En finir avec les récits de la ville malade

Alors qu’Emmanuel Macron tient ce lundi 12 juillet sa huitième allocution en seize mois consacrée à la crise sanitaire, on mesure à quel point la santé publique a pris une place de premier plan dans l’action politique. Ce qui a fait porter le débat sur la réémergence supposée de l’hygiénisme, d’une magistrature médicale et morale d’un État fort imposant des normes sociales sous couvert de sauvegarde sanitaire. C’est faire un contresens sur le sens de ce mouvement, qui invitait à repenser la ville, largement absente des discours actuels où domine toujours le récit repoussoir de la ville pathologique.

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