Appels à communication

Appel à contributions – L’Homme & la Société

Appel à contributions - L'Homme & la Société

Dénaturaliser l’écologie

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture : 15 octobre 2021

Résumé

L’environnement façonné par les humains engendre aujourd’hui de multiples crises. Face à leur ampleur et à leur complexité, il est manifeste que le traitement actuel de l’ensemble des questions écologiques n’est pas à la hauteur des problèmes posés. En renvoyant dos-à-dos le catastrophisme de l’effondrement imminent et les dénis de réalité qui s’appuient sur la foi dans la technique ou le progrès dans la résolution des problèmes écologiques, la revue souhaite promouvoir, hors du bio-centrisme, les analyses portant sur les principaux obstacles conceptuels, politiques, économiques, géographiques, juridiques, sociaux et culturels à la transition écologique. Le traitement de thèmes tels que le lobbying des pollueurs, les reconversions industrielles et la relocalisation de l’économie, les droits des générations futures, les mobilisations et les expérimentations collectives, les contradictions en matière de consommation, etc., sera valorisé.

Argumentaire

L’environnement n’est pas la nature mais un ensemble d’institutions. C’est l’environnement façonné par les humains, et surtout par leurs créations historiquement sédimentées, qui engendre aujourd’hui de multiples crises. Le champ concerné va des zones encore semi-sauvages mais déjà dégradées aux milieux urbains standardisés, des montagnes en dégel aux littoraux et aux mers polluées dont le niveau monte, de l’air – de plus en plus chaud et chargé de métaux ou d’oxydes – à la terre façonnée et appauvrie par l’agriculture industrielle. Il concerne aussi les risques ou désastres avérés d’ordre techno-scientifique ou sanitaire. Les pollutions et déforestations conduisant au déclin de la biodiversité, ainsi que le réchauffement climatique avec son cortège de sécheresses et d’inondations ou l’épuisement des ressources non renouvelables ne sont que des conséquences de l’activité économique et des choix politiques antérieurs. Les manières dont les actions socio-humaines ont modelé les milieux nous intéressent donc ici au premier chef. En reconnaissant cet « environnement » comme la résultante de logiques économiques et de politiques sociales, une analyse lucide de ce qui le détruit peut être tentée et d’éventuels leviers et pistes de réformes peuvent être, indirectement, suggérés. Ce n’est qu’en décrivant les tendances lourdes (même si agissent aussi des effets de conjoncture) ayant conduit à la situation actuelle que certaines d’entre-elles pourront être, sinon inversées, du moins infléchies mettant en œuvre la formule à la fois réaliste et optimiste de Foucault selon laquelle « tout ce qui a été historiquement institué est politiquement réformable ».

Cependant, l’inertie des aménagements (notamment urbains) du passé, la multiplicité et l’interconnexion des problèmes rendent difficile les réformes. Surgissent à la fois des obstacles politiques (quelles réformes sur le long terme engager dans le cadre du calendrier électoral raccourci?), économiques (quelles prévisions et reconversions pourraient permettre des ne pas détruire de nombreux emplois industriels?), démographiques (la croissance de la population peut-elle continuer indéfiniment dans un monde fini et les crises économiques permettront-elles les transitions démographiques qui pourraient stabiliser la population mondiale?), sociaux (les inégalités écologiques et sociales ne vont-elles pas croître alors que les classes populaires et les populations du Sud subissent déjà le plus les dégradations écologiques?), culturels (l’actuelle définition du confort, surtout dans les classes moyennes, peut-elle être mise en cause par de nouveaux genres de vie et de consommation?)… Enfin, la prise de conscience citoyenne et l’action « par le bas » des personnes via leurs choix de consommation ou de « mode de vie » peut-elle suffire à affronter les grands défis écologiques en tenant compte de ces différentes dimensions ?

Face à leur ampleur et à leur complexité, il est manifeste que le traitement actuel de l’ensemble des questions écologiques n’est pas à la hauteur des problèmes posés. Il est tendu entre, d’un côté, des politiques de protection de diverses espèces ou de conservation d’espaces particuliers – qui conduiront vers un « apartheid écologique » – et, de l’autre, des mécanismes économiques de nature libérale jouant sur des marchés (Principe Pollueur Payeur se dégradant en « Permis de Polluer Plus », bourses du carbone et de la biodiversité ne diminuant pas les émissions ou dégradations, incitations fiscales aux véhicules électriques qui déplaceront les problèmes, etc.). D’un autre côté, la fiscalité écologique est loin d’être générale : elle ne s’applique que très peu aux plus gros pollueurs et elle ne tient pas compte des contraintes de certaines populations captives ou dépendantes de la voiture. Quant aux normes environnementales (souvent suscitées ou mises en forme par les grands lobbies industriels), elles apparaissent à la fois trop timides pour être efficaces et en prolifération continuelle à un point tel qu’elles étouffent ou défavorisent l’activité des petits producteurs et qu’elles sont régulièrement ignorées ou transgressées (y compris par l’Etat, notamment en matière d’aménagement du territoire).

