Réseau national des MSH

Séminaire MSHS Poitiers : « Qualité de vie au travail, sport et santé : quels enjeux ? » – 1/07/2017

Cet évènement est organisé par la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers et la Chaire sport santé bien-être de l’Université de Poitiers, en collaboration avec le Consortium de Valorisation Thématique – CVT Athéna.

Cette rencontre entre acteurs des milieux de l’entreprise, du sport, de la santé, des collectivités territoriales et de la recherche permettra d’échanger sur les enjeux liés à la Qualité de Vie au Travail, Sport et Santé. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet structurant, porté par la Chaire, permettant de fédérer les différents acteurs autour de la SQVT (Santé et Qualité de Vie au Travail). La SQVT est une démarche innovante d’organisation qui vise la préservation et le développement du capital humain. Elle repose sur un ensemble de pratiques de management et sur la promotion de comportement de santé en milieu professionnel qui ont un effet positif sur le bien-être/mieux- être au travail et la performance globale des entreprises.

L’objectif de cette rencontre est de :

  • Faire un retour d’expériences et présenter des actions innovantes mises en place dans certaines structures (MGEN, entreprises, etc.) ;

 

  • Analyser quels sont les leviers du bien-être ou mieux être au travail et quels retours pour la collectivité (entreprise, etc.) ;

 

  • Apporter un éclairage scienti que concernant les retombées pour le salarié, l’entreprise et la Société ;

 

  • Rapprocher le monde socio-économique et les acteurs de la recherche, en particulier les sciences humaines et sociales sur ces questions sociétales d’intérêt commun.

Pour aborder les différents enjeux liés à la Qualité de Vie au Travail, Sport et Santé, trois temps sont prévus : deux tables rondes et une séance plénière.

Pour accéder au programme : SQVT-programme-VFinale[1]-1

Informations pratiques

Maison des Sciences de l’Homme et de la Société
5, rue Théodore Lefèbvre – Bât A5 86073 Poitiers Cedex 9

05 49 45 46 00

Venir : Ligne 1, arrêt Cité U

Inscription obligatoire : cliquez ici

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Colloque DIM Gestes : « Travailleurs individualisés, précarisés ou isolés » – 22-23/06/2017

L’étude des collectifs de travail se fait généralement dans des métiers et des professions bien définis, stables, partageant une certaine tradition d’engagement collectif et de syndicalisation, avec de faibles turn-over et des moments de coprésences entre salariés permis par l’organisation et l’entreprise. Qu’en est-il quand ces conditions ne sont pas réunies, que l’organisation ne favorise pas les contacts, le sentiment d’appartenir à une même communauté de destin ou du moins d’avoir des intérêts communs ? Dans le cas de l’intérim, du travail indépendant, de la sous-traitance, du télétravail, quand il y a mise en concurrence ou séparation des salariés entre plusieurs établissements ou entités juridiques, peu ou pas de traditions syndicales, etc., comment se construisent le rapport au travail, l’identité ou le genre professionnel, les étayages sociaux, la coopération, la reconnaissance ? Quelles réponses les travailleurs ont-ils, ou non, réussi à donner par le passé aux défis posés par l’isolement ou la mise en concurrence ? Quelles réponses peuvent (ou non) donner les travailleurs aujourd’hui ? Quels sont les effets sur le rapport à la solidarité collective ? Le travail collectif ne se limite pas aux collectifs de travail, quelles autres formes a-t-il pris par le passé ? Quelles autres formes peut-il prendre ? Comment ce travail collectif peut permettre de co-construire le sens de l’activité, les processus de maintien de la santé au travail ? Peut-il aussi être un vecteur de restriction des marges d’autonomie individuelles, un facteur d’exclusion de ceux qui menaceraient les intérêts ou les valeurs du groupe ?

