Parmi les pourfendeurs de la politique sanitaire menée contre la crise de Covid-19, certains se revendiquent plus ou moins explicitement de la pensée d’Ivan Illich, dénonçant l’« idolâtrie de la vie » jusqu’à succomber à la mode du covidoscepticisme. Cependant, ce que le philosophe critiquait, ce n’était pas la sacralisation de la vie, mais son avilissement, sa dégradation. Ne doit-elle donc pas être protégée dès lors qu’elle est en danger ? Jean-Pierre Dupuy aborde ici ce qui est le plus douloureux pour lui : l’héritage d’Ivan Illich. Second volet d’une série de deux articles.