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Numéro 113 de Droit et Société : Droit et handicap
Numéro 113 de Droit et société : Droit et handicap
Le numéro 113 (2023/1) de Droit et Société, revue accompagnée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !
DROIT ET HANDICAP
Numéro coordonné par Aude Lejeune et Anne Revillard
Le numéro 113 (2023/1) de Droit et Société est constitué d’un dossier thématique intitulé « Droit et handicap », d’un hommage à Lauren B. Edelman, de trois articles en rubrique Études, et d’un texte d’Agostino Carrino traduit de l’italien.

Sommaire
Droit et Handicap
- Hommage à Lauren B. Edelman, par Jérôme Pélisse et Robin Stryker
- « Quand la sociologie du droit s’empare du handicap. Présentation du dossier », par Aude Lejeune et Anne Revillard
- « La fabrique de la Déclaration des droits des personnes handicapées de l’ONU (1975) : un succès diplomatique rapide en temps de guerre froide », par Gildas Brégain
- « Adopter une approche du handicap par les droits humains ? La domestication en spirale de la Convention internationale sur les droits des personnes handicapées en France », par Benoît Eyraud.
- « Comment meurt un droit ? La Loi Elan et la fin de l’accessibilité du bâti », par Pierre-Yves Baudot
- « Les droits, masques de la rationalisation gestionnaire ? Processus de traduction des droits des personnes handicapées dans l’action publique départementale », par Aymeric Mongy
- « Une ambivalente reconnaissance : la réception de la “reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé” », par Célia Bouchet et Anne Revillard
- « Le prix de la maladie professionnelle. La construction des dimensions morales de l’indemnisation des maladies liées à l’amiante », par Héloïse Pillayre.
- « Réguler les intelligences artificielles ? De l’intérêt de revenir aux fictions du cyberpunk pour comprendre un défi non résolu », par Yannick Rumpala.
- « À la frontière du droit : répertoire juridique et défense des exilé·es en territoire frontalier », par Daniela Trucco, Karine Lamarche et Oriana Philippe.
- « Histoire, société, raison : la controverse entre Eugen Ehrlich et Hans Kelsen sur la sociologie du droit (1992) », par Agostino Carrino (traduction de Pierre Brunet)
Diffusion
Ce numéro est disponible en version papier auprès des Éditions Lextenso et en version électronique via le portail Cairn.
Numéro 10 de la collection « ACTES » de la MSH Paris-Saclay : Les périodiques comme médiateurs culturels
Numéro 10 de la collection "ACTES" de la MSH Paris-Saclay
Les périodiques comme médiateurs culturels
Autour de la diffusion des savoirs
Séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts, Sciences) 2019-2022
Sous la direction de Alexia Kalantzis, Hélène Védrine & Norbert Verdier
Éditeur : MSH Paris-Saclay Éditions
Lieu d’édition : Gif-sur-Yvette
Année d’édition : 2023
Nombre de pages : 184 p.
ISBN : 978-2-490369-09-6
Collection : Actes
Numéro dans la collection : 10
ISSN : 2800-7891
DOI : https://doi.org/10.52983/DURO8776
Publication en ligne : 12/09/2023
Résumé
Les revues constituent un objet d’étude riche, complexe et varié qui requiert une approche pluridisciplinaire.
Dans cette perspective, le séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts, Sciences) s’attache à montrer la convergence des périodiques scientifiques, professionnels, artistiques ou littéraires dans leur stratégie éditoriale, leur dimension intellectuelle et leur esthétique.
En tant que construction sociale, matérielle et entrepreneuriale, les périodiques font intervenir de multiples acteurs dans leurs interactions avec les milieux socio-culturels et le monde professionnel. Ils apparaissent également comme des médiateurs privilégiés dans la société de communication qui se met en place à partir du XIXe siècle.

Le présent volume réunit les contributions de chercheurs de différents pays et disciplines qui sont intervenus lors des trois premières sessions du séminaire (2019-2022), autour de deux grandes problématiques : les périodiques comme instrument privilégié de vulgarisation, et leurs usages socio-professionnels.