Le débat réaliste est actuellement contaminé par les climato-sceptiques aux arguments tenant fréquemment du syllogisme, et par les craintes millénaristes ou les prophéties plus ou moins hasardeuses et illuminées sur la fin du monde. La seule certitude, en matière d’effondrement, est la non viabilité socio-écologique du mode de production et de consommation actuellement dominant dans les pays les plus riches qui ne pourra, à terme, que se réformer structurellement ou s’effondrer. Cependant, à la différence des craintes millénaristes, depuis quelques années, ce sont des dizaines de scientifiques de diverses disciplines et de tous bords qui, sur des critères indépendants de l’idéologie ou de la religion, annoncent de très graves menaces. C’est pourquoi cet appel à contributions prend au sérieux lesdites menaces, mais en rejetant également, d’un côté, le catastrophisme absolu (plus ou moins éclairé annonçant le pire à court terme) et, de l’autre, le déni de réalité qui s’appuie sur l’idée de grande résilience de la nature et, plus souvent, sur la foi dans la technique ou le progrès dans la résolution des problèmes écologiques.

Axes thématiques

L’originalité des approches que souhaite promouvoir l’H&S concerne les grandes postures de la revue :

  • Anti-naturaliste : la majorité des textes sur l’écologie ou l’effondrement prônent un naturalisme plus ou moins mystique souvent éloigné des SHS et ne relevant que fort peu les causes sociales des problèmes. Le bio-centrisme ne permet pas de traiter des questions principales au cœur.
  • Humaniste : la revue considère que les humains font et défont l’histoire, ainsi que l’environnement. Seul cet anthropocentrisme assumé de l’analyse permet de chercher les voies, nécessairement politiques, d’une émancipation collective et d’une résolution des problèmes.
  • Pluriversaliste : la revue considère qu’aucune solution réelle et durable aux problèmes écologiques – les principaux sont d’échelle planétaire – ne sera trouvée sans la prise en compte des dominations Nord / Sud et de la dette écologique des pays du Nord à l’égard de ceux du Sud.
  • Critique : la revue évite d’utiliser le « nous » flou ou englobant et tente de se mettre à la hauteur des enjeux en considérant le poids des grands groupes industriels et des appareils technocratiques qui portent et accentuent les logiques productivistes inhérentes au capitalisme.

Les contributions attendues

  • Les contributions pourront questionner les grands principes et les prises de position théoriques. Par exemple, le capitalisme mondial, comme certains le pensent dans les courants marxistes ou libertaires, est-il la seule cause des problèmes ? Si oui, peut-il être structurellement « verdi » ou par quoi le remplacer et avec quelles garanties écologiques ? Quelle autonomie relative des logiques technocratiques ? Quels sont les principaux obstacles sociaux à la transition écologique ? L’Economie sociale et solidaire suffira-t-elle à endiguer les processus morbides ? Jusqu’à quel point le principe de précaution est-il applicable ? Comment est-il possible d’intégrer les droits des générations futures dans l’évaluation des actions présentes ?
  • Les contributions pourront également évoquer des questions plus précises mais transversales telles que les échanges nord-sud et est-ouest qui pourraient cesser d’impacter négativement l’environnement. Comment relocaliser l’économie et avec quelles conséquences sociales ? La préservation de l’emploi (surtout industriel) est-elle conciliable avec les exigences de protection écologique (quelles reconversions en la matière) ? A quelles conditions politiques, économiques et juridiques une politique démographique pourrait-elle contenir l’augmentation d’une population dont seul le productivisme peut étancher les besoins vitaux ? Quelles mobilisations collectives sont les plus efficaces ? Etc.
  • Enfin, elles pourront traiter de dimensions ou facettes particulières des problèmes socio-écologiques. Les Etats ont-ils les moyens de réduire la surpuissance des multinationales les plus dangereuses pour l’environnement ? Quels rapports de forces ou quels lobbies sont efficaces ou bloquants ? Quelles industries pourraient stabiliser ou réduire les émissions polluantes ? Quelle urbanisation pourrait les éviter ? Quelles sources d’énergie et quels moyens de transport seraient vraiment écologiquement durables ? Quelles expérimentations sociales sont à la hauteur des problèmes ? Quels apports et limites des expériences de frugalité volontaire en contexte de précarité et d’inégalités croissantes ? Quelles contradictions en matière de consommation : actions segmentaires, « effet rebond », non rétroactions sur les causes des nuisances ? Etc.

Cette liste n’est pas limitative. Quelles que soient la thématique, l’approche et la perspective des contributions, sont attendues des réflexions sur les conséquences sociales des processus ou des mesures évoquées. Etant donné la portée des problèmes et leur complexité, les contributions collectives et-ou pluridisciplinaires seront possibles, voire valorisées.