Les nouvelles formes de travail et de management, le secteur des technologies de l’information et de la communication, les mondes de l’art et de la création, l’auto-entreprenariat constituent des terrains possibles, parmi d’autres, pour étudier d’éventuelles formes alternatives de collectif, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation professionnelles. Mais d’autres emplois et statuts moins touchés par les innovations, en apparence du moins, moins valorisés aussi, figurent également parmi ces travailleurs et travailleuses isolé(e)s et peuvent pareillement être mis en avant. On peut penser, à titre d’illustration, aux chauffeurs ou livreurs travaillant pour des plateformes numériques, aux aides à domicile ou employées de service, au secteur du nettoyage, aux intérimaires, CDD, stagiaires et autres statuts précaires, aux travailleurs sans papiers, etc. Peuvent-ils, et comment, créer du collectif, mettre en débat leur travail et ses conditions de réalisation ? L’ont-ils fait par le passé ? Avec quels effets ?

Les réponses syndicales nouvelles constituent également un sujet possible : syndicats de site, collectifs de travailleurs, mobilisations diverses et transversales, occupations de sites avec des associations de la société civile, etc. Bref, toutes les façons particulières de faire collectif, qui mélangent du classique et de l’inédit. La question des nouvelles formes d’organisation juridique de représentation du personnel (représentation dans les franchises, réseaux…) et de leur mise en œuvre serait également intéressante à prendre en compte.

 

Programme

Jeudi 22 juin 2017

9h : Café d’accueil

9h30-9h45 : Introduction par Sophie Bernard et Marc Loriol

9h45-12h30 : Session 1. Les travailleurs créatifs isolés
(Présidence : Claire Edey-Gamassou)

Jean-Pierre Durand (Centre Pierre Naville, Univ. Evry-Paris Saclay) : Quels collectifs pour les « nouveaux tâcherons » créatifs ?

Olivier Crasset (Centre nantais de sociologie, UMR 6025) : L’entraide entre artisans : entre solidarité et transmission des normes.

Yannick Fondeur (Cnam, Lise/CNRS UMR 3320, CEET) : Le travail « indépendant » dans les métiers du numérique.

Jacques Marc (INRS) : Suffit-il d’un collectif pour ne pas se sentir isolé ?

12h30-14h : Déjeuner

14h-17h : Session 2. De l’émergence de collectifs de travailleurs indépendants aux mobilisations collectives
(Présidence : Corinne Perraudin)

Sarah Abdelnour et Sophie Bernard (IRISSO, UMR CNRS 7170, PSL Research University, Univ. Paris Dauphine) : La mobilisation improbable des travailleurs des plates-formes chauffeurs VTC. 

Cindy Felio (Univ. Bordeaux Montaigne, MICA, EA 4426), Jean-Yves Ottmann (Univ. Paris-Dauphine, PSL Research University, CNRS UMR 7088, DRM M&O), Mélissa Boudes (Univ. Paris-Dauphine, PSL Research University, CNRS UMR 7088, DRM MOST), Sarah Mokaddem (Univ. de Bretagne Occidentale, IAE Brest) : Contourner la solitude de l’autonomie : comparaison de formes émergentes de collectifs de travailleurs indépendants.

Mathieu Hocquelet (JFK Institute, Freie Universität Berlin) : Organiser et mobiliser les employé.e.s des multinationales des services aux États-Unis: entre restructurations industrielles et syndicales.

Camille Peugny (CRESPPA-CSU) : Un collectif de travail introuvable ? Le cas des femmes de ménage employées par une grande entreprise de services à la personne.

17h-17h15 : pause-café

17h15-19h : Anne Bory (CLERSE-Univ. de Lille 1) et Lucie Tourette (réalisatrice) :
Présentation et projection du documentaire « On vient pour la visite » (2013).

