Séminaires

Séminaire « La construction de la notion juridique d’authenticité » – 19/04/2017

Le 19 avril 2017 se tiendra la première séance du séminaire sur l’authenticité, organisé par l’Institut des Sciences sociales du Politique avec le soutien de la Fondation des Sciences du Patrimoine et de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay.

Cette première séance consacrée à la construction de la notion juridique de l’authenticité a pour objet de questionner les principales notions qui définissent l’authenticité de l’œuvre, sous diverses approches disciplinaires, étant entendu que sera privilégié dans ce premier atelier le lien entre authenticité et création d’une œuvre.

Programme

10h-12h30. Approche historique : histoire /histoire du droit/histoire de l’économie

Dans un premier temps, il agira de déterminer comment, historiquement, s’est construite la notion d’authenticité et quel est, dans ce processus de construction, son impact sur les règles juridiques. Il s’agit d’une part de comprendre les mécanismes et ressorts qui, en lien avec l’évolution de la condition et du statut des auteurs, ont conduit aujourd’hui à reconnaître la primauté de l’artiste sur l’œuvre, d’autre part d’interroger la notion d’authenticité en lien avec l’écrit, enfin d’interroger la façon dont cette notion la naissance d’un marché de l’art.

Pierre Chastang, historien, professeur à l’université Versailles Saint Quentin
Écrit, authenticité et authentification : autour de trois moments historiques décisifs (XIIe-XXIe siècle

Laurent Pfister, historien du droit, professeur à l’université Paris 2
Naissance de la notion juridique d’authenticité dans le champ de l’art

François Mairesse, muséologue, professeur à l’université Paris 3- Sorbonne nouvelle
La notion d’authenticité et la construction d’un marché de l’art

Discutants : Etienne Anheim, professeur à l’EHESS, Anne-Julie Etter, Maître de conférences en histoire à l’Université de Cergy-Pontoise,Coordinatrice scientifique de la Fondation des sciences du patrimoine / LabEx Patrima

14h-17h. Approche juridique/approche scientifique : notions cadre et vocabulaires de l’authenticité

Il s’agira dans ce second temps de questionner les notions-cadres que le droit établit pour prendre en charge cette notion d’authenticité et lui faire produire des effets juridiques. Plusieurs disciplines au plan tant du droit interne que du droit international sont concernées par la notion d’authenticité appliquée à l’œuvre : le droit civil, le droit fiscal, le droit de la propriété intellectuelle, le droit pénal et les jurisprudences afférentes à ces droits. Seront notamment évoqués les phénomènes de dispersion mais aussi les superpositions, complémentarités et correspondances. La notion d’authenticité dans le droit du patrimoine (approche nationale et internationale) sera traitée distinctement au sein de l’atelier 3.

Elisabeth Fortis, professeur de droit à l’université Paris Nanterre
Les notions-clés dans l’appréhension juridique de l’authenticité et du faux

Marc-André Renold, professeur à l’université de Genève, co-directeur du Centre du droit de l’art de Genève
Le faux et l’authenticité, perspectives de droit comparé

Discutante : Valérie-Laure Bénabou, professeur à l’Université Aix Marseille

 

Pour télécharger le programme : affiche_authenticite

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Séminaire « Conflit et territoires : Analyser les relations paradoxales entre conflit et participation » – 28/03/2017

L’objectif du séminaire mensuel Conflits et Territoires est de permettre d’engager la discussion sur la question des conflits liés à l’espace, et tout particulièrement sur la place des conflits dans la construction et la gouvernance des territoires.

Le séminaire a lieu tous les derniers mardi du mois. L’accès est gratuit.