Calendrier prévisionnel

  • Résumés de 1000 à 2000 signes attendus pour le 15 octobre 2021. Envoi à : salvador.juan[at]unicaen.fr
  • Retour aux auteurs du 30/10 au 15/11 et demande des textes complets – relatifs aux propositions retenues – pour le 15 janvier 2022 (date butoir). Volume maximum 60.000 signes (espaces compris).
  • Examen des textes par le Comité durant le premier semestre 2022 et parution fin 2022. Toutes les propositions d’article reçues sont évaluées (anonymat garanti) par trois lecteurs, deux du Comité et un extérieur. Nous tranchons à la majorité en cas de désaccord avec d’éventuelles V2 demandées.

Coordination scientifique

Juan Salvador, professeur émérite de sociologie à l’université de Caen Normandie.

Mots-clés

anti-naturalisme, capitalisme, critique sociale, dette écologique, écologie politique, économie sociale et solidaire, effet rebond, énergie, frugalité volontaire, générations futures, lobbies industriels, politiques publiques, pollueurs

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Participez à une courte enquête en ligne sur votre usage de la forêt et vos perceptions des tiques !

Dans le cadre d’un projet de recherche scientifique du laboratoire CEMOTEV de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines sur les usages des forêts en France et la maladie de Lyme, nous proposons de participer à une enquête en ligne qui dure environ 15 minutes (pour les personnes majeures en France Métropolitaine). Cette enquête nous permettra d’en savoir davantage sur votre usage de la forêt, sur votre perception de la présence de tiques et de la maladie de Lyme ainsi que les comportements que vous adoptez face à ces risques.

Les résultats de cette enquête seront utilisés pour améliorer notre compréhension des comportements en forêt et pour proposer des instruments efficaces de sensibilisation et de lutte contre ces risques. Les données sont anonymes et protégées.

Votre participation est très précieuse pour notre étude, et nous vous serions également très reconnaissants si vous pouviez la diffuser autour de vous via le lien ci-dessous ou le QR code. 

Participez à notre enquête sur vos sorties en forêt et votre perception du risque des tiques et diffusez la pour nous aider dans notre projet de recherche !

L’équipe de recherche “Environnement & Santé” du laboratoire CEMOTEV

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appel à candidatures pour le Salon « Innovatives SHS » organisé en mai 2022

Le salon Innovatives SHS promeut l’innovation et la valorisation des résultats issus des laboratoires de sciences humaines et sociales revient en 2022, du mercredi 18 au jeudi 19 mai sur le thème « SHS et IA ». A cette occasion, un appel à candidatures est lancé pour permettre aux scientifiques de témoigner de l’extrême diversité des savoir-faire des unités SHS en matière de valorisation : Outils logiciels ou multimédia, innovation de transfert, de rupture ou d’usage, de connaissances.
Date limite de candidatures : 30 septembre 2021

Pour en savoir plus

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Appel à contributions – terrains & travaux

Les sciences sociales de la sexualité :
classement, socialisation, politisation

Appel à contributions pour dossier thématique
Date de clôture : 1er octobre 2021

Depuis la fin des années 1990, le développement des travaux en sciences sociales sur la sexualité dans l’espace francophone s’est accéléré, comme en témoigne la parution régulière de numéros de revue sur le sujet(1) — sans commune mesure néanmoins avec ce qu’il se passe outre-Atlantique, où l’institutionnalisation des « sexualities studies » demeure bien plus importante. En 2001, terrains & travaux consacrait ainsi son deuxième numéro aux « Sexualités déviantes / sexualités militantes ». Les coordinateurs du numéro notaient que la thématique du numéro s’était « naturellement imposée », et que la légitimité de l’enquête en sciences sociales sur la sexualité n’était plus à discuter. Ces dernières années, les travaux en sciences sociales portant sur la sexualité se sont multipliés et le milieu académique leur est de plus en plus favorable, notamment à travers la place croissante faite à cet objet par les laboratoires de sciences sociales, l’augmentation du nombre d’articles, de numéros spéciaux de revues et de livres, mais aussi les nombreuses conférences qui y sont consacrées.

En s’intéressant aux « perversions », à l’homosexualité ou à la prostitution, les recherches sur la sexualité ont très tôt placé les normes et les déviances au cœur de leurs questionnements. Peu à peu – notamment en raison d’impératifs de santé publique nécessitant de mieux connaître les comportements sexuels – ces études se sont institutionnalisées, et ont progressivement intégré une perspective de genre. Ce contexte d’émergence des travaux sur la sexualité façonne la manière dont elle est appréhendée. C’est en effet bien plus récemment que des pratiques « ordinaires » (par exemple l’hétérosexualité) ont été reconnues comme des objets scientifiques légitimes et saisis par des méthodes qualitatives et ethnographiques. De nouvelles perspectives de recherche sont apparues, portant par exemple sur le désir et le plaisir, en particulier des femmes, ou encore sur les modalités de la sexualité « en ligne ». Pour le dire autrement, la recherche ne s’intéresse plus uniquement aux « risques » de la sexualité.