Résumé : A Paris, en 2009, plus de 6 000 sans-papiers en grève demandent leur régularisation. En situation irrrégu-lière, Mohamed, Diallo, Hamet travaillent pourtant légalement depuis des années dans la restauration, le nettoyage ou le bâtiment. Ils investissent toute leur énergie dans cette bataille : une fois leur clandestinité révélée au grand jour, impossible de revenir en arrière. Leurs patrons se retrouvent au centre du conflit : la loi demande leur accord préalable pour toute régularisation. Mais les sans-papiers doivent trouver les moyens de leur arracher cet accord : leurs employeurs savent que les sans-papiers n’accepteront plus les mêmes conditions de travail une fois régularisés. Des patrons d’agences 3 d’intérim le disent sans rire en ouverture du film : ils manquent de personnel « prêt à faire n’importe quoi. » Au fil des occupations d’entreprises aussi bon enfant que risquées, les sans-papiers prennent confiance dans leur lutte. En tant que sans-papiers, ils risquent à tout moment l’arrestation, mais en tant que travailleurs, ils ont le droit de faire grève et d’occuper leur lieu de travail. Aidés par des syndicalistes, ils apprennent au fil des semaines à négocier avec des patrons retors et à obtenir d’eux ce qui semblait hors de portée quelques temps auparavant. Pour la première fois, une caméra a pu filmer sans restrictions tout le quotidien de cette grève pendant plusieurs mois. Réunions de grévistes, négociations avec les employeurs, discussions avec la police : On vient pour la visite suit au plus près le désemparement, le courage, les conflits et la camaraderie des sans-papiers, qui apprennent la grève en la faisant.

Vendredi 23 juin 2017

9h-12h : Session 3 : Les réponses syndicales à l’isolement au travail
(Présidence : Arnaud Mias)

Camille Dupuy (DySoLab, Univ. de Rouen) : Rajeunir et réinventer le syndicalisme ? Représenter les salariés du monde associatif

Alexandra Garabige (INED/CEET) : Le droit comme ressource pour les mobilisations syndicales : le cas de l’aide à domicile en France.

Gaëtan Grafteaux (Univ. de Bordeaux, COMPTRASEC /UMR CNRS 5114) : La santé au travail dans les collectivités de travail éclatées. Quelle place pour les représentants du personnel ?

Christian Papinot (GRESCO, EA 3815, Univ. de Poitiers) : Externalisation de gestion des ressources humaines et répercussions endogènes sur les collectifs de travail.

12h-13h30 : Déjeuner

13h30-15h : Session 4 : Travailler chez soi
(Présidence : Isabel Odoul-Asorey)

Gaëtan Bourmaud (ergonome consultant et professeur associé, Paris 8) : L’expérience du télétravail et d’une forme d’isolement comme vecteur pour l’élaboration de nouveaux modes d’organisation de travail à l’adresse d’un collectif pouvant nouvellement télé-travailler.

Djaouida Séhili et Tanguy Dufournet (Centre Max Weber – Université Lumière Lyon 2), L’essor du travail chez soi et modalités spécifiques d’organisation du travail « multi-située ». Vers de nouveaux enjeux de sociabilité et d’affectivité spatiotemporels ?

 

Pour télécharger le programme : programme-colloque_gestes_juin2017

Inscription gratuite mais obligatoire.

 

Adresse du colloque

MSH Paris nord

20 avenue George Sand

93210 LA PLAINE SAINT-DENIS

Métro ligne 12 – station Front Populaire

 

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Séminaire transversal de recherche et formation en Humanités Numériques – 28/04/2017

La MSH Alpes (Grenoble) et l’ISH (Lyon) organisent en partenariat un séminaire annuel reconductible, sur 4 séances, de recherche et formation en Humanités Numériques, à destination des doctorants, chercheurs et enseignants chercheurs.

Une première séance, coordonnée par Elena Pierazzo, responsable de l’Axe Humanités Numériques de la MSH Alpes, se tiendra vendredi 28 avril à Grenoble.

Elle se divisera en deux temps avec, en matinée, une conférence de Ségolène Tarte qui portera sur « Numérisation, matérialité, et cognition : dialogues épistémologiques autour de l’interprétation d’artefacts textuels » suivie, l’après-midi, d’un atelier de recherche mené par Ségolène Tarte « Interdisciplinarité et Humanités Numériques ».

