Fin août, des pêcheurs portaient plainte pour destruction de la biodiversité locale contre le projet de parc éolien marin de la baie de Saint-Brieuc. Au-delà du débat sur sa pertinence, ce projet est aussi une manifestation à petite échelle de l’appétit du capitalisme pour la mer en tant que zone à exploiter, à l’image d’un continent terrestre. Il est pourtant possible d’éprouver la mer en connivence avec ses habitants et ses habitats, à l’image de la forêt, lieu d’art de la résistance. Et ainsi, vivre la mer en pêcheur, en pirate ou en voyageur.