Étudier la sexualité en sciences sociales passe aujourd’hui par le terrain, bien loin d’un ensemble de recherches – par exemple certains travaux sur la prostitution ou la pornographie – qui s’en abstenaient sous des prétextes de scientificité et veillaient bien plus à moraliser qu’à observer.

L’objectif de ce dossier thématique de terrains & travaux est de réunir des articles permettant de rendre compte des développements actuels du champ. Il s’agit de montrer comment les sciences sociales se saisissent de la sexualité et de quelles manières elles contribuent au développement du savoir sur les sexualités, mais aussi ce que les travaux sur la sexualité font aux sciences sociales – en d’autres termes : de quelles manières les travaux sur la sexualité réinterrogent-ils des concepts, des raisonnements et des sujets phares de ces disciplines ?

Le numéro réunira des articles empiriques de sciences sociales s’appuyant sur des méthodes tant quantitatives que qualitatives, sans limitation d’aires géographiques ou de périodes historiques. Les articles proposés devront s’inscrire dans au moins l’un des trois axes suivants :

  • Classement

Ce premier axe vise à interroger les classements scientifiques, professionnels, militants ou profanes dont la sexualité fait l’objet. Si au XIXe siècle les « perversions » sexuelles, par exemple, ont fait l’objet de classements médicaux qui, pour certains, perdurent, à l’époque contemporaine prolifèrent sur la sexualité des discours et des catégories parfois contradictoires. Les articles pourront s’intéresser, sans restriction, aux orientations, identités, émotions, représentations ou pratiques sexuelles, tant celles considérées comme ordinaires, voire « banales » que celles qui sont minoritaires et parfois qualifiées de « déviantes ». Il s’agit d’examiner comment les catégories portant sur la sexualité circulent entre les différents espaces sociaux et nationaux, ainsi que les rapports de pouvoir – en particulier, mais pas uniquement, de genre – qui président à ces circulations. Quelles sont les logiques et les limites de ces classements ? Comment expliquer leur succès plus ou moins important ? Comment rendre compte de l’émergence de nouvelles catégories sexuelles (asexualité, polyamour, etc.) ? Comment se fait le passage de la description d’une pratique sexuelle à sa catégorisation scientifique (construction des notions de « première fois », de « violence sexuelle », etc.) ?

  • Socialisation 

L’apport des sciences sociales aux études sur la sexualité inclut la compréhension de la manière dont sont transmises les normes, les valeurs, les représentations et les pratiques qui l’entourent. Cela s’accompagne d’une mise en évidence des instances de socialisation avec lesquelles les individus interagissent et qui sont donc susceptibles de transmettre des dispositions et des capitaux (l’école, la famille, les pairs, les médias, les partenaires, etc.). Qui sont les personnes, les groupes et les sources qui permettent de comprendre ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou ce qui procure du plaisir ? Quelle est la place du corps dans ces processus, et quelles modalités concrètes d’incorporation donnent-ils à voir ? Comment se sont-ils modifiés dans le temps ? Et quelles variations peut-on mettre en évidence d’une aire géographique à l’autre ? Il serait intéressant alors de se focaliser sur les temps et les occasions de socialisation et, plus généralement, sur les conditions de socialisation et sur la manière dont est contrôlée l’acquisition de dispositions, en examinant notamment les différentes instances de socialisation (primaire ou secondaire) et les moments de socialisation à la sexualité, qu’ils soient formels ou informels, en face à-face ou en ligne. Une attention toute particulière pourra être portée au genre de la socialisation à la sexualité, mais également aux socialisations secondaires, notamment à l’âge adulte (par exemple après une rupture), ainsi qu’à leurs agents (partenaires, pairs ou encore produits culturels, comme la pornographie).

  • Politisation

Depuis les années 1970, la contestation, notamment politique, des normes en matière de sexualité (par certaines militantes féministes, les gays, les lesbiennes, les personnes trans, les personnes handicapées, etc.) est un fait marquant de l’histoire de la sexualité. Elle s’est traduite par des changements juridiques, mais aussi des évolutions dans les attitudes et les valeurs en matière de sexualité, qui coïncident avec le développement des travaux en sciences sociales sur la sexualité. Comment les luttes liées à la sexualité s’articulent-elles avec – ou accompagnent-elles – le développement des recherches menées en sciences sociales sur la sexualité ? De quelles manières la recherche, en dénaturalisant la sexualité et le genre et en dévoilant les normes qui l’entourent, a-t-elle contribué et contribue-t-elle encore aux mobilisations politiques autour de la sexualité ? Quelle est la portée des luttes pour les droits sexuels et pour les droits des « minorités sexuelles » ? Qui sont les acteurs/actrices de ces luttes ? Comment en décrire les dynamiques et stratégies politiques ? Peuvent-elles être conçues dans le strict cadre de la sexualité ou ont-elles forcément des portées politiques plus générales ?


