années 1950. Ainsi, la « typologie analytique et structurale » fut une tentative collective et internationale pour standardiser l’analyse typologique des objets lithiques préhistoriques, initiée par l’archéologue Georges Laplace et développée par un groupe de chercheurs Français, Italiens, et Espagnols. Cette standardisation s’accompagnait d’un système de notation synthétique permettant de représenter les industries lithiques par des combinaisons de propriétés dont les relations étaient également caractérisées. L’usage partagé de cette notation fit espérer aux archéologues de pouvoir constituer un répertoire commun de données, compatibles entre elle et réutilisables. Cette ambition s’est notamment matérialisé à travers la publication de la revue « Archiviodi tipologia analitica », publiée de 1973 à 1998 à Sienne et à Florence. À partir de publications, d’archives et d’entretiens, cette présentation : 1) rendra compte de la typologie analytique et de sa notation, 2) restituera l’histoire de l’« Archivio » et 3) montrera comment cette expérience a constitué une étape singulière dans l’histoire de la publication scientifique, adaptée – du fait de sa standardisation – à une diffusion informatisée, mais ayant pourtant été matérialisée en format imprimé, sans pouvoir en outre bénéficier de la diffusion permise peu après par le développement d’internet.

  • Roxane Jubert (EnsAD) : La typographie entre expressivité et impact : la revue dans le tourbillon des avant-gardes

Dans la foulée de l’éclectisme typographique caractérisant le dix-neuvième siècle, les avant-gardes historiques fraient maintes voies qui reflètent une créativité affirmée prenant appui sur la lettre.
Ce phénomène touche la plupart des supports graphiques, tout en s’inscrivant en profondeur dans bien des courants artistiques et littéraires qui se propagent lors du premier tiers du vingtième siècle à travers de nombreux pays. L’édition – qui aurait pu être épargnée au nom de la lisibilité – se trouve aspirée par ce mouvement, et fait alors l’objet de toutes sortes d’expérimentations (comme l’attestent aussi bien la poésie visuelle que certains livres du Bauhaus). Revues et magazines comptent en effet au nombre des supports réinterrogés et revisités en profondeur par une création graphique et typographique en effervescence. Les périodiques (parfois plurilingues) traversent aisément les frontières. Véhiculant les idées ou les formes de l’époque, ils contribuent largement à leur diffusion et à leur partage. De fait, leurs couvertures peuvent se trouver particulièrement sollicitées (ce qui illustre bien les comparaisons parfois
établies entre affiche et couverture) : lettrages et caractères typographiques y occupent, en certains cas, une place de choix, jusqu’à muer les signes d’écriture en éléments centraux, tant pour la composition que pour l’image. Inédit, le recours des avant-gardes à la lettre et à la typographie constitue une exceptionnelle source d’inspiration – inépuisée à ce jour.

Organisateurs :

  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)
  • Comité scientifique :
  • Evanghelia Stead (UVSQ, CHCSC & IUF)
  • Hélène Gispert (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Viera Rebolledo-Dhuin (UPEC, CRHEC)
  • Hélène Védrine (Sorbonne Université, CELLF 19-21)
  • Norbert Verdier (Paris Saclay, EST-GHDSO)
  • Alexia Kalantzis (UVSQ, CHCSC)

Le séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts et Sciences) se propose d’étudier les périodiques artistiques, littéraires et scientifiques du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe siècle en tant que médiateurs culturels. Il s’agit d’analyser les périodiques en tant que constructions sociales, matérielles et entrepreneuriales, faisant intervenir de multiples acteurs : écrivains, artistes, typographes, graveurs, imprimeurs, éditeurs, ou lecteurs… et touchant des milieux socioprofessionnels variés (milieux artistiques et littéraires, scientifiques, universitaires, théâtres, galeries, maisons d’édition…).
L’approche adoptée est double : les périodiques sont interrogés en tant que support de communication appartenant à la culture de l’imprimé et en tant qu’objet culturel pluridisciplinaire.
La notion de médiateur permet également d’insister sur la circulation des idées, des textes, des images et des rédacteurs. Les périodiques sont pensés en terme de « réseau » : un dialogue s’établit entre les différents périodiques, au-delà des catégories traditionnelles qui opposent grande et petite presse, revues et livres, revues artistiques et littéraires et revues scientifiques. Enfin, les périodiques sont étudiés dans leur dimension de vulgarisation, tant au niveau littéraire que scientifique, et dans leur rapport au livre et aux différents publics.

