Droit et Société

À propos

Historique

La revue Droit et Société a été créée en 1985 par un groupe de chercheurs et enseignants qui, venant de la philosophie, de la théorie et de la sociologie du droit et de l’État, pensaient opportun et utile d’offrir un espace régulier d’échanges sur le juridique dans ses différentes dimensions, pour des recherches et des analyses issues d’horizons disciplinaires divers et produites dans un cadre international. Droit et Société prend la suite de la Revue internationale de la théorie du droit, fondée en 1926 par Hans Kelsen, Léon Duguit et Franz Weyr.

Depuis sa création, la revue a acquis une audience nationale et internationale, témoignant de la valeur et de la pertinence de ce projet riche, dans l’intention qu’il porte et dans sa réalisation, d’un contenu et d’un esprit. Loin des querelles de chapelles, des affrontements ou des ignorances réciproques entre disciplines, il s’agit de rendre compte, de la façon la plus ouverte possible et la plus scientifiquement ordonnée, de la richesse des travaux et des réflexions de sciences sociales sur le droit et la justice tels qu’ils se développent en France et dans le monde.

Ce pari tenu depuis plus de trente ans paraît encore plus justifié actuellement. En effet, ce qu’on a pu appeler un phénomène de juridicisation et de judiciarisation replace la question du droit et de la justice au cœur des transformations de la société et du politique ainsi que le concevaient les grandes figures fondatrices des sciences sociales. C’est bien ce qui explique que ce ne soient plus seulement des spécialisations intradisciplinaires, comme par exemple la sociologie du droit, qui soient désormais concernées mais les disciplines de sciences sociales dans leur généralité : l’histoire, la philosophie, la sociologie, l’anthropologie, la science politique… La revue Droit et Société s’inscrit dans cette évolution et contribue à la promouvoir.

Droit et Société est publiée par l’Association Droit et Société aux Éditions Lextenso et bénéficie du soutien de l’Institut des sciences humaines et sociales. Les numéros sont librement accessibles sur Cairn dès leur parution.

Structure d’un numéro

Droit et Société publie trois numéros par an, chacun composé d’un dossier thématique, de trois Études (articles Varia) et d’autres articles dans différentes rubriques alternant d’un numéro à l’autre : Elle contribue à la promouvoir : Questions en débat ; À propos, rubrique consacrée à un commentaire approfondi d’un ou plusieurs ouvrages ; Traduit pour vous, qui met à la disposition de nos lecteurs des articles importants de nos thématiques de recherche traduits en français pour la première fois ; Droit et Société en débat, qui apporte un éclairage international sur la revue et ses thématiques. Enfin, une abondante Chronique bibliographique portant sur un large éventail de publications est publiée dans la rubrique « Lu pour vous » sur le blog de la revue. Est publié occasionnellement un numéro Varia.

Contribuer à la revue

Les modalités de soumission sont précisées ici pour les articles, pour les dossiers thématiques, et sur cette page pour les recensions. Les auteurs sont invités à consulter au préalable la charte éthique de la revue.

Comités

Fondateurs :

André-Jean Arnaud†, Jacques Commaille et Jean-François Perrin.

Direction de la publication :

Directeur de la publication : Philippe Raimbault, en qualité de président de l’Association Droit et Société.

Comité directeur : Jacques Commaille, François Ost et Philippe Raimbault.

Rédaction :

Rédaction en chef : Pierre Brunet (juriste, université Paris 1, École de droit de la Sorbonne) ; Laurence Dumoulin (sociologue, Sciences Po Grenoble, Pacte).

Éditrice : Lison Burlat (IE CNRS, MSH Paris-Saclay).

Chronique bibliographique et blog : Mariannick Cornec.

Comité éditorial :