Sommaire
- Introduction, par Alexia Kalantzis, Hélène Védrine & Norbert Verdier
PREMIÈRE PARTIE
Périodiques et vulgarisation
- Politique du merveilleux dans la presse de vulgarisation scientifique du Second Empire et de la Belle Époque, par Axel Hohnsbein
- Des périodiques par et pour les lycéens. Le cas du Journal de mathématiques élémentaires de l’école préparatoire Sainte-Barbe en 1870, par Aurélien Gautreau
- Periodicals, Scientific Popularization, and Domaining Effects, par Mark S. Morrisson
- Science et sensationnalisme dans Détective (1928-1940), par Yoan Vérilhac
DEUXIÈME PARTIE
Usages socio-professionnels des périodiques
- Le Bulletin de la Société de l’industrie minérale ou la participation d’une revue à l’émergence de la figure de l’ingénieur civil (1855-1914), par Luc Rojas
- Publicité et périodiques d’entreprise dans la France de l’entre-deux-guerres, par Myriam Boucharenc
- L’autonomisation éditoriale de la publication des données. Des tirés-à-part aux data journals en archéologie (1950-2000), par Sébastien Plutniak
Référence du livre
KALANTZIS Alexia, VÉDRINE Hélène & VERDIER Norbert (dir.), 2023. Les périodiques comme médiateurs culturels. Autour de la diffusion des savoirs. Séminaire PéLiAS (Périodiques, Littérature, Arts, Sciences) 2019-2022, Gif-sur-Yvette, MSH Paris-Saclay Éditions. Mis en ligne le 12/09/2023. DOI : https://doi.org/10.52983/DURO8776
Version numérique
Téléchargez gratuitement le PDF de l’ouvrage : MSHPS_Actes10_PeriodiquesMediateursCulturels
Version papier
Merci de nous adresser une demande d’exemplaire gratuit via le formulaire ci-dessous.
Exposition numérique « Devenir savants : thèses et doctorats ès lettres au XIXe siècle »
Exposition numérique "Devenir savants : thèses et doctorats ès lettres au XIXe siècle"
Informations
L’équipe du projet ès lettres, porté par la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et le Centre Lucien Febvre (université de Franche-Comté) et soutenu par le Groupement d’Intérêt Scientifique CollEx-Persée, ont lancé l’exposition numérique du projet, intitulée « Devenir savants : thèses et doctorats ès lettres au XIXe siècle« .
Commissariat scientifique : Pierre Verschueren
Coordination : Ève Givois et Laurie Aoustet
Textes : Pierre Verschueren
Recherche iconographique : Pierre Verschueren, Ève Givois, Laurie
Aoustet, Cécile Obligi
Réalisation technique : Gilles Clément
Numéro 42 de terrains & travaux : Gouverner le care
Numéro 42 de terrains & travaux : gouverner le care
Le numéro 42 (2023/1) de terrains & travaux, revue hébergée par la MSH Paris-Saclay, vient de paraître !
Gouverner le care
Numéro coordonné par Clémence Ledoux, Lorena Poblete et Alban Jacquemart
Le numéro 42 (2022/3) de terrains & travaux est constitué d’un dossier thématique intitulé « Gouverner le care », ainsi que de deux articles hors dossier.

Sommaire
GOUVERNER LE CARE
- Gouverner le social care, des catégories institutionnelles aux expériences intimes, Introduction par Clémence Ledoux, Lorena Poblete et Alban Jacquemart
- Tracer les cadres du travail de care à travers l’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie, par Annie Dussuet
- Droit et ethnographie du rapport au temps dans le travail de care, Introduction à la traduction de « Work-Time Technology and Unpaid Labour in Paid Care Work: A Socio-Legal Analysis of Employment Contracts and Electronic Monitoring » de Lydia J. B. Hayes, par Clémence Ledoux, Lorena Poblete et Alban Jacquemart
- Technologie du temps de travail et travail non rémunéré dans le care rémunéré. Analyse sociojuridique des contrats de travail et du contrôle électronique, par Lydia J. B. Hayes, traduction par Anne-Gaëlle Argy
- L’« humanisation » comme tentative de requalification de l’aide à domicile. Enquête sur une « start-up sociale », par Xavier Monnier
- Une professionnalisation inachevée. Les paradoxes de la régulation du travail des assistantes familiales, par Hélène Oehmichen
- Monétariser le travail de care des proches. Expériences et réceptions d’un dispositif d’action publique, par Olivier Giraud
- Ne pas être domestique. Les jeunes filles au pair brésiliennes à Paris, par Michelle Franco Redondo
HORS DOSSIER
- Patients du capital. L’attente des journaliers de Malte, ethnographie d’une « armée de réserve », par Lucas Puygrenier
De l’utilité de pratiques futiles. Les pratiques interstitielles du jeu vidéo dans l’activité quotidienne, par Victor Potier, Sébastien Déjean, Nadia Yassine-Diab
Diffusion
Ce numéro est disponible en version papier et en version électronique via le portail Cairn.