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Workshop Covid 19 : l'espace public en discussion_21 06 2021

Workshop Covid 19 : l’espace public en discussion – 21 juin 2021

Le workshop Covid 19 : l’espace public en discussion organisé par la MSH Paris-Saclay se tiendra lundi 21 juin 2021 de 14h à 18h.

Il s’inscrit dans le projet « Les SHS face à la crise covid 19 » mené par la MSH Paris-Saclay. Il s’agit d’analyser la parole des chercheur·e·s en SHS dans les médias français à l’occasion de la pandémie. Un premier état des travaux a été présenté lors d’un colloque à l’ENS Paris-Saclay les 12 et 13 octobre 2020, portant à l’époque essentiellement sur les publications durant le premier confinement.

Le présent workshop fera état des nouvelles analyses qualitatives et quantitatives du corpus médiatique collecté depuis mars 2020 portant sur plus de 1700 textes. L’ambition est ici d’examiner et discuter les multiples effets de la pandémie sur l’espace public, et ce en mêlant deux approches : une restitution des travaux menés par les deux ingénieures de recherche de la MSH sur les rapports entre les mesures sanitaires et l’espace public en première partie de workshop et accessible à toutes et à tous, puis trois ateliers de discussion autour de thèmes récurrents dans le corpus tels que : le bonheur en temps de pandémie, les imaginaires de la peur, la représentation de l’« ailleurs », modérés par des chercheur·e·s SHS qui ont travaillé ou travaillent sur le thème des relations sciences et société pendant la pandémie de covid 19.

Lien d’inscription au worshop et aux ateliers proposés : https://lc.cx/PtNRqY

Programme du workshop

  • 14h : Introduction par la direction de la MSH Paris-Saclay : « les SHS face à la crise covid 19 »
    Maryse Bresson et Pierre Guibentif
  • 14h10-14h20 : Introduction du workshop : Retour sur un an de veille médiatique et de débats de chercheur·e·s
    Elsa Bansard et Anne-Coralie Bonnaire
  • 14h20-14h50 : Présentation : « Ce que les mesures sanitaires bouleversent dans l’espace public » – étude quantitative et qualitative de la parole des chercheur·e·s dans les médias français
    Elsa Bansard et Anne-Coralie Bonnaire
  • 14h50-15h00 : échanges/questions
  • 15h00-15h10 : Pause
  • 15h10 – 15h20 : Introduction des ateliers en plénière
  • 15h20 – 16h30 : Ateliers en groupe

Les ateliers s’appuieront sur un ensemble de textes (issus du corpus médiatique et de références générales) sur les thèmes proposés. Ils seront fournis en amont aux modérateurs·trices et soumis à la lecture des participants le jour même. Ces documents ont pour vocation à être des supports à des échanges de réflexions transversales ; l’atelier ne doit pas être une restitution de leur contenu.

Trois thèmes sont proposés :

  1. Le bonheur pendant la pandémie. Modération : Céline Cholez, sociologue au laboratoire PACTE ;
  2. La représentation de l’Ailleurs pendant la pandémie. Modération : Eugénie Mérieau, juriste, anthropologue et politiste à l’Institut de droit global à l’Université d’Harvard ;
  3. Les discours de peur et la covid 19. Modération : Willy Dunbar, post-doctorant en santé public à l’Université Libre de Bruxelles.

Déroulé des ateliers :

  • 15h20-15h30 : mise en place des ateliers : lecture des documents, lancement par le·la discutant·e
  • 15h30-15h45 : prise de connaissance individuelle des enjeux et réflexion
  • 15h45-16h30 : discussion et préparation de la restitution
  • 16h30-17h25 : Restitution des ateliers en plénière (par atelier : autour des 10 min de restitution et autour des 5 min d’échanges)
  • 17h25 : Conclusion/synthèse
    Elsa Bansard

Au plaisir d’échanger avec vous lors de ce workshop !