La séance du 28/03/2017 (13h30-15h30) sera animée par Patrice MELE, géographe (UMR CITERES, CNRS, Université de Tours)

Analyser les relations paradoxales entre conflit et participation

Tout se passe comme si les sociétés contemporaines étaient marquées à la fois par la généralisation de situations de conflits et par la multiplication de dispositifs d’information, de concertation ou de participation. L’observation de situations concrètes fait apparaître des relations complexes et souvent paradoxales entre conflits et processus de participation. D’un côté, la participation est censée déclencher ou bien élargir les conflits et elle est souvent crainte par les élus et les porteurs de projet qui redoutent de possibles effets négatifs liés à l’ouverture des processus de décision. De l’autre, la participation est considérée comme un instrument pour réduire ou même éliminer les conflits et donc pour soustraire le terrain aux mouvements radicaux. A partir de travaux menés dans le cadre d’un projet de recherche international portant sur la localisation des infrastructures de traitement des déchets et de la coordination avec Luigi Bobbio d’un numéro de Participations, cette intervention proposera une réflexion sur l’analyse des relations paradoxales entre conflit et participation dans le domaine des choix publics territoriaux.

Informations pratiques

Lieu : Agro Paris Tech – salle Delage

16 Rue Claude Bernard

75005 PARIS (Métro Censier Daubenton)

 Inscription libre mais obligatoire : torre@agroparistech.fr

 

 

 

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Séminaire transversal de recherche et formation en Humanités Numériques – 28/04/2017

La MSH Alpes (Grenoble) et l’ISH (Lyon) organisent en partenariat un séminaire annuel reconductible, sur 4 séances, de recherche et formation en Humanités Numériques, à destination des doctorants, chercheurs et enseignants chercheurs.

Une première séance, coordonnée par Elena Pierazzo, responsable de l’Axe Humanités Numériques de la MSH Alpes, se tiendra vendredi 28 avril à Grenoble.

Elle se divisera en deux temps avec, en matinée, une conférence de Ségolène Tarte qui portera sur « Numérisation, matérialité, et cognition : dialogues épistémologiques autour de l’interprétation d’artefacts textuels » suivie, l’après-midi, d’un atelier de recherche mené par Ségolène Tarte « Interdisciplinarité et Humanités Numériques ».

Dr Ségolène Tarte, chercheuse à l’Université d’Oxford depuis 2008, après une formation en Maths (Grenoble) et en Ingénierie Biomédicale (PhdD – Bern), s’est spécialisée plus avant dans des travaux interdisciplinaires qui impliquent les recherches en sciences humaines et en lettres. Son parcours en Humanités Numériques et Expérimentales est en particulier marqué par l’exploration de méthodes de traitement d’image pour la papyrologie, couplée à des investigations ethnographiques et cognitives sur la nature de l’expertise paléographique.

Les thèmes récurrents de ses travaux sont : (1) le rapport entre le visuel et le sens (que ce soit du point de vue de l’acte papyrologique/paléographique ou de la programmation informatique, ou encore dans le contexte plus général des méthodes de visualisation), (2) l’épistémologie des disciplines, et (3) l’expérimentation autour de méthodologies mixtes pluridisciplinaires.

PROGRAMME
10h30-12h00 | Conférence : Numérisation, matérialité, et cognition : dialogues épistémologiques autour de l’interprétation d’artefacts textuels – Entrée libre sans inscription
Les humanités numériques ont à coeur une approche interdisciplinaire : elles se nourrissent des rapports entre les sciences humaines, les sciences historiques et littéraires, les sciences de l’information, mais aussi les sciences médicales et biologiques. Cette conférence de Ségolène Tarte ouvre une fenêtre sur la possible collaboration interdisciplinaire entre les sciences de l’antiquité et l’imagerie biomédicale et démontre que le rapport entre les deux permet des échanges réciproques et féconds.

14h30-16h30 | Atelier de recherche : Interdisciplinarité et Humanités Numériques – Sur inscription obligatoire

CONTACT ET INFORMATIONS

Elena Pierazzo | elena.pierazzo@univ-grenoble-alpes.fr

LIEU

MSH Alpes – 1221 Avenue centrale – Domaine universitaire – 38400 Saint-Martin-d’Hères

 

 

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Séminaire du Centre d’Alembert : « Chimie: de nouveaux matériaux pour des enjeux du 21e siècle » – 9/03/2017

La séance du 9 mars 2017 sera consacrée au thème suivant :

CHIMIE : DE NOUVEAUX MATÉRIAUX POUR DES ENJEUX DU 21e SIÈCLE

Intervenants :

Jacques Livage, Professeur honoraire au Collège de France – Chaire de « Chimie de la matière condensée »

