Distance sociale

« L’intime est la part de l’existence sur laquelle ni l’Etat, ni la société, ni même la médecine ne devraient avoir autorité »

« Les penseurs de l’intime » (9/10). Parce qu’avec les mesures sanitaires et sécuritaires le pouvoir s’est invité au cœur de notre intimité, le philosophe Michaël Fœssel espère que l’épreuve de la privation des libertés suscitera un regain d’intérêt politique.

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Hervé Mazurel : « Nos gestes les plus machinaux et anodins sont devenus source d’inquiétude »

« Penseurs de l’intime«  (2/10). Historien des sensibilités, Hervé Mazurel analyse dans un entretien au « Monde » comment la crise sanitaire affecte à la fois nos façons de sentir et de ressentir, nos perceptions intimes de l’espace et du temps, mais aussi nos gestes et attitudes corporelles.

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Face au virus : l’invention de nouvelles formes de vie

Lors de l’interview du 14 juillet, Emanuel Macron a annoncé l’obligation prochaine de porter un masque dans les lieux publics clos. Depuis l’apparition de la Covid-19, cette capacité des instances étatiques de transformer en profondeur, et avec une célérité stupéfiante, les formes de vie collectives s’est manifestée à de multiples reprises. Pour le mesurer, il faut s’intéresser aux problèmes situés à l’interface entre le biologique et le social, à la façon dont une forme de vie – le virus – a pu modifier les formes de vie.

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La « distance sociale » est-elle vraiment sociale ?

Dès les premiers signes de la pandémie, l’expression « distance sociale » s’est imposée sur toutes les bouches. D’où vient cette expression ? Pour analyser ce qui se joue dans ces situations d’interaction ou de co-présence, il faut coupler les perspectives de la biologie et de l’épidémiologie, et celles des sciences sociales, pour réinventer un vocabulaire, des concepts, voire un champ de recherche capables de couvrir ce qui relève du « bio-social ».

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« Plus une ville est optimisée, moins elle est résiliente, car il n’existe pas de ressources cachées pour s’adapter et rebondir »

TRIBUNE. La crise sanitaire montre les limites d’adaptation de la ville dans un contexte inédit. Dans cet épisode de « L’Abécédaire de la ville » consacré à la lettre « R », comme résilience, Olivier Hamant et David Vallat proposent de s’inspirer du vivant pour y remédier.

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