Les sciences sociales sont aujourd’hui l’objet de querelles stériles, mi-scientifiques mi-politiques. Pour s’en éloigner, les chercheurs doivent revenir à l’ambition fondatrice qu’ils ont eu tendance à négliger : dégager des lois, des invariants, des principes, des fondamentaux… Seule l’élaboration d’un programme de travail collectif et interdisciplinaire permettra d’accomplir collectivement ce pas de plus vers une science sociale digne de ce nom, en établissant un cadre intégrateur et unificateur, au-delà des disciplines, comme ont su le faire les sciences du vivant.