La MSH Paris-Saclay a le plaisir de vous annoncer le lancement du projet TerriBio Saclay le lundi 14 octobre prochain !
Lauréat de l’appel à projets Excellence
MSH Paris-Saclay / département SHS de l’université Paris-Saclay, le
projet TerriBio Saclay (Territoires d’interface et biodiversité urbaine
sur le plateau de Saclay) porté par Romain Melot (UMR SAD-APT / INRA –
AgroParisTech) et Emmanuelle Baudry (ESE / UPSud- CNRS – AgroParisTech)
est centré sur l’analyse de la biodiversité urbaine et cultivée comme
vecteur de représentations sociales et comme objet pour l’action
publique locale. Les recherches seront menées sur le plateau de Saclay,
un territoire marqué par une forte dynamique d’artificialisation et qui
présente des enjeux importants en termes de coexistence et d’utilisation
des espaces urbains et des espaces ouverts, agricoles ou semi-naturels,
et de la biodiversité.
Le projet associe une équipe pluridisciplinaire en SHS (sociologie,
géographie) avec un collectif de chercheurs travaillant en écologie et à
l’interface entre les SHS et les sciences de la vie (ethnoécologie,
psychologie de l’environnement).
Rendez-vous à 10h00 à l’ENS Paris-Saclay (Salle Renaudeau – Bâtiment Laplace) pour la réunion de lancement du projet.
Un nouveau séminaire labellisé par la MSH Paris-Saclay!
Porté par Arnaud Latil (CERDI UPSud) et Gilles Dowek (LSV ENS Paris-Saclay), ce séminaire débutera le 10 octobre prochain.
Open data, transparence des algorithmes, éthique by design, droit à l’oubli numérique, autodétermination informationnelle, reconnaissance faciale, neutralité du net, souveraineté numérique, justice prédictive, etc. autant de sujets qui animent ces dernières années le débat public concernant l’environnement juridique du numérique.
Ces sujets soulèvent une question commune : quels seront demain les droits et libertés fondamentales reconnus à chacun dans l’univers numérique? La réponse à cette question impose un examen transversal de ces différents sujets : notre intuition est qu’une approche globale des libertés numériques est aujourd’hui impérative.
A l’heure où se multiplient les projets de reconnaissance constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux du numérique, et où le Conseil de l’Europeélabore des instruments juridiques relatifs à la gouvernance de l’Internet, ce cycle de conférences propose un échange interdisciplinaire autour de l’étude de leurs fondements, leurs enjeux, leur nature et leur mise en oeuvre.
Jeudi 10 octobre 2019 / 18h – 20h – Aux origines des libertés numériques
De l’utopie libertaire des débuts aux dystopies sécuritaires mises en scène dans la série Black Mirror, les droits et libertés se sont profondément transformés à l’épreuve du numérique. Quelles en sont cependant les sources politiques et juridiques ? Et comment l’histoire intellectuelle des réseaux informatiques, autant que leurs spécificités techniques et les pratiques sociales qui s’y sont déployées, ont-elles conduit à repenser certaines catégories clés telles que la propriété ou encore la vie privée ?
Une grande variété de techniques juridiques se trouvent mobilisées pour bâtir le droit des libertés numériques. L’éthique, la soft law et l’expérimentation sont privilégiées par le législateur. Mais la jurisprudence doit déjà trancher des litiges bien concrets, quitte à reconnaitre de nouveaux droits fondamentaux, à l’instar du droit à l’oubli numérique.
Xavier Dupré de Boulois, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne : La fabrique des libertés numériques
Benjamin Loveluck, Telecom Paris : Les libertés numériques, de l’autonomie au contrôle
Inscription gratuite mais obligatoire sur Evenium.
Dans le cadre du projet « Communautés et pratiques communautaires » porté par Mélanie Clément-Fontaine (UVSQ – D@NTE) et Gaële Gidrol-Mistral (UQAM – GRDP) et à la suite du premier colloque
organisé le 11 juin 2019 au Musée du Quai Branly, un second colloque se
tient le vendredi 11 octobre à l’Université du Québec à Montréal, avec
le soutien de la MSH Paris-Saclay.
Ces deux événements donneront lieu à la publication d’un ouvrage
collectif en français et en anglais sur les questions abordées par les
chercheurs de disciplines diverses sur le thèmes des communautés et des
pratiques communautaires.
Le projet Communautés et Pratiques Communautaires est porté par
Mélanie Clément-Fontaine (UVSQ, D@NTE – France) et Gaële Gidrol-Mistral
(UQAM, GRDP – Canada).
L’étude suit une approche comparatiste et interdisciplinaire. La
démarche qui préside cette réflexion collective est prospective,
empirique et théorique. Elle vise à dégager une définition de la «
communauté » commune à l’ensemble des sociétés en partant du constat
suivant :
En marge des organisations sociales, encadrées expressément par le
droit, émergent des communautés. Si le phénomène n’est pas nouveau (cf.
les communautés paysannes, familiales, d’artistes…), il a pris un essor
particulier dans nos sociétés et s’inscrit dans le sillage d’un
renouveau de la pensée du rapport des personnes et des biens. Ce
phénomène, certes lié aux outils de communication en réseau ainsi qu’à
la dématérialisation des choses, gagne également des domaines comme
celui de l’habitation ou encore de l’environnement.