Recrutement : Ingénieur d’études Plateforme Humanités Numériques MSH Paris-Saclay
Recrutement : Ingénieur d'études Plateforme Humanités Numériques MSH Paris-Saclay
INFORMATIONS
La Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay recrute un.e ingénieur.e d’études en production, traitement, analyse de données et enquêtes qui aura pour mission la mise en service, le développement et l’animation de la Plateforme Humanités numériques de la MSH Paris-Saclay en lien avec l’IR* Huma-Num, ainsi qu’avec les dispositifs dont s’est dotée l’Université Paris-Saclay à l’appui de la gestion et de l’ouverture des données (notamment l’Atelier de la Donnée qu’elle met actuellement en place). Il.elle pourra être associé·e aux projets à la demande des équipes de recherche des unités membres de la MSH.
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 12 mois
Date d’embauche prévue : 2 novembre 2023
Lieu : Locaux de l’ENS Paris-Saclay, 4 Avenue des Sciences 91 190 Gif-sur-Yvette
Date limite de candidature : 02/10/2023
Appel à projets 2023 de l’Objet Interdisciplinaire SCult
Appel à projets 2023 de l’Objet Interdisciplinaire SCult
Informations
L’Objet Interdisciplinaire SCult (« Science(s) et Culture(s) : Sociétés de la connaissance et médiation des savoirs ») lance son premier appel à projets.
Dans le cadre de sa programmation scientifique 2023, SCult a décidé d’accompagner des projets de recherche pour un montant maximal de 5000 €. L’appel est ouvert à l’ensemble des doctorants, chercheurs et enseignants-chercheurs des laboratoires associés à cet OI.
Conditions d’éligibilité
Le projet devra s’inscrire dans une démarche interdisciplinaire et porter sur au moins l’un des axes problématiques du programme SCult :
- Culture, vectrice et médiatrice des savoirs
- Médias comme filtres, relais ou prescripteurs des connaissances scientifiques
- Étude des rapports entre savoirs et pouvoirs
- Épistémologie de la connaissance, des enjeux de transmissions scolaires et universitaires des savoirs scientifiques
- Construction des savoirs, des conditions matérielles et symboliques de production
Calendrier
Les dossiers de candidatures sont à retourner au plus tard le 8 septembre 2023 à l’adresse suivante : oi.scult@universite-paris-saclay.fr
Une réponse sera adressée aux porteurs de projets au plus tard le 6 octobre 2023.
En guise de complément d’information, vous pouvez consulter :
Le document de l’appel à projets
Le document de stratégie de recherche de l’OI
Appel à contributions pour terrains & travaux : Rétribuer, inciter, dédommager
Appel à contributions pour terrains & travaux : "Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes"
INFORMATIONS
La revue terrains & travaux, accompagnée par la MSH Paris-Saclay, lance un appel à contributions pour son dossier thématique : « Rétribuer, inciter, dédommager : les compensations financières et matérielles dans les enquêtes ».
Date de clôture de l’appel : 16 février 2024
Télécharger ici l’appel au format PDF
Présentation de l'appel
Alors que l’argent a longtemps été un impensé dans la pratique de l’enquête en sciences sociales, de nombreuses recherches questionnent aujourd’hui ses multiples usages, ses significations, ses effets, mais aussi ses frontières avec d’autres formes de rétributions matérielles. Plusieurs expressions existent pour qualifier ces pratiques diversifiées : payer, rétribuer, rémunérer, inciter ou « incentiver », dédommager, compenser, fidéliser, remercier les enquêté·es. On peut aussi penser aux nombreuses pratiques de don ou contre-don engagées à ces mêmes fins et qui ont une dimension matérielle : offrir un café, payer des services (course en taxi, location d’un logement, repas au restaurant…) ou offrir les siens (woofing par exemple). Pourtant, peu de travaux ont été menés à ce jour pour proposer une réflexion collective, systématique et pluridisciplinaire sur ces pratiques.
Au-delà des enquêtes en sciences sociales, la rétribution des enquêté·es est également un enjeu dans d’autres domaines académiques, en sciences du vivant par exemple. Elle l’est aussi dans le cas de la recherche clinique, et c’est par ailleurs une pratique à l’œuvre dans des univers professionnels lucratifs plus éloignés de la production scientifique (enquêtes marketing…). Il semble dès lors intéressant d’examiner aussi la rencontre entre ces différentes pratiques, issues d’univers variés, en étudiant les conditions de circulation ou de cloisonnement des pratiques de rétribution d’un univers à l’autre, ainsi que les modalités et les effets de leur appropriation.