Dr Ségolène Tarte, chercheuse à l’Université d’Oxford depuis 2008, après une formation en Maths (Grenoble) et en Ingénierie Biomédicale (PhdD – Bern), s’est spécialisée plus avant dans des travaux interdisciplinaires qui impliquent les recherches en sciences humaines et en lettres. Son parcours en Humanités Numériques et Expérimentales est en particulier marqué par l’exploration de méthodes de traitement d’image pour la papyrologie, couplée à des investigations ethnographiques et cognitives sur la nature de l’expertise paléographique.

Les thèmes récurrents de ses travaux sont : (1) le rapport entre le visuel et le sens (que ce soit du point de vue de l’acte papyrologique/paléographique ou de la programmation informatique, ou encore dans le contexte plus général des méthodes de visualisation), (2) l’épistémologie des disciplines, et (3) l’expérimentation autour de méthodologies mixtes pluridisciplinaires.

PROGRAMME
10h30-12h00 | Conférence : Numérisation, matérialité, et cognition : dialogues épistémologiques autour de l’interprétation d’artefacts textuels – Entrée libre sans inscription
Les humanités numériques ont à coeur une approche interdisciplinaire : elles se nourrissent des rapports entre les sciences humaines, les sciences historiques et littéraires, les sciences de l’information, mais aussi les sciences médicales et biologiques. Cette conférence de Ségolène Tarte ouvre une fenêtre sur la possible collaboration interdisciplinaire entre les sciences de l’antiquité et l’imagerie biomédicale et démontre que le rapport entre les deux permet des échanges réciproques et féconds.

14h30-16h30 | Atelier de recherche : Interdisciplinarité et Humanités Numériques – Sur inscription obligatoire

CONTACT ET INFORMATIONS

Elena Pierazzo | elena.pierazzo@univ-grenoble-alpes.fr

LIEU

MSH Alpes – 1221 Avenue centrale – Domaine universitaire – 38400 Saint-Martin-d’Hères

 

 

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Appel à communications Journée d’étude : « Eduquer les enfants à la santé : savoirs, acteurs, dispositifs et normativités » – MSH Lorraine

Définie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de la 36e assemblée mondiale de la santé (1983), l’éducation à la santé désigne : « tout ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’ils peuvent individuellement et collectivement pour conserver la santé, à recourir à une aide en cas de besoin ». « L’éducation pour la santé est la composante des soins de santé qui vise à encourager l’adoption de comportements favorables à la santé. […] Par l’éducation pour la santé, on aide les gens à élucider leur propre comportement et à voir comment ce comportement influence leur état de santé. On les encourage à faire leurs propres choix pour une vie plus saine. On ne les force pas à changer. […] L’éducation pour la santé ne remplit pleinement sa fonction que si elle encourage les gens à participer et à choisir eux mêmes.
Ainsi, ce n’est pas faire de l’éducation pour la santé que dire simplement d’adopter un comportement favorable à la santé » (Manuel d’éducation pour la santé dans l’optique des soins de santé
primaires. Genève : OMS, 1990).

La journée d’étude entend développer et illustrer les spécificités liées à la catégorie « enfance ». Elle a pour ambition de préciser la nature, l’étendue et la variété des dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants, sans se resteindre au milieu scolaire. Dans la continuité des récents travaux menés sur ces sujets (Roussille et Deschamps, 2013 ; Batisse et Bernard, 2014 ; Fischer et Tarquinio, 2014), cette manifestation scientifique a pour objectif de faire se rencontrer des jeunes chercheurs nationaux et internationaux de diverses disciplines autour de la thématique de l’éducation et de la santé des enfants, sans exclusivité géographique. Ils sont invités à y présenter des recherches achevées ou en cours. La journée d’étude se veut également ouverte aux praticiens de santé et aux acteurs des territoires intéressés à participer à la réflexion sur le sujet.

