Au moment où la crise sanitaire sature les salles de soins intensifs, comment comprendre la panique virale qui s’est emparée de nous ? La notion de « capitalisme génétique », proposée hier dans AOC par Thierry Bardini, aide à repérer les effets de la viralité médiatique qui exacerbe les effets sociaux du coronavirus. C’est en mesurant la plasticité inédite de ce capitalisme viral qu’on parviendra peut-être à tirer parti de la catastrophe, pour éviter un « retour à la normale » de l’extractivisme écocidaire.
