Le corps polychrome, les couleurs de la santé

Le corps polychrome, les couleurs de la santé (16-OT-04)

Porteurs

  • Evelyne SAMAMA (DYPAC)

Résumé

Pour la huitième édition des « Rencontres d’histoire de la médecine, des pratiques et des représentations médicales dans les sociétés anciennes », nous avons choisi de nous intéresser au chromatisme naturel de l’enveloppe et des sécrétions corporelles et à leur rôle dans la médecine des sociétés pré-industrielles.

Si la couleur des yeux, des cheveux, de la peau, est visible dès le premier coup d’œil et peut informer sur la personne, notamment son origine ou son âge, pour les médecins, elle constitue un des signes à prendre en compte dans le pronostic. Selon leur époque et leur compétence, les soignants en usent comme d’indices pour identifier les maladies possibles et tentent, en étudiant, puis codifiant les couleurs des excrétions et sécrétions corporelles, d’en établir une typologie signifiante. Les textes littéraires apprécient aussi la polychromie humaine comme signe de « bonne » ou de « mauvaise » santé. Seront donc étudiées, dans les œuvres littéraires, savantes et médicales ainsi que dans l’iconographie, les couleurs de la peau, des cheveux, des yeux, et des dents, mais aussi celles du sang — par effusion ou sécrétion —, de la sueur, et des larmes, du sperme, de la salive aussi, ainsi que celles des expectorations et des différentes excrétions (buccales ou nasales), des selles et de l’urine.

 

(Mise à jour le 17 juillet 2024)

 

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