L’équipe de la MSH Paris-Saclay

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Webinaire Les Sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales – 24 juin 2021

L’épidémie : enjeux scientifiques et politiques d’un « objet-frontière » en sciences biologiques et SHS

La prochaine séance du cycle de webinaires Les sciences à l’épreuve des crises sanitaires et environnementales, organisé par la MSH SUD, aura lieu jeudi 24 juin 2021 de 13h à 14h en visioconférence.
Lien de connexion (aucune inscription préalable n’est requise)

Ce cycle de webinaires est organisé par le Réseau national des Maisons des Sciences de l’Homme, en partenariat avec le réseau des Umifre (unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger) du CNRS et du MEAE et dans le cadre du dispositif de coordination nationale Inserm/CNRS HS3PE-Crises (Crises sanitaires et environnementales – Humanités, sciences sociales, santé publique)

  • Avec Roger Frutos (DR CIRAD en microbiologie moléculaire / Interactions hôtes – vecteurs – parasites – environnement) et Oliviez Pliez (DR CNRS en géographie / Art-DEV)
  • Animé par Aurélie Binot (anthropologie et agronome, Cirad, dir. adjointe MSH SUD,  et Julien Mary (référent scientifique / MSH SUD / UPVM)
  • Avec Roger Frutos (DR CIRAD en microbiologie moléculaire / Interactions hôtes – vecteurs – parasites – environnement) et Oliviez Pliez (DR CNRS en géographie / Art-DEV)
  • Animé par Aurélie Binot (anthropologie et agronome, Cirad, dir. adjointe MSH SUD,  et Julien Mary (référent scientifique / MSH SUD / UPVM)

Résumé :

En décembre 2019, le monde a été surpris par l’épidémie de COVID-19 qui est rapidement devenue une pandémie. Le principal problème n’est pas vraiment l’émergence d’une nouvelle maladie, cela s’est produit à de nombreuses reprises dans le passé et cela se reproduira à l’avenir. Le problème principal est que le monde a été surpris et pris au dépourvu. Cela n’aurait pas dû être le cas, car nous avions en main toutes les informations nécessaires pour nous préparer. La question est de savoir pourquoi ces informations n’ont pas été traduites en préparation. La réponse est que nous utilisons le mauvais logiciel. La réponse médicale arrive trop tard et la recherche de virus dans l’environnement est en fait inutile.
Et si l’épidémie de COVID-19, comme les maladies infectieuses émergentes passées ou à venir, était un problème de société avant même de devenir un problème médical ? Comment alors les traiter comme tel ? Un virus s’humanise au plan microbiologique en franchissant différents stades. Ce faisant, il acquiert progressivement une « vie sociale », car sa circulation croissante devient de plus en plus clairement reliée aux logiques d’organisation de nos sociétés et de leurs territoires, avec leurs régularités, leurs singularités, leurs inégalités.

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visuel du séminaire "genre et monde carcéral" du 7 juin 2021

Séminaire « genre et monde carcéral » – 7 juin 2021

Séminaire « genre et monde carcéral »

Séance 5 (7 juin 2021 – 14h-18h) : Les mouvements de contestation dans et hors les murs

La prochaine séance du séminaire « genre et monde carcéral », soutenu par la MSH Paris-Saclay, aura lieu le lundi 7 mai 2021, de 14h à 18h en visioconférence.

L’inscription préalable via le bouton « s’inscrire » de la page de l’événement :
https://msh-paris-saclay.fr/event/seminaire-genre-et-monde-carceral-seance-5-7-juin-2021/
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 4 juin à 14h.
Vous recevrez le lien pour assister au séminaire à distance dans la matinée du 7 mai. Pensez à vérifier vos spams si vous ne le recevez pas.

Résumé de la séance :

Cette séance portera sur les luttes anticarcérales et les stratégies de résistance dans et hors les murs, en interrogeant les liens qui ne nouent et se dénouent entre différents mouvements de contestation. L’intervention de Joël Charbit portera sur une histoire comparée des mouvements syndicaux en France et aux États-Unis, nés dans les révoltes carcérales des années 1970 à nos jours. Il analysera l’organisation de ces mouvements de révoltes, notamment les stratégies adoptées face aux autorités pénitentiaires et leurs liens avec les luttes abolitionnistes. Ensuite, l’intervention d’Alaitz Areitio Azpiri reviendra sur son expérience carcérale en tant que prisonnière auto-définie politique basque. Elle proposera une réflexion sur les positionnements féministes et les pratiques de résistance collective et individuelle, qui lui ont permis de tenir en prison. Enfin, Jean Bérard s’interrogera sur les controverses relatives aux usages militants de la justice dans les années soixante-dix. Il analysera plus particulièrement la structure des relations entre critique féministe des violences sexuelles et critique de la prison dans les mouvements militants de cette période.