Dans cette perspective, ce numéro de terrains & travaux entend réunir des contributions en sciences sociales consacrées aux incidences de l’argent et des autres rétributions matérielles sur les situations d’enquête. Il rassemblera ainsi non seulement des contributions de nature méthodologique et épistémologique (dans lesquelles les auteurs et autrices mettront au cœur de l’analyse leur propre expérience réflexive de la rétribution des enquêté·es), mais aussi des contributions originales à partir de recherches prenant ces diverses enquêtes pour objet.
Les propositions attendues pour ce dossier présenteront de manière problématisée les circulations d’argent et d’autres biens matériels à destination des personnes participant aux enquêtes quantitatives et qualitatives. Il s’agira, sur la base de matériaux empiriques explicitement présentés et intégrés à la démonstration, d’examiner les implications méthodologiques, analytiques, éthiques, voire sociales de ces rétributions. Ces implications peuvent renvoyer à un ou plusieurs des axes suivants.
1. Rétribuer pour recruter
Un premier axe renvoie à ce que l’annonce d’une rémunération fait au recrutement des enquêté·es. Dès lors que la rémunération des enquêté·es se pratique dans les univers lucratifs (enquêtes de consommation, démarchages commerciaux…) ou dans ceux de recherche appliquée (études cliniques…), une question devient de plus en plus prégnante dans des mondes traditionnellement moins familiers de cette pratique : faut-il dédommager des enquêté·es pour garantir un bon taux de participation à l’enquête ? Est-ce d’autant plus nécessaire qu’on cherche à avoir accès à certains groupes fortement précarisés, à faibles revenus ou difficiles à joindre ? Inversement, dans quelle mesure la rétribution des enquêté·es présente-t-elle le risque d’introduire des biais dans leur recrutement ?
Il pourra s’agir ici de réfléchir également à la question de la rétribution des enquêté·es en la liant étroitement à l’examen des caractéristiques des enquêtes (pourquoi la rémunération paraît-elle plus ajustée à certains types d’enquêtes qu’à d’autres ?). On pourra aussi réfléchir à la façon dont la rétribution est pensée pour résoudre certaines difficultés identifiées par les concepteurs des enquêtes, qu’il s’agisse de difficultés matérielles (comment faire transiter de telles rétributions ?), de difficultés symboliques (comme s’affranchir de la souillure de l’argent ?), ou encore de difficultés légales (comment rétribuer sans salarier ?). C’est ainsi qu’on examinera le marquage social de la rétribution à travers la forme qui lui est donnée (bons cadeaux, chèques, dons en nature…). Enfin, on pourra étudier ici comment les pratiques de rétribution s’articulent avec d’autres leviers incitatifs déjà mobilisés (portée de la recherche sur la situation personnelle de l’enquêté·e, sens de l’intérêt public, intérêt intellectuel, moment d’introspection, etc.).
2. Les effets sur la relation d’enquête et la qualité des données
Au-delà des effets que la rétribution peut avoir sur la structure de la population enquêtée, en accentuant par exemple la participation de certaines populations, ce deuxième axe propose d’examiner les effets de la rétribution sur la relation d’enquête et sur la « qualité » des données collectées.
Pendant l’enquête, certains échanges matériels peuvent clarifier et fluidifier les relations avec les enquêté·es. Mais ils peuvent également introduire de la gêne, des biais, porter à confusion ou encore donner prise à l’affirmation de rapports de domination entre enquêteur·trices et enquêté·es. Alors que l’effet de ces rétributions dépend des conditions sociales de la population enquêtée (on ne rétribue pas de la même manière les personnes sans domicile et les classes supérieures), comment peut-on déceler ces effets et le cas échéant, comment les enquêteur·trices composent-ils et elles avec eux ?
Ensuite, la rétribution peut modifier le rapport de l’enquêté·e à l’enquête. Les enquêté·es auraient-elles et ils, par exemple, consacré le même temps, la même énergie sans dédommagement prévu ? Se seraient-elles et ils autrement impliqué·es, appliqué·es ? Peut-on constater une accentuation de la désirabilité sociale, poussant l’enquêté·e à la dissimulation ou à la modification des informations fournies ? Il apparaît donc nécessaire de s’interroger aussi sur ce que la rétribution produit sur les motivations et sur le contenu des réponses apportées par les enquêté·es. Peut-on ainsi parler d’un contexte de professionnalisation de la condition de l’enquêté·e ? Si l’on rétribue le temps que ceux-ci consacrent à l’enquête, cette participation ne serait-elle pas assimilée à une relation salariale ou commerciale ? Et dans quelle mesure les rétributions monétaires altèrent-elles le consentement et la libre participation des enquêté·es ?