« Les matériaux bio-inspirés »
de l’art du feu à la chimie douce

L’histoire de l’humanité est liée à celle des matériaux, de l’âge de la pierre à l’âge du fer. Notre aptitude à élaborer un matériau nouveau est liée à la maîtrise du feu et à la possibilité d’obtenir des températures plus élevées. Cependant l’observation de la nature nous montre que le vivant a depuis longtemps appris à fabriquer ses propres matériaux dans des conditions beaucoup plus douces. Les processus de biominéralisation s’effectuent à température ambiante et les matériaux nanostructurés obtenus présentent des propriétés souvent bien supérieures à celles de nos matériaux les plus sophistiqués. Suivant l’exemple de la nature nous avons développé une chimie « douce » qui permet d’élaborer des matériaux ‘bio-inspirés’ qui offrent de nouvelles perspectives aux chimistes du 21e siècle.

Michel Verdaguer, Université Pierre et Marie Curie

« Magnétisme moléculaire »
de la molécule au matériau

« Quand la nature finit de produire ses propres espèces, l’homme, avec les choses naturelles et avec l’aide de cette nature, commence à créer une infinité d’espèces.»      Léonard de Vinci

Il y a quarante ans, à Orsay, une petite équipe de chercheurs animée par Olivier Kahn se lançait dans la conception originale de matériaux moléculaires magnétiques à propriétés prévisibles en s’appuyant sur la physique quantique et sur la symétrie. Le défi : maîtriser l’interaction entre deux porteurs de spins, transformer la molécule en aimant, mieux appréhender la complexité des sites biologiques actifs. Quels objets, quels matériaux ont émergé de cette recherche inspirée essentiellement par le désir de comprendre ? Quelle place occupent-ils et peuvent-ils prendre en ces temps de spintronique moléculaire et d’Horizon 2020 ?

L’exposé sera accompagné d’expériences.

Infos pratiques

Lieu du séminaire et du colloque : Centre Scientifique d’Orsay, Bâtiment des Colloques (338) rue du Doyen André Guinier –  1er étage
Accès

En transports en commun depuis Paris
RER B – Station Orsay-Ville ou
 RER B – Station Bures s/ Yvette
plan metro-RER

Pour plus d’informations, consultez la page du site de la Faculté des Sciences

Secrétariat du Centre d’Alembert
Bâtiment 407
91405 Orsay Cedex
Tél : 01 69 15 61 90
 – Fax : 01 69 15 43 98
Mél : centre.dalembert@u-psud.fr
Entrée libre

 

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Séminaire « Photovoltaïque et SHS »

Le Club de l’Orme, club informel qui rassemble les unités de recherche, écoles et industriels impliqués dans les aspects SHS et techniques de la transition énergétique, organise un séminaire d’une journée, sur le thème « Photovoltaïque et SHS ».

Les partenaires suivants sot également associés : le département SHS de l’Université Paris-Saclay, la MSH Paris-Saclay,  l’alliance ANCRE et l’institut de recherche en photovoltaïque du Plateau (IPVF).

Consultez le programme provisoire : Programme provisoire journée PV SHS

Téléchargez le bulletin d’inscription : Bulletin d’inscription

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Séminaire Valeur, prix et politique