Cette journée d’étude s’articulera autour de plusieurs axes qui viendront questionner le sujet en abordant :

AXE 1.Les acteurs et les savoirs de l’éducation à la santé auprès des enfants.
Le champ de l’éducation à la santé s’organise traditionnellement autour de plusieurs sources de compétences : les savoirs expérientiels et les expertises professionnelles. Les contributions pourront
discuter cette dichotomie ou se limiter à un certain type d’acteurs, à un champ d’intervention (milieu domestique, familial, scolaire, associatif, médical, etc.) ou encore, privilégier une approche globale des différentes formes d’éducations à la santé, complémentaires ou conflictuelles, assurées par une pluralité d’acteurs qui entourent l’enfant. Les communicants sont invités à exposer des données de recherche portant sur l’identification, sur le rôle et la place de la famille, sur des pairs, sur l’école, sur des politiques publiques, sur la médecine, sur les médias (en particulier les nouvelles technologies de l’information et de la communication) dans l’éducation à la santé des enfants. Les lieux et les espaces de l’éducation à la santé auprès des enfants pourront être également développés dans cet axe. D’autres communications pourront aussi aborder la façon dont l’enfant lui-même participe à son éducation à la santé dans la mesure où il est aussi un sujet capable d’agentivité. Car les enfants sont à l’origine d’une culture propre qui se détache des codes, des normes et des valeurs transmises par ceux qui les socialisent et les éduquent (Delalande, 2001).

AXE 2. Les dispositifs d’éducation à la santé des enfants : formes et supports de communication.
Les recherches portant sur les actions et les outils au service d’une éducation à la santé auprès des enfants sont également attendues. Les livres, les films, les photographies, les sites internet, les publicités, les jeux, etc. sont autant d’instruments matériels et immatériels qui peuvent être au service de l’éducation à  la santé à destination des enfants. Cet axe questionne les processus de construction et de transformation des dispositifs d’éducation à la santé, l’efficacité des messages envoyés aux enfants et leur capacité à les comprendre. Sont-ils vraiment accessibles à tous ? Les contributions pourront développer la façon dont les enfants s’approprient les informations qui leur sont transmises et les mécanismes par lesquels ils parviennent à les reproduire au point de les intérioriser.
AXE 3. Les normativités véhiculées dans les dispositifs d’éducation à la santé auprès des enfants.
Il s’agira de développer leur contenu en mettant au jour les prescriptions soutenues par ceux qui participent à l’éducation à la santé des enfants. Sont en effet véhiculés certains rapports et usages du corps et des façons de penser, voir et vivre la santé. Il serait intéressant, par exemple, de traiter de la perception de différents acteurs (dont les acteurs de santé, les parents et les enfants) qui ne partagent pas un monde d’intercompréhension sur ce qu’est et ce qui fait une « bonne santé ». Cet axe pourra également discuter les aspects moralisateurs et bienfaiteurs qui ont longtemps dominé, comme une évidence, dans le champ de l’éducation à la santé. Enfin, l’éducation à la santé mobilise des catégories de l’enfance comme la petite enfance, la préadolescence, l’adolescence qui sont envisagées comme des périodes du grandir. Toutefois, l’enfance en tant que construction sociale et culturelle invite à explorer ses marges et ses frontières difficiles à déterminer (Galland, 2010). Les communications pourront donc interroger ces catégories, leur historicité et leurs usages.

Une communication peut s’inscrire simultanément dans un ou plusieurs axes. Ces axes ne sont que des pistes de réflexion, ils n’ont pas de valeur exhaustive. La journée d’étude se veut ouverte aux recherches portant sur la thématique générale.
Comité scientifique

  • Déborah KESSLER-BILTHAUER (co-organisatrice de la journée d’étude), Docteure en ethnologie, MSH Lorraine, CNRS/Université de Lorraine, 2L2S
  • Anne FERNANDES, (co-organisatrice de la journée d’étude), Doctorante en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Marie-Pierre JULIEN, Maîtresse de conférences en anthropologie, Université de Lorraine, 2L2S
  • Hervé LEVILAIN, Maître de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S.
  • Sarra MOUGEL, Maîtresse de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris Descartes, CERLIS
  • Nicoletta DIASIO, Professeure des universités en sociologie, Université de Strasbourg, DynamE, MSH Alsace (MISHA)
  • Virginie VINEL, Professeure des universités en sociologie et en anthropologie, Université de Franche-Comté, LASA
  • Ingrid VOLERY, Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Lorraine, 2L2S, MSH Lorraine

