Le défi démocratique de l’Europe d’après-crise

A l’initiative du Plan de relance, le semestre européen s’impose plus que jamais comme l’organe décisionnel de l’Union, reléguant le Parlement au second plan. Agissant sans contrôle démocratique réel, il promeut un savant mélange entre un agenda néolibéral de réformes structurelles des sphères publiques des États et une politique d’orientation des investissements privés visant à soutenir des marchés innovants. Ainsi, l’hypothèse d’une réorientation de la politique de l’Union favorable à un revival des États providence européens semble très peu probable…

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