Séminaire organisé par Christian BESSY, ENS Paris-Saclay

Après une longue série de travaux sur la qualité des produits, l’Economie des conventions a entamé depuis quelques années une réflexion sur la valeur des choses ou encore le pouvoir de valorisation de certains acteurs économiques. Il ne s’agit pas d’un simple raffinement théorique mais correspond aussi à une réflexion sur les changements politiques favorisant la marchandisation de certaines choses restées en dehors des échanges ou la montée des inégalités. On peut penser aux rémunérations versées aux superstars du football, aux grands patrons, aux traders ou, encore, aux cotes atteintes par des œuvres d’art dans les enchères publiques, témoignant pour le moins d’une forme de disproportion sinon de sentiments de forte injustice ou d’évaluation arbitraire (Steiner 2011).
La théorie économique a proposé des modèles pour expliquer ces « super prix » ou plus précisément le fait que les rémunérations et les probabilités de réussite augmentent plus que proportionnellement avec le talent et la compétence, en faisant référence à une ultra sensibilité de la demande sur un nombre limité d’individus (Rosen 1981) ou suivant une logique de « winner-take-all » ou d’avantages cumulatifs. Si ces modèles économiques ont profondément remis en cause le cœur traditionnel de la théorie économique des prix, la notion de « valeur » est le plus souvent réduite à celle de « prix ». Plus généralement, la théorie de la valeur sous-jacente à ces modèles considère la valeur des biens suivant leur utilité intrinsèque pour chacun et donc de façon préalable à l’échange (Orléan 2011). Seuls les travaux dans la lignée d’Akerlof et de Stiglitz ont montré le rôle des prix comme des « signaux de qualité », se substituant à leur fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande
De son côté l’approche sociologique, à la suite en particulier des travaux de Simmel, met non seulement l’accent sur le fait que c’est de l’échange que les objets tirent leur valeur et non l’inverse, mais aussi, ne dissocie pas « valeur » et « prix ». Si la mesure monétaire a tendance à aplanir les différences de valeur, un prix très élevé provoquent l’effet contraire et rendent l’entité convoitée moins interchangeable et donc plus singulière. C’est dans ce sens que Lucien Karpik (2007), dans son ouvrage sur l’économie des singularités, explique la disproportion des prix au sommet de la hiérarchie des valeurs. Cette disproportion rappelle que toute volonté de classement et de hiérarchie ordonne en fait des entités incommensurables.
L’objet du séminaire n’est pas seulement de s’intéresser à l’économie de la disproportion des prix mais, plus généralement, de renouer avec les « théories de la valeur » en s’intéressant à la pluralité des modes d’évaluation des biens, aux mécanismes de la formation des prix sur divers marchés et aux différentes significations qu’ils ont pour leurs participants (Vatin 2009, Beckert et Aspers 2011). Comme l’avance O. Velthuis (2007), dans son ouvrage sur le marché de l’art contemporain, les prix ont suffisamment de consistance pour être considérés comme des symboles, et assez flexibles pour donner prise à différentes significations. Il met l’accent sur les processus de construction sociale de la valeur des objets d’art en référence aux conventions en œuvre dans les mondes de l’art. La méthodologie utilisée rejoint de ce point de vue l’approche de l’Economie des conventions sur la pluralité des modes de valorisation (Eymard-Duvernay 1989) ou des mondes de production (Salais et Storper 1993).
Mais, la particularité de cette approche est de travailler très explicitement ces « ordres de grandeur » suivant différentes philosophies politiques et façons de fonder le « bien commun » (Boltanski et Thévenot, 1991). Cette insistance sur la construction politique de la valeur est à relier avec les travaux anthropologiques d’A. Appadurai (1986) qui explore les conditions par lesquelles les objets économiques circulent dans différents « régimes de valeur » suivant l’espace et le temps. C’est ce qu’il désigne aussi comme des « politiques de la valeur » à la base de la création du lien entre échange et valeur. Ce type d’approche conduit à l’examen des carrières des personnes et des objets, suivant la variété des espaces de circulation et de valorisation qu’ils traversent, et à faire l’histoire des catégories de personnes et de choses, avec en particulier les enjeux autour de la définition des frontières. Un accent particulier sera mis sur le rôle des « intermédiaires de marché » dans la définition de ces catégories et plus généralement dans leur contribution à la définition des « conventions de valeur » sur différents types de marché (Bessy et Chauvin 2013). Il s’agit également de contribuer plus généralement à une anthropologie des façons essentielles dont les choses peuvent être structuralement différenciées et hiérarchisées (Boltanski et Esquerre, 2014)
Le séminaire comporte des séances de lecture consacrées aux textes d’auteurs importants et donne lieu à des présentations des chercheurs du laboratoire IDHES ou d’invités extérieurs.