Frédéric Audren (CNRS, École de droit de Sciences Po, Centre d’études européennes, France) ; Louis Assier-Andrieu (CNRS, École de droit de Sciences Po, Centre for Advanced Studies, France/Allemagne) ; Loïc Azoulai (École de droit de Sciences Po, France) ; Antoine Bailleux (UC Louvain Saint-Louis Bruxelles, Institut d’études européennes, Centre interdisciplinaire de recherches en droit constitutionnel et administratif, Belgique) ; Benoit Bastard (CNRS, ENS Paris-Saclay, Institut des sciences sociales du politique, France) ; Lucia Bellucci (université de Milan, Collège de l’Europe, Italie) ; Diane Bernard (UC Louvain Saint-Louis Bruxelles, Réseau interdisciplinarité et société, Groupe de recherche en matière pénale et criminelle, Belgique) ; Dominique Bernier (université de Montréal, co-rédactrice en chef de la Revue canadienne Droit et Société, Canada) ; Jean-Pierre Bonafé-Schmitt (CNRS, Groupe d’étude médiation, Centre Max-Weber, MSH de Lyon, France) ; John Bowen (Washington University in St. Louis, États-Unis) ; Wanda Capeller (Institut d’études politiques de Toulouse, université Paris-Nanterre, Centre de théorie du droit, France) ; Francesca Caroccia (Università Degli Studi Dell’Aquila, Käte Hamburger Center for Advanced Study in the Humanities « Law and Culture », Italie/Allemagne) ; Pierre-Yves Condé (université de Bourgogne, Centre de recherche et d’études en droit et science politique, France) ; Michel Coutu (université de Montréal, Faculté des arts et des sciences, École de relations industrielles, Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail, Canada) ; Thierry Delpeuch (CNRS, Pacte, France) ; Marie-Sophie Devresse (université catholique de Louvain, École de criminologie, Centre de recherche interdisciplinaire sur la déviance et la pénalité, Belgique) ; Daniel Dumont (université libre de Bruxelles, Faculté de droit et de criminologique, Centre de droit européen, Belgique) ; Hugues Dumont (UC Louvain Saint-Louis Bruxelles, Institut d’études européennes, Centre interdisciplinaire de recherches en droit constitutionnel et administratif, Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles, Belgique) ; Baudouin Dupret (CNRS, Centre Jacques-Berque pour les sciences humaines et sociales, Maroc) ; Rafael Encinas de Munagorri (université de Nantes, Droit et changement social, France) ; Anna Rosa Favretto (Università del Piemonte Orientale, Italie) ; António Casimiro Ferreira (Universidade de Coimbra, Centro de Estudos Sociais, Portugal) ; Claire de Galembert (CNRS, Institut des sciences sociales du politique, France) ; Juan Antonio García Amado (Departamento de filosofia del derecho de Oviedo, université de León, Espagne) ; Mauricio García Villegas (Universidad nacional de Colombia, Institut d’études politiques et relations internationales, Colombie) ; Werner Gephart (Käte Hamburger Center for Advanced Study in the Humanities « Law as Culture », Allemagne) ; Pierre Guibentif (Institut universitaire de Lisbonne, Dinâmia’CET-IUL, Portugal/France) ; Stéphanie Hennette-Vauchez (université Paris-Nanterre, Centre de recherche sur les droits fondamentaux, Institut universitaire de France, France) ; Liora Israël (École des hautes études en sciences sociales, Centre Maurice-Halbwachs, France) ; Olivier Leclerc (CNRS, Centre de théorie et analyse du droit, Université du Kent) ; Aude Lejeune (CNRS, Centre d’études et de recherches administratives, France) ; Xavier Marchand-Tonel (université Toulouse 1 Capitole, Laboratoire d’études et de recherches sur l’économie, les politiques et les systèmes sociaux, France) ; Éric Millard (université Paris-Nanterre, Centre de théorie et analyse du droit, Institut universitaire de France, France) ; Masayuki Murayama (Président du RCSL-ISA, Columbia Law School, Research Committee on Sociology of Law, États-Unis) ; David Nelken (King’s College London, Royaume Uni) ; Pierre Noreau (université de Montréal, Centre de recherche en droit public, Canada) ; Julien Pieret (université libre de Bruxelles, Centre de recherche de droit public et social, Belgique) ; Alain Pottage (École de droit de Sciences Po, London School of Economics and Political Sciences, Royaume Uni) ; Deborah Puccio-Den (CNRS, Laboratoire d’anthropologie politique, France) ; Philippe Raimbault (Institut d’études politiques de Toulouse, Laboratoire des sciences sociales du politique, France) ; Anne Revillard (Sciences Po, Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques, Centre de recherche sur les inégalités sociales, France) ; Paola Ronfani (Università degli Studi di Milano La Statale, Italie) ; Frédéric Schoenaers (université de Liège, Centre de recherche et d’interventions sociologiques, Belgique) ; Vincent Simoulin (université Toulouse 2, Centre d’étude et de recherche Travail-Organisation-Pouvoir, France) ; Orlando Villas Bôas Filho (Universidade de São Paulo, Brésil) ; Massimo Vogliotti (université du Piémont Oriental, Italie).

Conseil scientifique :

Richard Abel (États-Unis), Jean-Guy Belley (Canada), Roger Cotterrell (Royaume-Uni), Elias Diaz (Espagne), Vincenzo Ferrari (Italie), Lawrence Friedman (États-Unis), Francis Snyder (France), Boaventura de Sousa Santos (Portugal), Gunther Teubner (Allemagne), Michel Troper (France), Michel Wieviorka (France).

Contacts

Lison Burlat
MSH Paris-Saclay
c/o ENS Paris-Saclay
4, avenue des Sciences 91190 Gif-sur-Yvette
Bureau 2E02

01 81 87 53 02
redaction.droitetsociete@gmail.com

La revue est présente sur les réseaux sociaux :

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