Les contributions s’appuieront sur des enquêtes empiriques soigneusement documentées, précisant les terrains investigués et les méthodes adoptées (archives, documents, entretiens, observations ethnographiques, questionnaires…). Les articles, de 50 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris), accompagnés d’un résumé de 150 mots et de 5 mots-clés en français et en anglais, devront parvenir sous forme électronique (format Word, cf. indications ci-dessous pour la mise en forme des textes) aux coordinateur·trice·s du numéro avant le 1er octobre 2021 aux adresses suivantes :

  • Pierre Brasseur : brasseurph [at] gmail.com
  • Milena Jakšić : milenajaksi [at] gmail.com
  • Cécile Thomé : thome.cecile [at] gmail.com

Les consignes relatives à la mise en forme des manuscrits sont consultables sur le site de la revue : http://tt.hypotheses.org/consignes-aux-contributeurs/mise-en-forme

terrains & travaux accueille par ailleurs des articles hors dossier thématique (50 000 signes maximum), qui doivent être envoyés à :

  • Vincent-Arnaud Chappe : vincent-arnaud.chappe [at] ehess.fr
  • Élise Palomares : elise.palomares [at] univ-rouen.fr
  • Milena Jakšić : milenajaksic [at]gmail.com

Pour plus de détails, merci de consulter le site de la revue : http://tt.hypotheses.org


(1) Outre un numéro de terrains & travaux (« Sexualités déviantes / sexualités militantes », n° 2, 2001/1), on peut citer, de façon non exhaustive et au cours des vingt dernières années, différents numéros de revues consacrés à des aspects variés de la thématique : Actes de la recherche en sciences sociales (« Sur la sexualité », vol. 128, 1999) ; Ethnologie française (« Sexualités négociées », vol. 43, 2013/3) ; Clio. Femmes, Genre, Histoire (« ProstituéEs », n° 17, 2003 ; « Utopies sexuelles », n° 22, 2005 ; « Érotiques », n° 31, 2010 ; « Âge et sexualité », n° 42, 2015) ; Nouvelles questions féministes (« La sexualité des femmes : le plaisir contraint », vol. 29, n° 3, 2010 ; « Morales sexuelles », vol. 35, n° 1, 2016), Politix (« Politiques sexuelles », n° 107, 2014/3) ou encore, plus récemment, la Revue française de socio-économie (« Les économies de la sexualité », n° 25, 2020). La création en 2009 de la revue interdisciplinaire Genre, sexualité & société témoigne également de la vivacité de ce champ.

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Appel à contribution Revue Française de Gestion : Les nouveaux enjeux de la souveraineté – 30/05/2021

La Revue Française de Gestion vous propose un appel à contributions sur le thème : Les nouveaux enjeux de la souveraineté : entreprises, société, académiques

Rédacteurs invités :

  • Yoann Bazin, EM Normandie
  • Julienne Brabet, Université Paris Est Créteil, IRG
  • Rémi Jardat, Université Evry-Val d’Essonne, LITEM 

Contributions attendues pour le 30 mai 2021.

Consulter l’appel : https://rfg.revuesonline.com/actualites/310-appel-a-contribution-2021-les-nouveaux-enjeux-de-la-souverainete

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Appels à articles – La Nouvelle Revue du Travail (NRT)

La NRT propose deux nouveaux appels à articles :

Professionnel.le.s non enseignant.e.s et division du travail éducatif

Date limite : 30 juin 2021

Télécharger l’appel :


Transformations du capitalisme et recompositions du système des relations professionnelles depuis un quart de siècle

Date limite : 30 octobre 2021

Télécharger l’appel :

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Appel à communications pour Science&You – 30/03/2021

L’appel à communications pour Science&You 2021 est prolongé jusqu’au 19 février !

Science&You vise à faire se rencontrer chercheurs et praticiens de la médiation, communication et vulgarisation scientifiques, pour partager ensemble pratiques et recherches innovantes, échanger des expériences, et pourquoi pas créer de nouveaux projets et collaborations !

C’est pourquoi, pour tous les formats listés ci-dessous, des communications de toutes perspectives sont attendues. Que vous soyez un chercheur en communication scientifique, un chercheur ou professionnel de toute discipline souhaitant partager votre expérience en vulgarisation, un médiateur en musée ou en centre de science, un animateur en association organisant des ateliers scientifiques pour enfants, un journaliste traitant de sujets scientifiques, un chargé de communication dans une université ou un organisme de recherche… Vous êtes le.la bienvenu.e à participer à la conversation !

Les deux langues officielles du colloque sont le français et l’anglais : vous pouvez déposer votre communication, et intervenir lors du colloque, indifféremment dans l’une ou l’autre de ces deux langues. 

L’appel à communication est ouvert jusqu’au 19 février 2021, minuit (GMT +1). Les communications reçues seront ensuite étudiées par le comité scientifique de Science&You, composé d’experts internationaux de la culture et de la communication scientifiques.