Pour l’heure, les réflexions des civilistes visent essentiellement
l’étude des biens communs et des communs dont la polysémie et la
polyphonie soulèvent la difficulté d’en déterminer les contours. À la
faveur d’une mise en perspective des différentes cultures juridiques, ce
projet consiste à renverser le point d’entrée de l’observation de
l’accès, du partage et de la production commune de certaines richesses
en s’attachant en priorité à la notion de communauté plutôt qu’à celle
de biens communs ou de communs.
Nous partons de la supposition selon laquelle là où apparait un bien
commun ou des communs, apparait également une communauté dont la
construction et la gestion sont des éléments déterminants à l’élection
des communs. Aussi, nous distinguons deux catégories de communautés,
celles qui se construisent autour d’un intérêt commun et celles qui
s’organisent pour gérer et/ou produire un objet commun (bien, chose,
territoire physique). Étant entendu que si dans le premier cas, les
communautés peuvent avoir recours à des outils communs ou les produire
et dans le second cas, les membres de la communauté peuvent partager un
intérêt commun, pour autant, il ne s’agit pas d’une caractéristique
essentielle de la communauté. Partant de cette distinction, l’étude des «
communautés d’intérêts » nécessite de préciser la notion d’intérêt
commun qui les définit. Quant à l’analyse des « communautés de choses »,
elle permet de définir la chose partagée qui correspondrait à la notion
de commun.
Les communautés jouent un rôle appelé à se développer dans et hors
l’économie de marché et construisent de nouveaux rapports sociaux
marqués par le partage des jouissances et la solidarité
intergénérationnelle, mais pas seulement. La communauté, telle que nous
l’entendons, est constituée d’un groupe de personnes qui partagent un
but, un intérêt ou un bien commun et qui établissent des relations
sociales privilégiées entre elles. Bien que non nécessairement
structurées juridiquement, ces communautés savent imaginer des règles
pour gérer, conserver, exploiter ces biens communs ou encore réaliser le
but fixé.
L’étude des critères des communautés et l’observation des pratiques communautaires permettront de s’interroger sur le concept de « communauté », notamment en ce qu’il remet en cause le modèle propriétaire dominant et dévoile une nouvelle relation aux biens, voire des nouveaux modèles. Pour parvenir à appréhender pleinement ce phénomène, la démarche se veut empirique et théorique. L’observation attentive des hypothèses a pour objectif d’appréhender les différentes manifestations communautaires ou supposer l’être afin, ensuite, de circonscrire les expériences qui correspondent à ce que nous nommons communautés. Cette méthode, pour être complète, doit être menée à la fois d’une manière comparative et dans tous les champs disciplinaires complémentaires. En effet, la réflexion juridique ne peut être isolée des enjeux sociologiques, économiques et techniques découlant du concept de communauté.
La School Humanités de l’Université Paris-Saclay lance un nouvel appel à projet pour l’année universitaire 2019-2020. Il
s’agit de soutenir financièrement des étudiant-e-s de master (M1 et M2)
dont les recherches ou travaux justifieraient un déplacement en région
ou à l’étranger (pour consultations d’archives, pratiques de terrain ou
entretiens oraux…). Chaque projet retenu pourra bénéficier d’un financement pouvant aller jusqu’à 500 €. Sont concernés par l’appel :
– les étudiants des mentions Musicologie, Histoire et Design de la School Humanités
–
les étudiants des établissements impliqués dans les formations de la
School Humanités menant une recherche dans un domaine associé aux
Humanités (arts, communication, design, histoire, langues, lettres,
musicologie…).
Dates limites de réponse
1ère session Les dossiers sont à retourner au plus tard le 14 octobre 2019. Une réponse sera adressée aux étudiants porteurs d’un projet au plus tard le 12 novembre 2019.
2ème session Les dossiers sont à retourner au plus tard le 13 décembre 2019. Une réponse sera adressée aux étudiants porteurs d’un projet au plus tard le 10 janvier 2020.
Conditions de candidature
–
Travailler et mener des travaux de recherches en Humanités en master au
sein de la School humanités de l’Université Paris-Saclay ou d’un des
établissements du périmètre Saclay.
– Justifier précisément de la nécessité ou de la pertinence d’un déplacement ou d’un séjour en région ou à l’étranger.
– Présenter un budget prévisionnel des dépenses à engager. – Les déplacements devront être réalisés au plus tard le 15/07/2020.
–
Les projets de M2 sélectionnés et financés devront faire l’objet d’une
candidature à la 4ème Journée des masters de la School Humanités le 23
janvier 2020.
Pièces à adresser pour candidater – CV – Présentation du sujet de recherche ou du projet – Cadre, pertinence et enjeux du déplacement en région ou à l’étranger – Budget provisoire du déplacement avec devis – Lettre de recommandation du directeur de recherche