Programme :

  • Joël Charbit, Sociologue – Docteure en sociologie et chercheur associé au CLERSE : Grèves et représentations syndicales en prison : la question de l’organisation dans les mouvements de prisonnier-e-s en France et aux Etats-Unis

Résumé :
À partir de travaux menés en collaboration avec Gwenola Ricordeau, cette communication tente de retracer la manière dont, dans les périodes marquées par la force des révoltes de prisonnier.e.s, la question de l’organisation de celles-ci s’est posée et les enjeux stratégiques qu’elle n’a pas manqué de soulever, que ce soit dans l’attitude adoptée par ces mouvements face aux autorités du système pénitentiaire ou dans la relation de ces luttes à l’abolitionnisme. L’analyse s’appuiera, pour ce faire, sur une histoire comparée des histoires denses et complexes des mouvements syndicaux nés dans les révoltes carcérales en France et aux États-Unis des années 1970 à nos jours.

  • Alaitz Areitio Azpiri, ex-prisonnière politique basque – diplômée en psychologie (UPV, Université du Pays basque) et en lettres modernes (Université Rennes 2) :  Vivre en prison : un combat quotidien pour ne pas disparaître et continuer à être nous-mêmes.

Résumé :
Dès le début de mon incarcération me suis rendu compte que je ne pouvais pas prendre ce temps comme une parenthèse dans ma vie. Je ne pouvais pas me permettre le « luxe » de ne pas vivre le moment. Pour profiter de la vie dans un trou tel que celui de la cellule et du bâti carcéral, j’ai essayé d’être la plus autonome possible, de ne pas arrêter de prendre mes propres décisions, de ne pas me laisser aller à automatiser mes actions, de me protéger des jugements continus, de ne pas arrêter de réfléchir, d’avancer, de grandir, de prendre plaisir, de gâter celles que j’aime… Bref, de pratiquer le féminisme et la liberté.

  • Jean Bérard, Historien – MCF Université Paris-Saclay – Institut des sciences sociales : La violence de la répression ou l’injustice de l’impunité : histoire d’un dilemme critique

Résumé :
Faut-il demander l’application aux groupes dominants bien souvent impunis des sanctions dénoncées lorsqu’elles s’attaquent aux franges les plus précaires des classes populaires ? De nombreuses controverses contemporaines sur les usages militants de la justice forment des cas spécifiques de cette question générale. La communication propose d’esquisser l’histoire de ce débat militant à partir de la structure des relations entre critique féministe des violences sexuelles et critique de la prison dans les mouvements militants des années 1970.

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séminaire bimensuel « Des Sources aux Systèmes d’Information Géographique » – 15 juin 2021

Thématique Histoire Rurale et les Archives

La dixième séance du séminaire bimensuel « Des Sources aux Systèmes d’Information Géographique » aura lieu mardi 15 juin de de 14h à 17h.
Un partenariat entre le DYPAC, le laboratoire DAVID Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Paris-Saclay, la Plateforme Géomatique de l’EHESS et la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Voici le programme de la séance :

  • 14h Introduction à la séance
  • 14h10 Simon Gabay, Pedro Javier Ortiz : « Reconnaitre les lieux dans le temps: vers un modèle de reconnaissance d’entités nommées en diachronie longue » Université de Genève / INRIA
  • 14h40 Cécile Courtaud, Soline Moriniere, Bernadette Schnitzler, Marie Stahl Georges Triantafillidis (Drac Grand Est, MAN Saint-Germain-en-Laye, Musée archéologique de Strasbourg, Ecole Française d’Athènes) : « Quand les archives construisent la cartographie : le projet collectif de recherches « Archives scientifiques de l’archéologie : le fonds Arthur Stieber  » »
  • 15h10 Léa Renucci (Centre Norbert Elias EHESS / Université de Vérone) : «De la géographie et des lettres : sources épistolaires et cartographie »
  • 15h40 Laurent Herment (CNRS / EHESS – CRH) : « Détermination des aires de marchés des céréales dans la France du XIXe siècle. »
  • 16h10 Raphaël Morera, Benoit Pandolfi, Pascal Cristofoli (CNRS / EHESS – CRH / CRM) : « L’économie des moulins d’Ile-de-France sous l’Ancien Régime : des baux aux cartes. »
  • 16h40 – Discussion