Modalités de participation et calendrier

Types de contributions : orales (20 minutes)

Date limite de dépôt des propositions de communication : 5 mars 2017

Les propositions de communication sont à envoyer à Déborah KESSLER-BILTHAUER :
deborah.kesslerbilthauer@gmail.com et à Anne FERNANDES : fernandesanne57@gmail.com

Réponses communiquées : le 15 mars 2017

Les propositions de communication de 1500 signes (espaces compris) comporteront un titre, un résumé de la communication, une bibliographie indicative de 5 références maximum. Le résumé présentera le sujet de la recherche de façon synthétique en précisant l’approche méthodologique employée ainsi que les principaux résultats présentés à l’occasion de la communication.
Les propositions doivent également comprendre les différentes informations suivantes : nom, prénom, adresse mail, discipline et affiliation du communiquant ainsi que l’axe dans lequel il se pressent. Ces informations seront suivies d’une courte biobibliographie de 400 signes maximum (espaces compris).

Date de présentation des communications orales : le 25 avril 2017
Une publication sous la forme d’un ouvrage collectif ou d’un numéro de revue scientifique est envisagée à l’horizon 2018.

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Colloque « Création artistique et territoires »

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du lancement du pôle « Arts & Création » de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne qui met en lumière l’importance des équipes d’enseignement et de recherche dans le domaine des arts et de la création. Il vise à parfaire l’interconnaissance entre les laboratoires et chercheurs à l’échelle de la Bretagne et les acteurs et institutions spécialisés. L’objectif est de susciter la discussion entre chercheurs, artistes, et institutions, mais aussi d’en porter témoignage face à un public plus large. Le croisement des notions de   « création » et « territoires », fait sens pour les institutions, pour qui la question de la territorialité des pratiques culturelles prend, à l’ère de la mondialisation, une dimension essentielle. Conformément à la philosophie des Maisons des sciences de l’homme, cet événement s’oriente dans une perspective résolument interdisciplinaire.

Le colloque s’articulera autour de cinq ateliers en lien avec la thématique « Création artistique et territoires ».

Atelier 1: Territoires des publics ~ 22 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : N. Blanchard [CRBC Brest], C. Camus [ENSAB]

Atelier 2: Territoires des artistes ~ 23 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : L. Corbel [APP], F. Nicol [CELLAM]

Atelier 3: Territoires des institutions ~ 23 mars 2017 (après-midi)

Responsables scientifiques : J-M Poinsot [HCA], M. Loquet [CREAD]

Atelier 4: Territoires des œuvres ~ 24 mars 2017 (matin)

Responsables scientifiques : N. Boulouch [HCA], H. Jannière [HCA]

Atelier 5: Territoires des représentations ~ 24 mars 2017 (après-midi)

Programme prévisionnel détaillé  : cliquez ici

Inscriptions en ligne : cliquez ici

Les inscriptions sont ouvertes du 25/01/2017 au 10/03/2017.

  • Inscription jusqu’au 3/03/2017

Auditeurs : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : gratuit

Étudiants & doctorants : gratuit

  • Inscription à partir du 4/03/2017

Auditeurs : 20€ par jour et 10€ la demi-journée

Chercheurs & enseignants-chercheurs (périmètre MSHB) : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

Étudiants & doctorants : 10€ par jour et 5€ la demi-journée

 

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Colloque « Vieillissement et transformations des modes de vie en Méditerranée : données et questionnements en sciences sociales »

La Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH) annonce la tenue du colloque « Vieillissement et transformations des modes de vie en Méditerranée : données et questionnements en sciences sociales » qui se déroulera les 21 et 22 mars 2017 dans ses locaux (grand amphithéâtre).

Dans une approche pluridisciplinaire (anthropologie, démographie, sociologie, géographie, histoire), ce colloque réunira différents chercheurs français et étrangers qui seront amenés à confronter leurs analyses dans le cadre de quatre tables rondes et de trois conférences.