3. Quelles spécificités du monde académique ?
Le risque de biais de recrutement comme celui de l’altération de la qualité des données concernent a priori toutes les enquêtes, qu’elles émanent du monde académique ou des autres secteurs (sondages, marketing…). À cet égard, les deux premiers axes de l’appel seront déjà l’occasion d’interroger les spécificités du monde académique dans la prise en considération de ces enjeux.
Par ailleurs, le recours aux dédommagements pose de manière impérative la question du financement des enquêtes. On pourrait donc réfléchir, d’abord, en termes de différence de moyens entre ceux dont dispose la recherche publique et ceux dont bénéficient les instituts privés de sondages ou les enquêtes d’opinion financées par certain·es acteur·rices du monde économique. Quel est le modèle économique de ces organismes privés ? La pratique de la rémunération est-elle compatible avec les contraintes financières du monde scientifique ? Est-il à la portée de toutes et tous ou est-il l’apanage de projets de recherche de grande ampleur bénéficiant de financements importants ? Quel serait, si le recours aux rétributions venait à se développer, le devenir des recherches de moindre envergure ou plus faiblement dotées, comme c’est le cas par exemple des thèses ? Quel serait ainsi l’impact plus général de ces pratiques sur la demande et les sources de financement ainsi que sur l’organisation de la recherche ?
De telles considérations conduisent donc à réfléchir aussi aux effets plus structurels que peut avoir l’essor de ces pratiques sur le champ académique. Dans quelle mesure la rétribution des enquêté.es, jusqu’ici souvent perçue comme contraire aux canons de la recherche en sciences sociales, mais usuelle dans d’autres domaines comme l’épidémiologie, tend-elle à s’imposer comme nouvelle norme dans les pratiques d’enquête ? Et dans ce cas, quelles sont les forces qui œuvrent en sa faveur ou, à l’inverse, les résistances qui peuvent s’exprimer et les arguments qui sont alors mobilisés ?
Ce numéro réunira des articles empiriques originaux de sciences sociales (sociologie, science politique, anthropologie, économie, géographie, histoire, etc.). La mise en regard de plusieurs disciplines y sera particulièrement encouragée afin d’enrichir la réflexion sur ces usages mais aussi sur les normes scientifiques qui les bornent, parfois à des degrés divers. Dans la même perspective, les études de cas internationaux seront aussi les bienvenues.
Consignes de soumission
Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), doivent être accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais).
Ils devront parvenir aux coordinatrices du numéro avant le 16 février 2024 aux adresses suivantes :
- Stéphanie Abrial : stephanie.abrial@iepg.fr
- Pauline Barraud de Lagerie : pauline.barrauddelagerie@dauphine.psl.eu
- Margot Delon : margot.delon@univ-nantes.fr
- Laure Hadj : laure.hadj@u-picardie.fr
- Efi Markou : markou@ined.fr
Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme
terrains & travaux accueille par ailleurs des articles varia, hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :
- Milena Jaksić : milenajaksic@gmail.com
- Jean-Noël Jouzel : jeannoel.jouzel@sciencespo.fr
- Élise Palomares : elise.palomares@univ-rouen.fr
[Photo : Towfiqu barbhuiya sur Unsplash]
Appel à articles de La Nouvelle Revue du Travail : Le travail, espace politique
Appel à articles de La Nouvelle Revue du Travail : Le travail, espace politique
INFORMATIONS
La Nouvelle Revue du Travail (NRT) diffuse un nouvel appel à articles accessible ici.
Le thème donné est :
Le travail, espace politique, corpus coordonné par Carlotta Benvegnù, Paul Bouffartigue, Saphia Doumenc et Baptiste Giraud.
La limite d’envoi des propositions d’article est fixée au 19 janvier 2024.
Merci d’envoyer vos propositions à cette adresse (uniquement) : nrtravail@gmail.com
Retrouvez l’appel dans sa version PDF.
Recrutement : Chargé·e de partenariat et valorisation (MSH Paris Nord)
Recrutement : Chargé·e de partenariat et valorisation (MSH Paris Nord)
Informations
La MSH Paris Nord recrute au poste de chargé·e du partenariat et de valorisation en CDD.
Le/la chargé·e du partenariat et de la valorisation aura pour mission de proposer, concevoir et mettre en œuvre les opérations de partenariats et de valorisation de la MSH Paris Nord (50%) et du GIS Démocratie et participation (50%).
Le poste est à pourvoir pour le 1er septembre.
Date limite de candidature : mercredi 19 juillet 2023
Lieu de travail : MSH Paris Nord, La Plaine Saint-Denis, métro 12 Front Populaire
Quotité de travail : temps complet
Rémunération : entre 2280 et 2890€ brut mensuel selon expérience
Niveau d’études souhaité : Niveau 6 – (Bac+3 ou 4)