Compte tenu de la situation sanitaire, ce séminaire aura lieu en ligne via le plateforme Zoom de l’université Versailles Saint Quentin en Yvelines Paris Saclay, et en Directe vidéo sur le chaîne youtube du laboratoire DYPAC : https://www.youtube.com/channel/UCLHVUB9GNcXK3gKIj9X8g6g

Pour y avoir accès, vous devez envoyer un mail à colloquesourcesig2020@uvsq.fr (si vous avez déjà envoyé un mail pour la session précédente, vous êtes déjà sur notre liste)

Ci-dessous le programme provisoire des prochaines séances du séminaire « Des sources aux SIG » :

Le programme est visible aussi en ligne à l’adresse suivante : http://psig.huma-num.fr/colloque-sources-aux-sig/programme/

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Dynamiques patrimoniales et culturelles (DYPAC)

Dynamiques patrimoniales et culturelles (DYPAC)

Équipe d’Accueil (EA) : 2449
Tutelles : UVSQ, Université Paris-Saclay
Disciplines : Histoire, patrimoine, musicologie et sciences

Présentation : Le laboratoire DYPAC concentre ses recherches autour de quatre axes en lien avec la conservation de notre patrimoine culturel à travers le temps :

l’axe “Collectionner, classer, échantillonner, caractériser” enrichi l’histoire du collectionnisme, des usages, fonctions politiques et culturelles attachées à la constitution et à la transmission des collections et des bibliothèques, de l’Antiquité au XVIIIe siècle en étudiant l’histoire des formes de patrimonialisation,
l’axe “Translatio : transmission, transformation, altération, circulation” étudie les phénomènes de déplacement dans le temps, dans l’espace et dans les différents champs du monde social, des objets, des documents et des textes,
l’axe “Sciences, savoirs, pouvoirs” s’interroge sur l’histoire des catégorisations des savoirs et des pratiques savantes, ainsi que celle de la diffusion et de la communication du savoir : traduction mais aussi matérialité du livre, manuscrit et imprimé,
l’axe transversal “(Im)matérialités” explore le rapport entre le matériel et l’immatériel, ce qui conduit à réfléchir à l’impact du numérique sur la conservation des objets culturels, son sens, son lieu de production et d’utilisation.

Directrices d’unité : Maaike VAN DER LUGT, maaike.vanderlugt@uvsq.fr, 01 39 25 50 02 et Delphine CARRANGEOT, delphine.carrangeot@uvsq.fr, 01 39 25 55 25
Chargé de la communication : Davide GHERDEVICH, davide.gherdevich@uvsq.fr, 01 39 25 55 28

Site internet : https://www.dypac.uvsq.fr/

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Vient de paraître aux EMSHA : Traité de documentation

Traité de documentation.
Le livre sur le livre. Théorie et pratique

Paul Otlet

Traité de documentation. Couverture. 2021

La version du Traité de documentation que nous publions ici reproduit l’original paru en 1934 aux Editions Mundaneum à Bruxelles. Nous avons choisi de mettre en ligne non seulement la version HTML intégrale de ce fameux traité mais aussi, pour la première fois, la reconstitution (mise en page, polices), en format PDF texte, de l’original écrit par Paul Otlet. Nous y avons attaché une préface d’Olivier Le Deuff et une postface de Bertrand Müller.

Cet ouvrage est consacré à un exposé général des notions relatives au Livre et au Document, à l’emploi raisonné des éléments qui constituent la Documentation.

Une rationalisation du Livre et du Document s’impose, partant d’une unité initiale, s’étendant à des groupes d’unités de plus en plus étendus, embrassant finalement toutes les unités, existantes ou à réaliser, en une organisation envisageant, à la base, l’entité documentaire individuelle que forme pour chaque personne la somme de ses livres et de ses papiers.

Le présent ouvrage en donne une esquisse générale et en présente une méthode coordonnée.

Le présent Traité vise avant tout à dégager des faits, des principes, des règles générales et à montrer comment la coordination et l’unité peuvent être obtenues.