Renseignements et inscription (nombre de place limité) : https://sodemomed2017.sciencesconf.org/

Programme détaillé : cliquez ici

Intervenants : Dionigi Albera, Elena Ambrosetti, Claudine Attias-Donfut, Olivier Baude, Thierry Blöss, Isabelle Blöss-Widmer, Catherine Bonvalet, Patrice Bourdelais, Cinzia Castagnaro, Christophe Chantraine, Alain Chenu, Giambattista Cantisani, Youssef Courbage, Fiorenza Deriu, Yoann Doignon, Anne-Marie Guillemard, Anne Laferrère, Margarita Leon Borja, Claude-Michel Loriaux, Agnès Martial, Claude Martin, Laurent Nowik, Sébastien Oliveau, Thierry Paccoud, Stéphane Palicot, Serge Paugam, Stéphane Pouyllau, Denise Pumain, Manuel Ribeiro, Mohamed Tozy, Florence Weber.

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MSH Lorraine : appel à projets 2017

En 2017, l’appel à projets de la Maison des Sciences de L’Homme Lorraine présentera exceptionnellement deux volets complémentaires :

  • un appel à propositions (sur deux sessions – 15 janvier et 15 juin 2017) : la MSH Lorraine étudiera toute proposition de recherche, interdisciplinaire, novatrice, inscrite ou pas dans l’un de ses trois axes, et devant se dérouler sur l’année 2017;
  • un appel à opérations à destination exclusive des porteurs de pré-opérations validées en 2016, qui devra leur permettre, après l’accord du Conseil scientifique, de poursuivre les travaux initiés dans la Maison au cours de cette dernière année.

1. L’appel à propositions : 1e session

Dans la mesure de ses moyens, la MSH examinera des propositions de recherche qui s’inscriront exclusivement dans l’année 2017.

Elles seront pluridisciplinaires et novatrices. Elles pourront être variées dans leur conception mais devront contribuer à l’activité et au rayonnement de la structure et supposer un renouvellement possible des équipes de recherche.

Elles pourront ne pas s’inscrire dans l’un des trois axes mais devront être soumises aux règles de collaboration mentionnées dans le guide du chercheur.

Le soutien demandé à la MSH pourra être autre que financier.

Les propositions pourront concerner : des journées d’études, des séminaires, des actions de valorisation et de diffusion (finalisation d’ouvrages, expositions, documentaires, films, tables rondes, ateliers, interventions auprès des publics …), une demande d’aide au montage de réseaux de recherche, au montage de réponses à des AAP, l’hébergement d’un collectif de recherche ….

Montant maximum : 2 000 € (fonctionnement et masse salariale)

Calendrier

  • Date limite de dépôt : 15 janvier 2017 (une deuxième session est prévue pour le 16 juin 2017)
  • Publication de la liste des projets retenus et démarrage : mi-février 2017

Modalités de dépôt : Envoi du dossier finalisé (selon le canevas) et signé uniquement par courriel à msh-lorraine-direction@univ-lorraine.fr.

Modalités d’examen : Les dossiers seront examinés par les membres du Conseil scientifique de la MSHL, consultés par voie électronique, et seront soutenus en fonction des moyens humains et budgétaires disponibles à la MSHL. Aucun rapport d’évaluation ne sera transmis à l’issue des évaluations.

2. l’Appel à opérations à destination exclusive des porteurs de pré-opérations

Ce volet invite les 5 porteurs des pré-opérations MSHL 2016 à présenter, s’ils le souhaitent, un projet de recherche s’inscrivant dans la continuation et dans la finalisation de leur pré-opération. Il s’agira ici de promouvoir l’émergence et le développement de nouvelles recherches interdisciplinaires qui s’inscriront dans le périmètre du programme scientifique de la MSHL, tout en précisant les résultats et les avancées du travail mené en 2016.

