Pourquoi renoncer à la plupart de nos libertés pour sauver des vies ? Question osée mais inexistante dans le débat public car jugée indiscutable. Cette question des vies est suspendue à celle des chiffres bien incertains, voire faux, mais qui, chaque soir, rappellent la mort qui s’étend dans notre pays. Les chiffres et les affects vont de pair, ils sont au cœur de la crise. Et pourtant, ils sont l’objet de bien peu de débats.