Note : en prévision de l’évolution de la situation sanitaire, l’équipe travaille à une solution alternative pour la tenue de Science&You en novembre. En présentiel ou en distanciel, l’Université de Lorraine maintiendra l’événement : plus d’informations à venir au printemps. 

LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE : UN TEMPS DE RÉFLEXION POUR AVANCER :

Les communications devront répondre à l’un des thèmes suivants :

1. Problématiques continues et émergentes associées aux développements scientifiques et technologiques

Problématiques liées à des enjeux science/société historiques et actuels. Exemples : l’approvisionnement énergétique, l’intelligence artificielle, le réchauffement climatique, les questions de santé dans les situations de crise… ou tout autre sujet science/technologie posant débat dans la société.

2. Concepts d’« effondrement » et vision globale

La communication scientifique dans le contexte informationnel et sociétal actuel et ses transformations rapides. Exemples : fake news, conspirationnisme, développement des pseudosciences, etc.

3. Nécessité d’une pratique réflexive de la communication scientifique

Dialogue transdisciplinaire pour faire émerger des pistes de solutions. Comment transmettre les savoirs aujourd’hui ? Quelles pratiques mettre en oeuvre ? Comment réinstaurer un dialogue serein sciences/société ?

Les thèmes ci-dessus sont développés ici : www.science-and-you.com/fr/thematique.

LES FORMATS :

  • Communication simple : une communication liée à l’un des thèmes définis dans l’appel à communications, pour une intervention en solo ou avec un.e collègue/partenaire. Le comité scientifique combinera 3 à 4 communications simples de thématiques similaires pour former un symposium et remplir une session. Le comité scientifique désignera aussi un.e animateur.trice*. (durée : 15 minutes),
     
  • Symposium : une session groupant 3 à 4 communications liées à l’un des thèmes définis dans l’appel à communications, comprenant plusieurs intervenant.e.s, chacun.e devant créer son compte personnel. Les propositions de symposium doivent inclure un.e animateur.trice* (durée : 75 minutes),
     
  • Présentation de poster : un espace sera dédié à la présentation de posters. Une session sera réservée dans le programme, durant laquelle les chercheurs seront invités à répondre aux questions de l’audience (durée : 75 minutes),
     
  • Panel de discussion : les panels de discussion réunissent jusqu’à 4 intervenants sur un sujet spécifique. Un seul résumé décrit le sujet qui sera discuté pendant le panel. Contrairement au symposium, le panel de discussion n’est pas une collection de résumés : les intervenants ne déposent pas chacun un résumé. La discussion a pour objectif d’être interactive avec l’audience, et chacun est invité à prendre part à la conversation et à apporter ses idées, bonnes pratiques, et opinions. Les propositions de panels de discussions doivent inclure un.e animateur.trice*. (durée : 75 minutes).

* L’animateur.trice prépare le sujet du symposium ou du panel de discussion avec les intervenant.e.s, et s’assure que leurs présentations soient cohérentes et complémentaires. Il.elle est en charge de renseigner le résumé du symposium ou du panel de discussion, de renseigner les informations des intervenant.e.s, afin que ceux.celles-ci créent leur profil personnel sur la plateforme et déposent leurs résumés (dans le cadre d’un symposium). L’animateur.trice anime également la discussion lors du symposium ou du panel de discussion, et s’assure de l’interaction avec l’audience.

RECOMMANDATIONS POUR UN DEPOT DE COMMUNICATION :

1. Créez votre compte personnel sur la plateforme. Chaque intervenant.e et animateur.trice doit avoir son propre compte.

2. Dépôt de communication :

Sélectionnez :

  • Un thème principal (obligatoire, 1 choix maximum),
  • Une problématique (obligatoire, 3 choix maximum),
  • Un champ de pratique (obligatoire, 3 choix maximum),
  • Une dynamique (optionnel, 3 choix maximum),
  • Et un pays concerné par le sujet développé dans votre communication (optionnel, 3 choix maximum).

3. Choisissez un format entre « communication simple », « symposium », « présentation de poster » et « panel de discussion ».

4. Renseignez les champs animateur et intervenant.s de votre communication.

5. Renseignez le titre, le.s résumé.s et les mots-clés de votre communication.

6. Attachez des pièces jointes si nécessaire (jpg, pdf, word).

Et voilà !

CRITERES DE SELECTION :

Les communications devront :

  • être en lien avec les thématiques de Science&You
  • traiter de problématiques d’actualité
  • présenter des arguments pertinents et rigoureux
  • inclure un.e animateur.trice (pour les symposiums et les panels de discussion)
  • inclure une liste complète d’intervenants ayant créé leur compte personnel sur la plateforme (pour les symposiums et les panels de discussion)
  • inclure 4 intervenants maximum (pour les symposiums et les panels de discussion)
     

Les propositions de symposiums et de panels de discussions auront plus de chances d’être acceptées si elles :

  • Incluent des intervenants de pays différents,
  • Privilégient la parité hommes/femmes parmi les intervenants,
  • Mêlent recherche et pratiques professionnelles.