D’une durée de 10 mois, à partir du 15 février 2017 (fin d’exécution au 15/12/2017), elles mobiliseront au moins deux équipes de recherche dont une lorraine et pourront bénéficier d’une enveloppe financière allant jusqu’à 5 000 € sur la durée (fonctionnement et masse salariale).
Montant maximum : 5 000 € (fonctionnement et masse salariale)

Calendrier :

  • Date limite de dépôt : 15 janvier 2017
  • Publication de la liste des projets retenus et démarrage : mi-février 2017

Modalités de dépôt : Envoi du dossier finalisé (selon le canevas) et signé uniquement par courriel à msh-lorraine-direction@univ-lorraine.fr.

Modalités d’examen : Les dossiers seront examinés par deux experts du Conseil scientifique de la MSHL. Un court et synthétique rapport d’évaluation sera transmis à l’issue des expertises.

 

IMPORTANT – conditions générales

  • La rédaction de la proposition devra s’effectuer en suivant impérativement le canevas fourni;
  • Les chercheur.e.s souhaitant soumettre une proposition peuvent bénéficier dès maintenant de l’aide d’un.e ingénieur.e d’appui pour monter leur dossier, notamment sur les questions administratives et financières;
  • Les propositions déposées feront l’objet d’une évaluation par le Conseil scientifique de la MSHL, composé d’experts extérieurs à la Lorraine. Pour le volet 2 de cet appel, des navettes seront possibles entre porteurs de projets, experts du CS et membres du Conseil d’orientation de la MSHL, pour éviter les évaluations sanctions et faciliter l’intégration;
  • L’acceptation scientifique du projet ne vaut pas engagement sur les sommes demandées;
  • Les chercheur.e.s dont la proposition est acceptée bénéficieront d’un soutien de proximité du personnel de la MSHL, dans la limite des moyens dont elle disposera : gestion/administration, recherche de partenaires et de financements, édition, communication, outils informatiques et web, organisation de séminaires de travail, veille scientifique, gestion des locaux et de bureaux « invités », prêt de matériel, etc.;
  • Ils devront fournir dans les 3 mois suivant la fin de leur projet un bilan scientifique de la recherche.

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Appel à projets RNMSH/MI 2017

Comme prévu dans le cadre du plan Mandon pour les Sciences Humaines et sociales, le Réseau National des MSH et la Mission pour interdisciplinarité du CNRS annoncent le lancement de leur Appel à projets 2017 .

Cet appel à projets interdisciplinaires est destiné au soutien d’actions de recherche interdisciplinaires portées par les MSH et associant des équipes SHS et hors SHS. Les MSH sont propres à renforcer la dynamique interdisciplinaire tant par la couverture géographique et disciplinaire du réseau, le dynamisme de leur personnel support, et leur rôle structurant sur les sites. Elles pourront avancer vers un élargissement de leur rôle d’incubation de l’interdisciplinarité de site en recourant si nécessaire aux plates-formes technologiques qui leur garantissent une efficacité d’action et de résultat. Les projets devront être portés par une MSH et associer à importance égale des unités SHS et des unités d’autres disciplines scientifiques.

L’appel 2016-17 est prioritairement ciblé sur 4 thématiques :
– Données et SHS
– Arts et technologies
– Sécurité et défense
– Genre et sexualités
– Recherche collaborative et participative, do-it-yourself

Toute proposition résolument interdisciplinaire, à risque, touchant d’autres thématiques pourra être examinée.
Les candidatures seront examinées par un comité scientifique piloté par le Directeur de l’institut SHS et composé
de représentants de la MI, de DAS de l’InSHS et de représentants du réseau désignés par le président.

Calendrier et modalités de sélection
– Evaluation des projets : début février 2017
– Date de démarrage des projets : courant avril 2017

Les projets sélectionnés recevront un financement de 18 mois limité à un montant de 25 000 €.
La date limite de dépôt des projets envisagée est le 10 janvier 2017 à minuit.

Des informations peuvent être obtenues auprès de :
Bertrand JOUVE (bjouve@msh-reseau.fr), Sandra LAUGIER (Sandra.LAUGIER@cnrs-dir.fr) et la Mission pour l’interdisciplinarité (mi.contact@cnrs.fr)

Appel à projets RNMSH/MI 2017 Lire la suite »

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