Programme 2016-2017

  • Jeudi 15 septembre
    Intervention de Christian Bessy sur « Valeur et prix des brevets ».
  • Jeudi 13 octobre
    Intervention d’Alain Herscovici sur « La tragédie des communs : éléments pour une analyse alternative ».
  • Jeudi 17 novembre
    Intervention de Pierre-Marie Chauvin sur « Une théorie générale des réputations est-elle possible? »
  • Jeudi 15 décembre
    Intervention de Florence Jany-Catrice sur « Conflit de mesure et d’usage dans la mesure de l’indice des prix »
  • Jeudi 19 janvier
    Intervention d’Etienne Anheim sur « La genèse d’un dispositif d’évaluation de la peinture » (titre à confirmer)
  • Jeudi 23 février
    Intervention de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre sur « Les formes conventionnelles de mise en valeur des choses ».
  • Jeudi 16 mars
    Intervention de Simon Hupfel sur « La mise en commun de savoir technologique dans le secteur de la soierie au 18ème siècle ».
  • Jeudi 21 avril
    Intervention de Maud Simonet sur « La valeur du travail bénévole »
  • Jeudi 18 mai
    Intervention de David Flacher et Hugo Harrari-Kermatec sur « Les frais de scolarité : un prix très politique »
  • Jeudi 15 juin
    Intervention de Delphine Corteel autour du livre collectif  « Que faire des restes ?»

 

Informations pratiques

Le séminaire se tient le Jeudi, de 14h30 à 16h30, à l’IDHES , ENS Paris-Saclay (bâtiement Laplace – salle Pollak)

Adresse :  ENS Paris-Saclay – 61, avenue du Président WIlson – 94230 CACHAN

Inscription obligatoire auprès de Christian BESSY (bessy@idhe.ens-cachan.fr)

 

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Séminaire Quantitativisme Réflexif – Programme 2016-2017

Ce séminaire est organisé par le laboratoire Séminaire IDHE.S – ENS Paris-Saclay

Objectifs

L’objectif de ce séminaire est d’ouvrir une réflexion sur les pratiques de quantification mises en œuvre par les sciences sociales, en particulier sur les opérations de qualification, les différentes méthodes de traitement, et l’interprétation des résultats.

Quelles sont les limites de validité des énoncés adossés à des données quantitatives ? Comment et pourquoi articuler données « qualitatives » et « quantitatives » ? Comment passer de sources « qualitatives » à des données quantifiables ? Telles sont les questions qui guideront les activités du
séminaire cette année, à partir de présentations de recherches abouties ou en cours.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte de regain d’intérêt, dans diverses disciplines des sciences sociales, pour la quantification, d’importance croissante de la preuve statistique comme outil de gouvernement, et de l’émergence de grandes bases de données, posant des problèmes spécifiques de traitement et d’analyse. Il y a donc nécessité à développer une réflexion et une pratique collectives sur la quantification en sciences sociales.

Programme

16 décembre 2016 – Qualifier et quantifier les agents hors statut : quand le flou statistique favorise la dualisation de la fonction publique de l’État, Aurélie Peyrin (LEST, Aix-Marseille Université, CNRS).

20 janvier 2016 – Bases de données environnementales et modélisations climatiques au secours des catastrophes « naturelles » en Afrique sahélienne ? Réflexions à partir d’une ethnographie du pastoralisme mobile peul (Sénégal), Chloé Gardin (IMAF, EHESS).

24 février 2017 – Diversité d’origines et inégalités à l’embauche au prisme des canaux de recrutement, Bertille Picard (ENS Cachan) et Yaël Brinbaum (CEE)

17 mars 2017 – Une sociographie des armées françaises dans la Grande Guerre est-elle utile/possible : quel usage des registres matricules des soldats ? Nicolas Mariot (CESSP, CNRS).

21 avril 2017 – Le genre des carrières artistiques. Une analyse à partir d’Artfacts et d’entretiens biographiques, Mathilde Provansal (IDHES, Université Paris 1, CNRS) et Ionela Roharik (CESPRA, CNRS).

19 mai 2017 – À quoi sert de compter ? Statistique des fonctionnaires et « gouvernement par les nombres » (France, 19e-20e siècles), Emilien Ruiz (IRHiS, Lille 3)

16 juin 2017 – La preuve par l’image : faire la publicité des médicaments dans la presse médicale en France et en Allemagne, des années 1920 aux années 1970, Joséphine Eberhart (CERMES, EHESS)

Informations pratiques

Les séances ont lieu le vendredi, de 11h à 13h, ENS Paris-Saclay, Bâtiment Laplace, salle Pollack (2e étage) – Plan d’accès

Contacts

 

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