CALENDRIER :

Clôture de l’appel à communications : 19 février 2021
Notification d’acceptation, de refus ou d’acceptation sous réserve de modification des communications : 16 mars 2021
Date limite de dépôt des communications révisées : 30 mars 2021
Notification d’acceptation ou de refus des communications révisées : 12 avril 2021
Conférence : 16-19 Novembre 2021

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Appel à contributions : 29e Colloque international du GERPISA – 29/03/2021

29th GERPISA International Colloquium

Date:  15 June, 2021 – 09:00 – 18 June, 2021 – 17:00

Online

Deadline for sending the proposals:  29 March, 2021 – 23:59

Deadline for submitting the papers:  15 May, 2021 – 23:59

GERPISA’s sixth international programme, on the New Frontiers of the Automobile Industry, considered the transition between the old and new paradigm of the automobile and mobility as a long and complex phenomenon, occurring despite the « disruptive » rhetoric that accompanies it. The electrification of the fleet, the development of the connected and autonomous vehicle, and the rise of shared mobility will take at best more than a decade to assert themselves and to sustainably transform transport and automobile production/sales systems.

Looking at the future implies a reflection on the long-term coexistence of the two paradigms and on the complex interactions between technological, economic, political and social conditions that could advance, delay or even partly reverse the transition between the two. The inherent tensions between the increasing restructuring of a capital-intensive auto industry and the expected demands on labour reorganisation on a global scale further compound the transition process. Within this complex scenario, there is also the substantial uncertainty caused by the ongoing Covid-19 crisis, which will undoubtedly have a significant impact on all these developments. 

The new international programme aims to study these transformations, as well as the forms of coexistence between the old and new paradigms, through the prism of digitalisation, which is asserting itself as the main accelerator in the transitions underway. Launching this new programme, the 29th International Colloquium of Gerpisa focuses on “the transformations of the Global Auto Industry: Digitalisation, Ecological Transition and the impact of the COVID-19 Crisis”. 

The 2021 Colloquium will build on our previous research streams, namely the changes occurred in the global auto industry in terms of product architecture, value chains and labour relations, and the wider industry eco-systems, and will continue to investigate key transformations like the electrification, the broader ecological transition, the digitalisation of the sector and the future of work in the industry. In addition, this year’s Colloquium will also aim to analyse whether and to what extent the COVID-19 crisis has accelerated or halted such changes. We thus welcome proposals on policy measures designed to contain the crisis in the industry, and on the social and political impact of the pandemic, with special reference to increasing inequalities and the changing labour scenario. 

This call is organized in three sub-themes of research. 

1.    New product architectures: electrification, digitalisation and the impact of COVID-19Key topics: EVs, AVs, connected cars and their related technologies and innovations; their conception, production and distribution; alternatives technologies (biofuel, NGV, etc.); country strategies (e.g. China, USA); company trajectories (OEMS, global and national suppliers, new entrants etc.); profit strategies and product policies; productive organizations; integral vs modular product architectures; global platforms organization and governance; platform economy and related product-services; COVID-19 and its impact on digital transformation and ecological transition of the industry. 

2.    New value chains architectures and labour relations: digitalisation, globalisation, de-globalisation and the future of workKey topics: the transformation of global value chains; the impact of new technologies on transnational manufacturers; industrial and innovation policies; economic, functional and social upgrading (downgrading); trade policies, FTAs and neo-protectionism; the future of work and the impact of digital technologies on work and employment; working conditions; upskilling – deskilling; training; organizing labour; restructuring; autonomy and control at work; decent work; impact of COVID-19 on global supply chains, employment structures and labour relations; labour responses to the COVID-19 crisis 

3.    New eco-system architectures: transitioning to a ‘green’ industry and embedding the automobile in societal and political contextsKey topics: new mobility models and their implications for the automotive eco-system; new business models for mobility providers; endorsement, acceptance or resistance towards new mobilities by users and workers; the role of old and new actors; public policies and regulations (local, national, and global) and their impact on the industry at the national and global level; work and labour in platform economies; ecological transition and environmental policies; ecological transition and changing mobility patterns. We are also interested in papers that try to combine perspectives on different analytical levels, linking for instance transformations in product architectures with the reconfiguration of existing value chains and the creation of new ones, and the emergence of new eco-system architectures.We welcome both empirical and theoretical studies, but this year particular space will be given to recent and applied works analysing the actual impact of the COVID-19 crisis and related challenges. Along with varying levels of geographic focus, we are interested in studies analysing the many levels of players in the industry: OEMs, global and local suppliers, distributors, retailers and aftermarket providers, new digital entrants, battery makers, transport, energy and service companies, trade unions and ‘new’ categories of workers. Similarly, we are interested in how the the industry is structured and being re-structured, in the light of the current crisis:from global value chains to regional and national industries, with regards to evolving regulatory frameworks and changing labour relations. The effects of possible re-organisations of the industry, from increasing inequalities between competing regions to the re-composition of the employed workforce and its social impact, will be of particular interest. This could include the roles of workers and trade unions in response to the COVID-19 crisis, as well as the impact on product purchasers and end users. In addition, coverage could focus on the intervention of governments and other public authorities to confront the crisis, including new legislation, and legal, regulatory frameworks, and specific regulations. 