Cette coordination, cette unité, l’Institut International de Bibliographie, l’Office International joint à lui, les Instituts qui coopèrent au Palais Mondial, le Mundaneum, s’efforcent depuis leur fondation en 1893, en 1895 et en 1920, de les étudier, de les définir, d’en faire une réalité vivante et tangible. Les Congrès internationaux de ces organismes, et d’autres, ont arrêté déjà un ensemble important de données régulatrices.

L’objectif est de préparer ainsi de nouvelles ententes, de nouvelles standardisations, de nouvelles œuvres à établir et à sanctionner en commun.

EAN électronique : 9791036566400

Pour consulter cet ouvrage et obtenir plus d’informations : cliquez ici.

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Rencontre scientifique : Les effets de la pandémie de Covid-19. Documenter, décrire, analyser

L’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS organise, les 29 et 30 juin prochain, la rencontre scientifique Les effets de la pandémie de Covid-19. Documenter, décrire, analyser.

Cette rencontre a pour objectif, plus d’an après le début de la pandémie de Covid-19 en France, de constituer un espace de partage et de discussion de résultats de la recherche en sciences humaines et sociales et santé publique au sujet de celle-ci et de ses effets.

Plus d’information

L’inscription est gratuite mais obligatoire auprès de Nicolas.CLAUDON@cnrs.fr.
En fonction du contexte sanitaire, plusieurs formules sont envisagées, en distanciel ou en présentiel. Nous transmettrons les informations utiles au moment de l’inscription.

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Séminaire « Médias et Médiations de la gastronomie » – (XVIIe-XXIe siècles) – 8 juin 2021

La sixième séance du séminaire « Médias et Médiations de la gastronomie » soutenu par la MSH paris-Saclay aura lieu le 8 juin 2021 et sera une visite guidée de l’exposition  » À table !  » en compagnie d’Anaïs Boucher, commissaire de l’exposition.
Le rendez-vous est donné à 15h50 devant la Manufacture de Sèvres (entrée principale).

La séance est accessible sur inscription (20 places disponibles).
Veuillez écrire à l’adresse suivante : colinearnaud@gmail.com

Pour en savoir plus sur l’exposition

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Petit déjeuner Durkheim – 18 juin 2021

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La prochaine séance des Petits déjeuners Durkheim, coorganisée avec la MSH Paris-Saclay, aura lieu vendredi 18 juin 2021 de 10h30 à 12h30 en visioconférence.

Lien de la visioconférence : https://primetime.bluejeans.com/a2m/live-event/zfbtrsvq

1979. Genèse d’une loi sur les archives

sous la direction de Marie Cornu, Christine Nougaret, Yann Potin, Bruno Ricard et Noé Wagener,
La Documentation française, 2019, 731 p.

Il y a quarante ans, le 3 janvier 1979, était promulguée une loi « sur les archives ». Cette loi venait combler ce qui, rétrospectivement, était perçu comme un vide législatif presque bicentenaire. C’est au nom de cette loi – aujourd’hui intégrée au Code du patrimoine – que les politiques publiques en matière d’archives sont conduites en France depuis cette date, entraînant chaque jour les administrations à édicter des milliers de décisions juridiques concernant « leurs » archives (les archives publiques) et, bien plus marginalement, les archives « des autres » (les archives privées). Décisions de détruire des documents et des données ou, au contraire, de les conserver ; décisions de les communiquer à tous, ou aux uns mais pas aux autres, ou à personne… : la loi de 1979 sert de fondement à une gigantesque masse d’opérations de qualification juridique à partir desquelles historiens, écrivains, généalogistes, citoyens écrivent l’histoire, construisent leurs histoires – et, dans tous les cas, exercent leurs droits.

C’est à l’histoire de cette loi du 3 janvier 1979 que s’est attelée la recherche collective dont ce livre est issu. Non l’histoire des archives (les documents), ni l’histoire des Archives (les institutions), mais d’abord et avant tout l’histoire encore inédite d’un texte sur les archives, ici littéralement « déplié » grâce aux archives. « Déplier » ce texte, c’est comprendre de quelles constructions il est le produit et de quelle stratification il est la dernière couche (première partie) ; c’est aussi saisir la diversité des modes par lesquels, immédiatement, ce texte est investi, travaillé et déplacé (seconde partie).

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