Papers providing recent perspectives on these issues are welcome. In particular, 1) works analysing challenges related to digitalisation processes and the ecological transition of the industry, 2) papers trying to assess how changes in products, value chains, eco-systems, and labour relations have been affected by the COVID crisis.  How has the debate on the “future of automobile industry” and the “future of work” been influenced by the COVID-19 crisis? Have economic, social, technological changes related to the automotive industry been accelerated or halted? To what extent? What will be the ‘new normal’ in the industry, following the COVID-19 crisis?  

A selection of the best papers presented during the colloquium, including the winner of the young author’s prize (see below) will be included in a special issue of the International Journal of Automotive Technology and Management (IJATM).

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Appel à candidatures « 13e édition de l’échange entre chercheurs et journalistes AJSPI » – 21/12/2020

Grace au soutien du MESRI,  l’Association française des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) organise depuis une douzaine d’années, un échange entre chercheurs et journalistes.

Pour un scientifique, passer une semaine dans une rédaction est idéal pour comprendre les enjeux et les impératifs du métier de journaliste scientifique. Et pour un journaliste, passer une semaine dans un laboratoire et sur le terrain est le meilleur moyen de connaître le quotidien du milieu de la recherche. La période que nous traversons montre l’importance du dialogue de confiance qui doit s’établir entre le monde de la recherche et celui des médias scientifiques.

Vous trouverez ci-joint le formulaire pour postuler à ce dispositif. Il est à renvoyer à l’AJSPI (ajspi.echanges@gmail.com) avant le 21 décembre 2020.

Contact :
Olivier Donnars
Coordinateur de l’échange AJSPI chercheur-journaliste 2021
olivier.donnars@gmail.com
06 95 56 40 25

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Appel à contribution « Applications mobiles et enjeux sociétaux. Une approche pluridisciplinaire » – 15/12/2020

Coordonnateurs :

Hanitra Randrianasolo-Rakotobe et Jean-Michel Ledjou, IDEST, Université Paris-Saclay

Membres du comité scientifique de départ (par ordre alphabétique) :

Tsiry Andrianampiarivo (Université de Grenoble) ; Jean-Philippe Berrou (Sciences Po Bordeaux) ; Yannick Francillette (Université du Québec à Chicoutimi) ; Alain Kiyindou (Université Bordeaux Montaigne) ; Kevin Mellet (Orange Labs, Université Paris-Ouest Nanterre) ; Bob Jerry Menelas (Université du Québec à Chicoutimi) 

Argumentaire général

D’ici 2023, les technologies et les services mobiles devraient générer 4,8% du Produit intérieur brut (PIB) mondial (GSMA, 2019). Cette croissance record est également soutenue par un taux d’adoption du smartphone en nette augmentation sur le plan mondial. L’accroissement est en effet estimé à plus de 20% entre 2017 et 2025. En 2023, au moins trois téléphones mobiles sur quatre seront des smartphones (GSMA, 2018).

C’est dans ce contexte que les applications mobiles continuent leur progression. En 2018, quelque 194 milliards de téléchargements ont été effectués de par le monde, tandis que les applications ont généré un revenu évalué à 101 milliards $ (App Annie, 2019).

Historiquement, les jeux dominent largement le secteur des applications. Cependant, depuis 2016, les questions sociétales se révèlent de plus en plus présentes. Annie App (ibid.) le confirme : « En 2018, les applications autres que les jeux représentaient 65% du nombre total de téléchargements dans le monde ». De son côté, le rapport Adjust (2019) montre la croissance rapide des applications mobiles en lien avec la santé, l’alimentation, les transports, l’organisation du travail en tâches, la communication, la gestion de risques, le développement, l’éducation… Par ailleurs, les récentes crises sanitaire, économique et sociale liées à la Covid-19 ont vu naître tous azimuts pléthore d’applications mobiles.

« Notre quotidien envahi par les applications mobiles » est un phénomène en cours de réalisation. Cet appel encourage une réflexion pluridisciplinaire sur la relation entre les applications mobiles, leurs utilisateurs et la société.

Consulter le texte complet de l’appel :

Calendrier prévisionnel 

Lancement de l’appel à contribution : 1 octobre 

Soumission des articles complets : 15 décembre

Retour aux auteurs : 15 janvier

Renvoi des révisions par les auteurs : 15 février

Publication de l’ouvrage : 4e trimestre 2021 

Pour soumettre une proposition d’article

jean-michel.ledjou@universite-paris-saclay.fr

hanitra.randrianasolo@universite-paris-saclay.fr

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